Saturday, December 29, 2007

Born to mack



Le morbide n’est pas le seul fond de commerce dans la ville d’Elvis. Crois moi qu’a M-Town aussi les macs savent distiller du glamour dans le coffre de leur cadillac.
En cette année riche qu’est 1996 sort Pimp shit le premier opus de Playa G , un très gros classique de Memphis donc, dans un style bien différent de nos copains du Hypnotize Camp, Street Smart ou de la Too Thick Family.
Pas de crucifix ou de versets sataniques, place au G Funk made in Tennessee.
La pochette annonce directos la couleur, comme l’avait fait un autre célèbre maquereau de la côte ouest .

Making Easy Money Pimpin Hoes Is Serious. That’s what Memphis stands for. Tu l’auras compris que ce soit à l’ombre des palmiers californiens ou des tulipiers de Virginie, les fils spirituels d’Iceberg Slim ont toujours du cran quand il s’agit d’évoquer l’art du proxénétisme et le commerce des charmes de ces demoiselles délurées.


La perfection de cet album rend difficile le choix d’un track en particulier. Cependant c’est cette tranche de ride bucolique qui a le plus attiré mon attention plutôt que des valeurs sures comme ’fuck the trunk’’ ou ‘’livin in Memphis’’
Préparé par son acolyte DJ Nite, cet instrumental smooth est mitraillée par Playa G de la manière la plus suave et nonchalante qui soit.


N’étant pas un habitué des sombres tripots de l’oncle Tom, Yak te fait sans doute penser à une sorte de boeuf velu arpentant les plaines mongoles . Un petit effort…
Pour ta panoplie de parfait gentleman protecteur voici la recette du Black Yak :
Remplir à moitié un shot avec le cognac le plus cher que tu pourras aborder, Courvoisier ou Hennessy sont de rigueur, l’autre moitié avec du Kahlua bien frappé. Yaka-darr-mundo?

Friday, December 28, 2007

N’abusez pas des wizz

le calife du wizz


Wiz Khalifa est un bien jeune rappeur de Pittsburgh, Pennsylvanie. Son dernier single Youngin On His Grind flingue comme à peu près tout ce qu'il fait. Auparavant, il a déjà sorti un album, Show & Prove, que je vous incite fortement à écouter. Attendez vous à un registre assez soulful (au sens Heatmakerz du terme) et guerrier. C’était vraiment bien foutu mais évidemment ce genre de rap de walkman ne paie plus autant qu’avant.
Il se permet donc de tenter un gros coup trance-rap en reprenant Better Off Alone d’Alice Deejay. Il fallait oser l’improbable, ça buzz. D’ailleurs, la version que tout le monde se refile est un radio rip.


Effet radical. La mélodie toute naïve et débilisante nous parle sur un autre ton que dans le contexte original. L’excitation est tout à fait anéantie et on tient quelque chose de planant. C’est un peu la même optique que le What is love ? de Crime Mob ; sauf que là ça devrait réellement sortir.

On peut discuter de cette tendance mais elle a émergé significativement en 2007 et ce n’est pas forcément terminé. Personnellement, aussi cheesy que ça puisse être, je suis incapable de ne pas aimer, puis il faut dire que c’est assez passionnant à suivre.

Thursday, December 27, 2007

Prydamoure



Ne vous évertuez plus à chercher le morceau le plus Noël de cette année puisque c'est le mec le plus Noël du monde qui s'est chargé de nous le concocter.
Laissez juste moi le temps de vous dire que ce type là est relax en toutes circonstances, mais quand viennent les tant attendues fêtes de fin d'années et que les sapins viennent décorer les salons occidentaux, alors là c'est un tout autre coup de clairon qu'il vient nous jouer.




Ce mec, c'est Eric Prydz, pape de la Housàsyphon, dieu du Vallalah moderne, empereur Scandinave et descendant d'Odin Le Grand, qui se charge de distribuer les cadeaux aux jeunes gens blonds du monde entier.
Pour le coup, le bougre n'a rien trouver de mieux que de changer radicalement de style, passant pour l'occasion de sa House à crète vulgaire et maîtrisée à une sorte de Benjamin Diamond en voyage initiatique au Groënland accompagné d'un cortège de nains et autres lutins.

On a donc affaire à un morceau de House introspective, tournée vers la Laponie et les rites antiques, qui comme son nom ne l'indique pas, n'a rien à voir du tout avec la House Jack des années 80. Une tuerie subtile, ce qui n'est pas toujours le cas avec Prydz.
En s'ouvrant ces derniers temps à d'autres horizons (la tuerie RAVE 89' "I Found You" d'Axwell est là pour en attester), les déconneurs de la Swedish Mafia ont encore de beaux jours devant eux visiblement.

Wednesday, December 26, 2007

I Know What To Say



C'est en regardant cette incroyable vidéo dans la listmania 2007 du Fader que j'ai décidé d'évoquer Ryan Leslie. On voit Ryan commander une mini-trompette par téléphone, la recevoir dans un délai record (les fameux "services à la personne" aux Etats-Unis), puis enregistrer tranquillement le son d'un gobelet rempli de piécettes. Assez fascinant. En tout cas il dégage déjà dix fois plus de charisme en évoluant ainsi dans son studio que lorsqu'il se filme en noir et blanc et en plan fixe comme pour le clip de son dernier single I.R.I.N.A.

