J'aimerais que les nerds anglophones voire, anglophiles, me viennent en aide parce que je n'ai aucune idée de ce que signifie un « peech boy » ? Dans mon idée, ce serait un mec amateur de « peaches », soit, de sexes féminins, mais il est tout à fait probable que je me trompe compte tenu du fait que ces mecs ont crée leur groupe au Paradise Garage et comptaient dans leurs rangs le mec le plus homosexué de tout New York, Larry Levan. Ouvrez-moi les yeux, l'internet.
À part porter un nom qui suscite encore la polémique de nos jours, ces mecs étaient tellement obsédés par le Paradise Garage qu'ils faisaient des morceaux qui n'ont servi à rien d'autre que de bande-son aux nuits gay, lesbiennes, porto-gay, trans-renoi du club en question - si vous faites partie de notre nouveau lectorat Twitter et que vous n'avez pas la moindre idée de ce que je raconte, ramenez vos fesses hétérosexuelles sur le plus grand dictionnaire de tous les temps. Ils ont sorti quatre maxis, dont un sur le légendaire label disco West End Records, ont fait bouger pas mal de clubbers mâles pendant leurs trois années d'existence, avant de splitter en 1983. Pendant ce laps de temps, ces garçons pêches n'ont fait que des classiques de proto-house dubby synthétique.
À part porter un nom qui suscite encore la polémique de nos jours, ces mecs étaient tellement obsédés par le Paradise Garage qu'ils faisaient des morceaux qui n'ont servi à rien d'autre que de bande-son aux nuits gay, lesbiennes, porto-gay, trans-renoi du club en question - si vous faites partie de notre nouveau lectorat Twitter et que vous n'avez pas la moindre idée de ce que je raconte, ramenez vos fesses hétérosexuelles sur le plus grand dictionnaire de tous les temps. Ils ont sorti quatre maxis, dont un sur le légendaire label disco West End Records, ont fait bouger pas mal de clubbers mâles pendant leurs trois années d'existence, avant de splitter en 1983. Pendant ce laps de temps, ces garçons pêches n'ont fait que des classiques de proto-house dubby synthétique.
Aussi chelou que cela puisse paraître (quand on s'intéresse de près aux détails chiants de la vie et qu'on reconnaît son appartenance à la catégorie des « gens relous »), Stay With Me n'est sorti, selon Discogs, qu'en 2009. C'est pour cette raison que le morceau « sonne » (putain je hais ce verbe de connoisseur en musique) comme s'il avait été produit maintenant. Mais en fait, non, puisque Larry est mort en 1992. Et le groupe en 1983, donc. C'est un morceau d'avant mais de maintenant. Fascinant.
Déjà, un morceau qui commence par des mots en italien ne peut être que bien. Tout le monde aime l'italien. C'est pour cette raison que l'italo-disco s'est affirmée peu à peu comme étant la meilleure musique de l'univers juste après le rap - le rap détient cette place depuis l'année 1992, quand Dr Dre s'est décidé à inventer le son inter-planétaire définitif des vendeurs de drogues. Ouais sinon, On A Journey est le plus gros tube du groupe (avec Life Is Something Special) et l'un des plus gros classiques du garage paradisiaque.
Il y a quelques trucs élémentaires qu'il faut absolument savoir lorsqu'on s'immerge (enfin, qu'on s'« aventure ») un tout petit peu dans la culture gay. Les gays aiment leur mère, acheter des sappes, danser et faire la cuisine. En gros, ils aiment la plupart des trucs que font les meufs, même s'ils prétendent les haïr. En revanche, ils adorent leur meilleure amie, avec qui ils partagent quelques secrets chiants et quelques autres secrets moins chiants mais que personne ne veut connaître de toute façon - leçon de vie n°1: seuls les filles et les gays aiment parler de leur vie sexuelle; les mecs détestent ça et si vous aimez bien parler de vos expériences de fesses transcendantales c'est que vous avez 10% de gayness en vous, c'est à dire, que vous êtes gay. Bref, ce morceau est pour ces meufs là, les « dance sisters ». Les soeurs qui aiment danser. Tiens, qu'est-ce que je disais ?