C'est avec beaucoup d'amertume doublée de nostalgie que je me suis récemment résolu à penser que "la techno c'était mieux avant". De ce point de vue, je me range du côté des papis du genre, représentés par l'inévitable "lolo" Garnier. Mais à la différence de celui-ci, je ne vois en rien le Dubstep comme le style le plus excitant du moment (lol).
Alors quand je suis tombé nez à nez face à ce morceau courant 2009, j'ai ouvert mes mains et remercié le dieu de la musique 4x4 de me soumettre une pareille offrande. Ce remix pour le DJ "tripop" Sprinkles est une de ces épopée profonde hyper flippante dans les entraves de la house (je n'ai fais que traduire le titre). Je crois d'ailleurs que jamais un morceau n'a porté mieux son nom que celui-ci.
Vos copines pop-rock vont encore ranger ce matériel au milieu des morceaux camés où il ne se passe rien. Elles ont parfaitement raison, seulement il bénéficie d'une basseline monstrueuse presque monotone mais qui me suffit à lui décerner, à titre personnel, le prix du meilleur morceau techno depuis Decompression.
Ce n'est que très récemment que j'ai fait le lien entre l'auteur du remix ci-dessus (4 initiales bien dissimulées) et la sensation deepaouss qui sème le trouble ces derniers mois (et plus) : Motor City Drum Ensemble. En quelques maxis, ce jeune homme assurément bien dans ses baskets originaire de Stuttgart (il pose ici devant sa collection tout à fait respectable de disques), a réussi à :
1/ placer son nom sur la scène deep-house (dominée jusque là principalement par des gros renois américains, faut-il le rappeler)
2/ rendre celle-ci particulièrement attractive en 2009 (prends ça turbinator!)
3/ hériter du statut de dévorateur de tubes
1/ placer son nom sur la scène deep-house (dominée jusque là principalement par des gros renois américains, faut-il le rappeler)
2/ rendre celle-ci particulièrement attractive en 2009 (prends ça turbinator!)
3/ hériter du statut de dévorateur de tubes
Pour ce faire, il s'est appuyé sur un série de maxi rassemblées sous la bannière Raw Cuts dans laquelle il dissimule des vrais/faux morceaux de Funk et de Disco. Extrait de sa dernière édition, le Raw Cut #5 est un morceau typiquement débudsoirée, dont vous allez pouvoir vous servir pour initier vos copines pop-rock à la musique chaleureuse et pleine d'entrain. Avec un peu de malice vous profiterez de cette brèche pour enchainer sur votre propre répertoire de .mp3 (.flac si vous avez un compte what.cd) et esquiver le passage relou "Arctic Monkeys / Bloc Party" souvent inévitable :-(
Un hommage à Theo Parrish et ses potes. L'occasion de rappeler que la Motor City est bien évidemment le petit sobriquet de Detroit, Michigan.
Un hommage à Theo Parrish et ses potes. L'occasion de rappeler que la Motor City est bien évidemment le petit sobriquet de Detroit, Michigan.
11 comments:
Grand Central Part est formidable
Theo Parrish, Moodymann & co doivent etre bien fiers de leur lointain cousin teuton ayant privilégier la chaleur de leurs productions à la rigidité de celles de ses compatriotes.
Toute la série des Raw Cuts défoncent.Il existe aussi des trucs sympas qu'il a sorti sous son vrai nom, Danilo Plessow.
Un allemand d'origine italienne évoquant Detroit dans ses prods, ca ne pouvait que déchirer !
http://www.youtube.com/watch?v=re_8Bvg--H0
Il est génial ce Grand Central.
: )
waaah
le grand central y défonce
Des nouvelles de Mathew Jonson ?
Super post
Ah oui super relou le passage rock indé anglais en soirée !
yes. le remix de Tom Trago vaut aussi le détour.
hyper beau matos le motor city
je viens d'éjaculer dans mes jeans. tu me dois des mouchoires.
Tu pars de plus en plus longtemps, et tu reviens à chaque fois plus surprenant, pour notre plus grand plaisir. Merci.
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