Il fallait reconsidérer tout ça, le single en question vaut le coup et il faut compter avec Ryan Leslie depuis qu'il a produit presque intégralement le meilleur album R'n'B de 2006, celui de Cassie. IRINA c'est un joli morceau pour dire que la barrière du langage se franchit à l'aise quand on s'y connaît en eye-contact. Il a dû s'en rendre compte en Italie, et si c'est le cas je ne peux qu'aller dans son sens.


Son style de production très soigné n'est certainement pas aussi original que celui des producteurs les plus en vue mais il ne sonne jamais cheap. Used To Be, l'album promo qui circulait cet été est juste un peu classique. C'est plutôt en tant que chanteur que Ryan Leslie n'est pas plus convaincant qu'un autre. J'avais tout de même énormément apprécié cet excellent morceau avec Fabolous, c'est l'occasion de le mentionner. Plus d'un morceau comme celui là aurait mérité de sortir. En ce moment il s'affaire pour le prochain Usher, paraît-il.

Sunday, December 23, 2007

Detroit - Amsterdam




En cette période, c'est une tradition universelle, on nous ressort de toutes parts les habituels best-of de fin d'année, top flops, top singles, top pochettes déconneuses. Ne comptez par sur nous pour vous dévoiler nos précieux classements. Par contre on veut bien vous parler du best-of d'Orlando Voorn, qui regroupe, et c'est étonnant, le meilleur des productions du hollandais, sorties originalement sur une ribambelle de labels (Respect!, Spiritual, ESP, KMS) sous différentes identités exotiques (Playboys, Basic Bastard, Fix) de 92 à 99.
Le tout, ressorti sur sa propre structure IGNITOR, qui prête son nom à ce best-of. Vous suivez ? Si il est clair que les connexions d'Orlando Voorn avec les artistes de la Motorcity sont établies, il serait injuste de le cantoner à un registre mécanique et mélancolique. La preuve avec quelques exemples.

Dope Computer en est la meilleure illustration. Cruellement placé sur la face B de Flash, à l'aise l'un des dix meilleurs tracks techno de l'histoire, il n'a pas rencontré le succès mérité. Résolument oldschool et funky avec son sample de George Clinton, Dope Computer met tout le monde dans une vibe très positive loin de la froideur de Detroit. Même constat pour Player Anthem dans une veine plus h.i.p.h.o.p.
De leurs côtés, In da Jungle et Paco di Bango's World puisent leurs influences dans la house tribale de New York.


Orlando Voorn, un homme épanoui et équilibré

Orlando Voorn - Boogie Nights

Enfin, une petite escapade à Chicago avec Boogie Nights, house disco et samplée, typique de la fin des années 90. On s'amusera dailleur à faire le rapprochement avec Disco 2000 Selector de Bob Sinclar sur l'excélent Paradise.
Au final un best-of riche, qui aurait pu être parfait sans quelques fautes de goûts uptempo (Killmode).


Bonus hollanday

La passerelle vers Joris Voorn est une formalité. Figure majeure de la deuxiéme vague techno hollandaise, Joris cultive comme Orlando un goût certain pour la scène de Detroit. Ce n'est donc pas une surprise si Kevin Saunderson fait appel à ses services pour reformuler un de ses tubes parmis ses tubes.
Dans un style complètement smooth et actuel, Joris fait monter la pression avant de lacher le riff de synthé original. On regrettera que cette phase soit unique dans le morceau. Peu importe, la seeking bar de Winamp est là pour reparer cette injustice.

Saturday, December 22, 2007

A True Friend Will Be More Loyal Than A Brother


Vous avez peut-être du mal à comprendre où nous voulons en venir chez cipiti quand on passe du dernier remix de Bobmo à la cuisson du poulet par Gucci Mane et que l'on vous sert une fumante collaboration kool keith/odb entre les deux.
Rassurez-vous, nous non plus.

Mais force est de constater que ce blog ressemble en tous points à ce qu'était No Limit entre 1995 et 1998: un business fort bien ficellé balise image.

Je conseillerai Down South Hustlers - Bouncin and Swingin comme le point d'entrée idéal dans l'univers NL à tous ceux qui craignent de ce label une avalanche de mauvais mcs posant à la coolos sur une avalanche de claviers cheapos. Sur DSH vous retrouvez d'une les Beats By The Pound en grande forme (ceci expliquant sûrement cela 1995 est une année où le rythme des sorties fût facilement trois fois moins important qu'en 1998) de deux des mcs extérieurs au tank font partie du projet et procurent une bouffée d'air indispensable au double cd (8ball & MJG, Pimp C & Bun B, PSK-13, ESG) de trois aucune chance de tomber sur un morceau dangereux de mistykal.


Quand Carlos sort les sirènes à la mode de la Louisianne, ça n'a rien d'une ballade onirique en bateau à fond de verre sur les eaux de New Orleans. Il n'y a pas de dauphin dans les marécages juste un paquet de mélancolie et les jambes de crackheads que les alligators ont laissé mariner. Ce morceau est magique et ce pour les raisons suivantes.

D'une Master P, encore fluet à l'époque, pose un couplet interchangeable avec les trois quarts de ses apparitions; de deux Mia X qui devait nécessairement être accompagnée d'un bucket trop rempli lors de l'enregistrement menace de s'étouffer à plusieurs reprises; de TROIS un refrain interprêté dans un style excessivement tendancieux par MO.B Dick, laquelle interprétation semble illustrer la confession d'une expérience(s) douloureuse(s) en milieu carcéral; ou fournirait au moins une explication tangible quant à la présence du mot le plus lubrique dans ce joli sobriquet qu'est Mo.B Dick balise image.


Voila à quoi ressemble So Much Pain jusqu'à l'arrivée miraculeuse de Tre-8. Tre-8 qui atomise avec une facilité déconcertante les efforts grossiers de ses accolytes à paraître dans le coup, à tel point qu'une version solo du morceau sera présente sur Ghetto Stories (avec il me semble également un changement sensible du niveau des vocalises chez MO.B Dick).

Aussi doué au rap qu'à la prod, Tre-8 donne à NL un de ses plus beaux chef-d'oeuvres avant de s'éclipser en autoprod plutôt que de se faire carotte par P, exercice périlleux qui sera un joli raté, dans ces cas la on parle de loss-loss situation.

Ice Mike produit ici un bon vieux tube pour l'une de ces soirées chirées où l'on arrive pourtant bourrés de bonnes intentions.

Thursday, December 20, 2007

Meine lieben ist Sieger

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SPEEDEZ VOTRE RACE ALERT




D'ors et déja, autant vous l'avouer non sans une pointe de tristesse, le link ci-dessus ne restera pas très longtemps valide car le regrettable Alexander Ridha a une fâcheuse tendance à contacter très vite les petits malins qui postent ses MP3, pour leur dire de les remove sans le moindre délais. Ainsi va la vie, et notre ami, pourtant d'origine Byzantine, se chargera très vite de nous initier à la bien connue rigueur Germanique.


SPEEDEZ VOTRE RACE ALERT


Alors soyez vifs, soyez actifs et permettez vous un petit moment chaud comme un volcan en éruption tant qu'il en est encore temps.
Ce remix de Feadz démarre avec la même mélodie que l'original mais comme joué dans un espace aquatique familial, et dont le son sortirait par un tuba. Puis la plongée sous-marine continue et le morceau se transfigure en massacre TECHNO de première catégorie où les glitchs froids seraient des petits oursins qui vous diraient "Coucou" avant de reprendre leur chemin avec le même enthousiasme. Et vous d'en conclure que Feadz est bel et bien un pur génie.


SPEEDEZ VOTRE RACE ALERT

Wednesday, December 19, 2007

Big Pinpin



Nouvelle turbine de l’inspecteur Bobmo. On pouvait difficilement imaginer univers plus lointain que celui de l’Irlandais Jape, mais il a voulu voir ce que ça fait d’être remixé par quelqu’un d’aussi impitoyable que Bobmorane, et il a vu. A l’arrivée il ne reste plus que des fragments de voix traités, soutenus par une mécanique dancefloor crade pour former un club tool nécessaire. Plus aucune raison de faire la grimace. On ressent toute l’énergie et l’agressivité qu’on attend des morceaux de ce petit producteur insouciant. Same player, shoot again.

Ce morceau annonce une grosse année 2008 qui débutera par la présence d’un nouveau track sur la compilation Eurogirls 2 d’Arcade Mode.

Monday, December 17, 2007

RAP IS CRAP (épisode 2)

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On l'a vu, faire un diamant avec ses mains c’est grillé, c’est copié et ça peut coûter cher si t’as fait un peu de bénèf avec. Des copieurs, le rap en fourmille. C’est même un trait de caractère important de cette musique que d’assimiler, de copier, de pomper.
Paul Wall était surement au Reliant Astrodome de Houston, Texas en 2001, lors de Wrestlemania X7, quand Dwayne Douglas Johnson AKA The Rock haranguait la foule en s’autoproclamant le People’s Champ. Le rocher avait perdu ce soir là, et Paul Wall avait beaucoup pleuré, surtout que peu de temps après son héros quittait les rings. L’occasion rêvée pour Paul Wall de rendre hommage à son idole demi-samoane en réactivant le mythe du champion des gens. Désormais il faudra l’appeler Paul Wall AKA The People’s Champ.
Je n’ai pas trouvé de petite histoire, de coïncidence cool pour expliquer que The Game, le rappeur de Los Angeles, avait pompé son pseudo au meilleur catcheur de l’histoire, Triple H AKA The Game. Y’a juste l’histoire déconneuse de The Game le rappeur qui, dans une interview, annonce qu’il veut bien défendre son pseudonyme sur un ring, Hi Hi! !
Cette histoire de nom est importante et on remarquera la façon dont rappeurs et catcheurs ajoutent à leur premier pseudonyme de petits sobriquets imagés à l’aide des trois lettres que sont A.K.A (also known as).

Bon, reparler de la façon dont les rappeurs pompent le catch C’EST FAIT.
Trouver un nouveau point commun entre catch et rap C’ EST FAIT.
Me reste plus qu’à retrouver les traces d’implication du rap dans le catch CA ARRIVE !

MISTER P vs MASTER P

I like country music
I love country girls
I like Willie Nelson
And don't forget about Merele

There's only one thing that I hate,
Cause it's a bunch of crap
IIIIIIII hate rap


En 1999, une bande de cowboys blancs fredonnait une chansonnette country intitulée Rap Is Crap dans un style « danse des canards ».
Ce groupe, les West Texas Rednecks, n’a pas beaucoup fréquenté les sommets des charts US mais plutôt les rings de la WCW, et son leader Curtis Hennig, plus connu sous le nom de Mister Perfect, , était une légende.
Dans l’autre coin du ring, l’un des hommes qui a vendu le plus de rap sur CD de l’histoire de ce mouvement, Master P, créateur du plus gros label de rap au sud de New York. Ce noir de la Nouvelle Orléans, en plus d’être un rappeur, producteur, créateur de label, est un des hommes d’affaire les plus importants sur le territoire américain et aime se surnommer le Ghetto Bill Gates. Ce statut fit de lui un partenaire privilégié dans le business pour les magnats du Sport Entertainment. Ensemble, ils préparèrent une rivalité entre les West Texas Rednecks et un crew de catcheurs issus des "minorités visibles", les No Limit Soldiers (Rey Mysterio, Konnan), reprenant ainsi le nom du label multi-platiné de Maitre P.
Cette première incursion du rap dans le milieu du catch américain se soldera par un constat d’échec. Les West Texas Rednecks malgré leur étiquette Heel furent soutenus par les fans de catch à majorité blanche et mirent ainsi fin à l’épopée des Soldats Sans Limites. Il y eut bien une relève noire pour affronter les chanteurs de country, les Harlem Heats mais rien à faire le catch restait un territoire privilégié pour crier son amour sans complexe à l’Amérique blanche.
Depuis, le rap, s’est installé en haut des charts, Eminem s’est chargé de convertir les petits white trash à la musique de l’oncle Tom et le catcheur favori des futurs G.I. se nomme John Cena, le rappeur blanc là…


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OK, catch et rap entretiennent des relations notables, parfois un peu tendues… mais ces derniers temps rares sont les pay per view dans lesquels un rappeur ne vient pas faire sa promo. Soulignons aussi la multiplication des thèmes d’entrée de catcheurs à sonorité rap, l’exemple le plus intéressant étant surement celui de Mark Henry un catcheur mi noir mi sumo, surnommé The World Strongest Man, composé tout spécialement par Juicy J et sa Three 6 Mafia (le groupe a par ailleurs interprété live le morceau lors du passage de la WWE a Memphis). Autre signe de la volonté montrée par la WWE (en fait la WWF à l’époque) d’accepter le rap en son sein avec la sortie en 2000 d’une compile de morceau rap, hommage aux catcheurs, intitulée WWF Aggression, avec ce morceau dédié à Mankind genre « featuring improbale » réunissant ODB et Kool Keith.

Sunday, December 16, 2007

There is no community more affected by the crack trade than East Oakland


Les Delinquents rentrent parfaitement dans la série vieilles gloires d'Oakland que j'avais amorcé précédemment avec Dru Down. Pavillonant sur le terrain de jeu préféré des camés et autres âmes en bayrne, comprenez Oakland Est, G-Stack et V-Dal n'ont eu aucun mal à devenir les porte-drapeaux du gangsta rap local en décrivant parfaitement les us et coutumes de l'afro-americain lambda nord californien un peu trop zêlé quand il s'agit d'appuyer sur la gachette, et surtout concernant l'exécution de ses congénères dans une allée peu fréquentée.

The Delinquents - The Alleyway
Le bruit que font les balles comme réveil-matin

Dans un registre cette fois-ci plus propre à la région, j'entends par là une ambiance bras en l'air dans une décapotable rutilante, accompagné de quelques potes à l'air serein et toujours prêts à faire une ballade dans les bois pour exhiber sa belle casquette, je parle de ce style de réunion de groupe qui peut vite tourner au ridicule ou à l'intifada, oui voila Mike D produit Outta Control dans cette veine, qui plus est le titre eponyme du EP le plus solide du groupe.

The Delinquents - Outta Control

En annexe, le souvenir du séjour de Master P sur la côte ouest immortalisé dans ce clip tourné en direct de la rue, où vous retrouvez les délinquants au poste haut avec la brigade habituelle (JT the Bigga Figga, Ray Luv ou Rappin 4 Tay pour ne citer qu'eux).

Friday, December 14, 2007

Saturday, I'm on the list: T-Pain + 3

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Un remix de "Bartender" sur CPT comme ça en toute impunité, et vous sentez déja ce qui se profile à l'horizon. Vous vous dîtes très fort que je vais vous livrer un morceau de merde. Et comment pourrais-je vous contredire ?

Bien des fois il y a une exception qui confirme la règle, et étonnament en ce qui concerne les trop nombreux remixs de T-Pain, cela n'est tout simplement jamais arrivé. Et si, naïfs comme vous êtes, vous croyez que je vais vous servir sur un plateau l'unique remix bien d'un morceau du floridien, vous voilà définitivement bien mal barrés. Non, il s'agit indiscutablement de quelque chose d'autre, qui prend tout son sens avec des images du clip, qui est autre lui aussi.




Seulement voilà, moi je suis le genre de mec à fondre quand un groupe de House de très mauvais goût et qui plus est, inconnu au bataillon, tente de se réaproprier un futur classique de RNB dissout dans un grand bol de bons sentiments. Alors quand on y ajoute ce qu'il faut de synthés et une pochette monstrueuse, ne vous étonnez pas si l'on considère cela 100% CORPORATED.


Thursday, December 13, 2007

She's a fantasy lady



TREAL sont quatre braves types d’Orlando, qui ont ceci de romantique qu’ils se laissent considérablement affecter par leurs sentiments envers les femmes. Ils vivent leurs histoires à la manière d’un T-Pain, qui n’aime rien de plus que de se mettre en position de dépendance et d’infériorité dans ses chansons. Il y a tellement à faire dans le domaine des lamentations robotisées qu’on les comprend. Ils utilisent leurs propres effets avec un talent certain sur Zone’n (plutôt que de casser leur tirelire pour se payer T-Pain comme font tous les rappeurs de la région en ce moment) et la fin du morceau est magnifique.


Leur mixtape avec DJ Smallz s’appelle la FORMULE (pour faire un hit). C’est beaucoup s’avancer, mais à défaut de productions originales ils peuvent toujours compter sur leur sens de la mélodie et une technique convenable.


A observer la pochette de son album Love Hate, The Dream est un mec beaucoup plus confiant. Un cœur de pierre qui ne laisse rien transparaître, comme Ato Boldon au départ d’un 100 mètres. Il attend nerveusement le feu vert.

Après Ne-Yo et Keri Hilson, il est le dernier en date dans la série des choristes lassés de patienter sous le balcon, à fabriquer le succès de quelqu’un de plus beau qu’eux. Au revoir la frustration, bonjour la célébrité. Son fait d’armes à lui c’est Umbrella. Bonne décision car l’album est cool, bien produit ; trop propre aussi, mais sans aucune fausse note.


GoSsIp BoNuS:
The Dream & Nivea
Nivea & Lil'Wayne
Lil'Wayne & Lauren London

Wednesday, December 12, 2007

Chicago Stockholm


Après Get dumb, nouvelle collaboration du trio de chock adepte du "tout pour les pieds, rien pour la tête". Ce n'est donc pas une surprise si Drop it se veut résolument taillé pour le club. Tout est bien conforme au réglement en vigueur : une construction tip top mélant breaks, montées, et ce qui vient tout de suite après que l'on peut présenter comme une explosion parfaitement maitrisée. Un savant mélange entre une pluie acide et la sirène du mercredi midi, communément appelée THE HORN CALL.



Sans transition aucune, des nouvelles de Kittin / The Hacker sur Datapunk. Retour à leur premier amour avec une électro sombre et kraftwerkienne, histoire d'enterrer la période Frank Sinatra. A noter aussi la sortie de "Kittin is High", premier extrait de son futur album, avec une terrible version progressive de Black Labelle.


Enfin, on est fair play, on tenait également à vous rediriger vers Resident Advisor qui accueille Goon & Koyote pour ce qui sera le mix du mois avec une selection 100% CPT BLGGN approved. Une misérable inscription et le tour est joué.

Tuesday, December 11, 2007

300 ans d'héritage sudiste puis une partie de basket entre potes

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Master P - Gutta Time
(Ou une autre approche de la réconciliation inter-communautaire)





VIDEO
OF
THE
YEAR

Monday, December 10, 2007

So much ice on the cena you can skate on a wigga (épisode 1)

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"La vertu du catch c’est d’être un spectacle excessif."
R.Barthes, Mythologies

"He said what do you mean by hot summer? I said this is business. I explain to you this is WWF."
C.Giles, Public enemy#1 (intro)

Des lettres d’or et diamants montées sur spinnerz ce n’est pas du dernier Bling Bling extravagant de Young Joc dont je veux parler mais du dernier modèle de ceinture de champion* de la fédération historique de catch américain, la WWE**. Cette ceinture fut crée pour orner le buste de John Cena un blanc dont la gimmick serait d’être un rappeur genre Vanilla Ice gonflé à la 50 cent. Du rappeur il a donc tous les attributs poussés à l’extrême, la casquette, le baggy short (pantacourt ?), le jersey couvert de son slogan HUSTLE LOYALTY RESPECT et les baskets, ici des Reebok qu’il regonfle avant de porter son finish… il lui arrive même de dire fuck ! Il a un crew aussi le Chain Gang et bien sûr il rap***.
Il ne faut pas s’étonner alors de voir le catch s’approprier les codes du rap, la musique de l’excès par excellence.

L’occasion ici de porter un regard sur les relations qu’entretiennent ces deux forteresses de l’Entertainment américain et de voir dans un premier temps pourquoi cette histoire de gimmicks est importante.

Chaque catcheur doit apporter en plus d’une série de techniques qui lui sont propre, une personnalité, qu’il incarne souvent de façon caricaturale, une gimmick. Il peut alors être Face (gentil) ou Heel (méchant), une opposition que l’on peut retrouver dans l’univers du rap avec l’avènement au début des années 90 du Gangsta rap, en opposition à un rap genre bonnet de laine non traitée . Pour accompagner ces gimmicks les catcheurs mettent au point toute une série de codes visuels, de gestes, de signes, de danses ou de phrases, la encore le parallèle avec le rap semble évident au regard de la course aux gimmicks à laquelle se livrent les acteurs de cette scène.

Les parallèles que l’on observe ici entre catch et rap prennent un sens particulier quand un gimmick passe d’un monde à l’autre.

Top 3 des gimmicks chouravés

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1/ un bon rappeur DOIT posséder un hand sign, un finger tricks pour designer son gang, son crew. Jay-z en réunissant ses deux mains symbolise un diamant, il ne déroge donc pas à la règle et désigne ainsi sa famille, Roc-A-Fella , le label qu'il créa avec son ancien homie Damon Dash. Seulement ce signe fit l'objet au début des années 90 d'un trademark déposé sous le nom de Diamond Cutter par le bien nommé Diamond Dallas Page (DDP) un des catcheurs le plus charismatique des années 90, et qui dit usage abusif d'un trademark dit procès.

2/ Quand T.I le prince d'Atlanta se met à danser de manière désarticulé à la fin du clip de Front Back à coté de ses copains de UGK (REP PIMP C) les jeunes disent que c'est débile dans leur language ca veux dire que c'est bien. Seulement, oué encore un seulement… un autre sudiste fait la gueule, le catcheur mythique originaire de Memphis, le Nature Boy Ric Flair dit avoir inventé cette danse et là aussi il y a un trademark et le procès qui va avec.

3/ Jim Jones a fait l'évènement en 2006 quand il lance son nouveaux gimmick un geste de lancé de basketteur accompagné d'un BAAALLLINNN dans le morceau WE FLY HIGH ca a fait l'évènement je vous dis, d'ailleurs un catcheur en a fait sa signature, une caricature du sportif noir américain répondant au nom de MVP… bizarrement cette fois ci pas de procès en vue.


*Ceinture créée suite à la conquête du titre de la division RAW de la WWE par John Cena aujourd’hui détenue par un espèce de métro-sexuel.

**crée en 1952 son nom changera à plusieurs reprise depuis la CWF des années 50 en passant par la mythique WWF (World Wrestling Federation) qui suite au procès qui l’opposa à l’autre WWF (oué celle du panda) due changer de nom pour devenir la WWE (World Wrestling Entertainment).

*** Intitulé « YOU CAN’T SEE ME »et sorti en 2005 son album voit la participation du vétéran Freddy Foxxx aka Bumpy Knuckles ou Esoteric (frisson)…

Sunday, December 09, 2007

Nolia Clap - Porte de Choiz


Alexandre Lebrun - Baby Birdman, les connections sont évidentes dans le monde du capital investissement. Les jackpotos qui font plus de thunes en un jour que moi dans le mois appliquent simplement les rudiments du business: tout en cash, pas d'effet de levier, tout dans la poche. LIQUIDE.
Encore que Baby doit souffrir avec la dégringolade des prix de l'immobilier dans le sud, je suppose qu'il a du pas mal investir dans la pierre, le real estate est l'investissement idéal pour les gens qui ont l'habitude du cash et qui aiment bien avoir leur argent devant leurs yeux.

Argent, Pouvoir, Respect, Alexandre Lebrun fait partie de cette nouvelle race polyvalente de business angel qui transforme les milles bonheurs en chez moufassa en 24 heures. Le genre d'importateur de jouets chinois complétement débiles pour pak-pak place d'italie.

(c'est l'inspecteur nunus qui enlève son imper façon pervers)

On apprécie quand Weezy lâche sa guitare, on apprécie encore plus lorsque c'est pour pondre un couplet/refrain ragga/reggae plein d'émotion, le clip de cette chanson pourrait se passer sous la pluie.


Plutôt que de voir les couplets de Weezy perdus sur une enième mixtape, Birdman a lui eu l'idée de les sortir sous un album à son nom. A New Orleans la question de la relève ne s'est jamais vraiment posée, cela s'est fait tout naturellement comme l'ascension de Young Omar dans les rues de Lafayette. Mais cette histoire de succession n'est pas toujours aussi évidente. Tout Paris se demande si Alexandre Lebrun va zigouiller Michel et s'emparer de Belleville comme tout Baltimore se demande si Michael va détrônner Marlo. Le dénouement risque d'être sanglant dans les deux cas.

Cette fois-ci Weezy s'amuse avec Beliedat comme un petit con, à la manière de Youknowimean dans le premier volume de Dedication.


Connectés

We live as one family




Quand le titre contient une date située entre 1985 et 1992, période dorée de toutes parts, c'est souvent gage de bon goût. En revanche quand l'artiste s'appelle Moby, et que l’histoire se passe en 2007, là on est tout de suite moins enthousiaste et on se rassoit directos. Et c’est précisément là qu’on intervient chez corporate, en usant de caractéres gras et surdimensionnés pour vous inciter à ne pas passer à côté de ce nouveau Moby. Hommage à une scène qui l'a vu consacrer, avec des rave anthems comme Go ou Move entrés depuis dans le hall of fame.
Everyday nous place quelques années en avant, durant le summer of love où tout le monde il fait la fête, tout le monde il est déconneur, dans une ambiance pacifiste décontractée. Inutile de préciser que les pianos ont répondu nombreux à l'appel, et que la diva remplit à merveille son contrat. Les violons sont également de la fête, pour relever le tout.

Sur l’autre face, "stars" se veut davantage techno 91/92 avec sa bassline pas amical pour un sou, et son ambiance de stade. Moins convaincant.

Friday, December 07, 2007

In the kitchen cookin chicken, tryin to pay my rent



En dehors de Young Jeezy je ne vois pas de personnage plus essentiel à ce trap game que Gucci Mane. Plein de charisme et de bonnes idées, Gucci Mane assure depuis trois ans déjà. Si par malheur c’est la première fois que vous l’entendez, n’allez pas vous imaginer qu’il est enrhumé parce que comme vous il est sorti sans son chandail. Son flow nez-bouché est une constante, hautement appréciable de surcroît.


Sterimar présente donc Gucci Mane, un mec capable de faire des morceaux aussi géniaux que ce I Move Chickens. Ca commence par un cocorico qui nous évoque des souvenirs aussi fabuleux que Chicken Head, pour déboucher sur un refrain avec une reverb pas possible. C’est normal, Gucci Gucci nous parle depuis la cuisine pendant qu’on fait le tour de la trappe maison.
Ce morceau est accompagné de quelques autres balles de trapaholic sur son nouvel album Back To The Trap House. Un album de bon niveau, on relève aussi l’excellent I Know Why, sublimé par la présence de l’immensément regretté PIMP C.

Alors ok ce week-end c’est le téléthon mais perso j’ai plus une thune à donner, tout est parti en septembre pour le Trap-A-Thon organisé par Gucci Mane. Si si, il est assez idiot pour sortir deux albums à trois mois d’intervalle. Cet autre album est cool d’ailleurs, il comporte le single imparable Freaky Gurl. On est parti pour le clip dans le strip club.




C’est d’ailleurs de Freaky Gurl que provient la phrase qui sert de refrain à Like Da Kid Be. Il s’agit encore d’un morceau qui dégomme comme pas permis. Un énorme banger digital comme on les fait si bien à Atlanta.


Thursday, December 06, 2007

On prend de la hauteur




Avec un blaze pareil, on ne peut pas vous la faire, cet homme vient effectivement d’une région située non loin du cercle polaire. Oui notre ami est suédois et il a eu la brillante idée de se faire enrôler chez Traum. Ou l’inverse. A écouter ces quelques morceaux , il semblerait que le travail de sape de ses compatriotes Angello / Prydz and co n’ait pas eu une grande influence sur sa personne. Citons plutôt Apparat et Border Community parmis les références, avec néanmoins une distinction assez nette : la présence de hi-hats réguliers et d’une basse bien rondounette qui nous inciteraient à coller l’étiquette « classic house » sur la pochette sans aucun soucis. Ce serait minimiser le rôle de ces nappes hachées Menu qui garantissent une sensation de fraicheur et de hauteur instantanément. Sans parler de la dernière minute qui réserve le plus beau final depuis ce genre de situation. Une boule glacée idéale pour les fêtes de Noël.

Wednesday, December 05, 2007

I Leave That Hoe On Standby

En tout état de cause vous pouvez constater qu'on est des mecs peinards chez corporate bloggin. Peinards ouai, comme Dru Down.
Dru Down est la définition même du mc reelax, du type qui ne fera jamais aucun effort, qui parle de ses bails et de ses putes avec ce flow superbement coolos qui te fera changer prestement ton top 1 des rappeurs maquereaux d'Oakland.



En plus d'être parfaits, les clips de Can You feel Me, Ice Cream Man et Pimp Of The Year sont à recommander pour comprendre la nécessité de l'usage quotidien d'une gamme complète de lotions huileuses & mentholées que tout bon rappeur se doit de posséder dans un coin de sa salle de bain^^.
Vous les avez aperçus dans Ice Cream Man, les Luniz (à l'époque Luni Tunz) ont posé pour la première fois sur Fools From The Street/Explicit Game et sont restés largement connectés, mais pas uniquement via The Regime, le crew tentaculairement chiant fondé par Yukmouth, non non Dru Down, Luniz et Chris Hicks, c'est la famille East Oakland.

La Classe

Puisqu'il est dommage de faire des articles bien déconneurs sur d'aussi grands rappeurs, je me permets d'ajouter une petite touche de sérieux dans un contexte narratif serein à la manière de l'inspecteur nunus.
Vous le supposez bien, Dru Down fait partie de ces rappeurs qui a vu sa carrière décoller grâce au rayonnement extra-régional qu'a connue la Bay au milieu des années 90 et qui aujourd'hui peine à revenir en mode super hyphy. 1996, alors en pleine querelle avec Too $hort et Ant Banks, DD est au top de son swagger, dans un style breuliqué sous une splendide vareuse en soie , on le compte même dans l'équipage Yay.A crédité sur All Eyez On Me de Pac avec Rappin 4 Tay, E-40, B Legit, Richie Rich ou encore Rick Rock (j'ai dit "crédité", c'est tout).

Dans ce second extrait, toujours sur Can You Feel Me, Dru, soit la nonchalance étalée en toute souplesse, nous baragouine avec attitude une aventure rocambolesque ponctuée par un magnifique échange d'appels et de double appels.

Monday, December 03, 2007

Strictly Reelax

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Ah ça pour être REELAX, croyez-moi que ce cher Todd Terry n'a plus grand chose à prouver en la matière. Reelax tout d'abord dans un style brillant au niveau des lunettes de soleil. Reelax encore quand il s'agit de présenter ses CD's mixés avec un air tout à fait décontracté.

Mais surtout reelax car le bougre est sans doute la légende la plus illustre de l'Histoire de la House New-Yorkaise avec les inusables Masters At Work. Auteur de tubes inaltérables ("Jumpin'", "Weekend" et j'en passe, faîtes pas les chibres renseignez-vous), DJ d'exception et producteur émérite ("Missing" d'Everything But The Girl c'était ce nègre), la carrière du Monsieur est bien trop incroyable pour le commun des mortels.

C'est justement là où Todd The God continue d'écraser la concurrence bien pépèrement. Juste après le massacre "Get Down" avec son poto Kenny Dope, il se permet un mix pour Strictly Rhythm comme ça pour déconner. Comme Tiefschwarz mais en deux fois plus gros. Et en deux fois meilleur. New York by New York.


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Et puisqu'on est des mecs comme ça chez CORPORATE, on vous file une leçon de House latino-garago-soulful made in East Coast avec 3 morceaux géniaux issus du Mix-CD en question.

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1. Un remix plein d'intention d'un morceau de la Diva RNB attitrée du Strictly Rhythm des années 90's. La castafiore de Brooklyn est en plein effet, prise dans ses tourments et nous demande poliment d'arrêter avec tout ça.




2. Voici voilà un des plus puissants classiques House de la Grosse-Pomme ^-^ de tous les temps. Un des plus oubliés aussi. Si en plus de ça, vous savez que le génie qui a produit ça porte le même nom de famille qu'un de nos rédacteurs, vous comprenez tranquille pourquoi on le poste direct. Direct.




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3. Et enfin, cet incontournable des Youngbloods ou plutôt du Youngblood puisqu'il s'agit d'une déconnade de Todd Terry en personne. On y retrouve le vocal "Burning Up" qui sera utilisé par la suite dans nombre de morceaux House. On y retrouve surtout une bombe dancefloor qui n'a toujours pas pris une ride aujourd'hui. 91' BOOM.


Life is Too $hort

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Pour continuer sur les légendes vivantes, parlons de Too Short. Ce mec rappait déjà alors que je n’étais pas de ce monde et Get Off the Stage est seulement son vingtième album. Je vais vous le blogguer comme Too Sheezy l’a enregistré : dans un style vite fait.

En matière de rap de player on ne fait pas mieux. Son débit paresseux et ses intonations narquoises sont parfaitement adaptés à ce qu’il raconte et rien que pour ça c’est toujours cool de l’entendre. Il faut dire que globalement les vieux rappeurs qui s’en sortent bien sont ceux qui rappent lentement.

Une collaboration assez poussée avec le producteur Traxxamillion, voilà ce qui fait qu’on peut quand même parler positivement de cet album. C’était pas forcément attendu et c’est beaucoup mieux que par exemple Lil’Jon qui a pas mal gâché la fête dans un passé récent. Il y a d’abord ce track où Too $hort se fout de la gueule à raison des broke bitches qui peuvent même pas se payer un Happy Meal.




Ensuite il y a en bonus le remix du single This My One avec E-Fonzarelli, où Traxx ramène une sirène très à propos. Pour info il y a une élection du meilleur rappeur de la Bay (vivant, on sait que ça joue) organisée par le mec marrant qui tient le blog yaymecca. C’est déjà la finale et devinez qui on retrouve :




Pardonnez l’anachronisme mais les jaquettes des premières cassettes de Too $hort ont un charme tel que je me devais de les mettre. Plus de vingt ans ont passé depuis.

Saturday, December 01, 2007

Scarface the rapper did more than Scarface the movie to me

MADE


‘’A dollar to be made, best believe a nigga made it” rappait Scarface en 1991. En 2007 le truc a pas changé, il reste un putain de poète capitaliste, un black republican, feeling like an old Barack Obama. Marre d’être en retraite anticipée, le veteran de Houston a décidé de travailler plus pour gagner plus. Tu me sens venir?

Parmi les légendes vivantes du rap, je parle des vraies là, celles avec 20 ans dans les pattes et les classiques qui vont avec. Peu sont celles qui sortent encore des trucs intéressants. Le don Scarface est de ceux là. 5 ans après son dernier bijoux, The Fix, sort self ‘’MADE’’ man, ‘’l’album de la maturité’’ ^^ . “When it comes to this rap game I’m untouchable, I’m a made man in this shit”. Cette phrase est totalement vraie, là où LL Cool J, Rakim et Kool Keith font peine à voir Scarface resplendit, intouchable. Après tout, sans les Geto Boys, le dirty south n’existerait même pas... Sans rien réinventer, car la sauce texane est toujours aussi bonne, le son de l’album, oscille entre celui de ses précédents albums, celui d’UGK ou de Trae. En dehors du single Girl you know, mon coup de cœur est produit par Tone Capone. Le résultat est un hymne aux biftons complètement fumant.

dolla dolla bill




CORPORATE bloggin ça veut dire qu’on fait de la maille hein? Pour l’instant on vit chez nos parents, mais attends, ça va venir ! L’article ghetto CAC 40 de Frelon arrive bientôt. Prépare ton Noël Forgeard on a chargé notre Louis Gallois. Blaaaaaah.