Monday, April 27, 2009

I'm LOLin' on you niggaz

ya un chinois à droite


Kicks, video games, movies and chicks, d’après ses centres d’intérêts Curren$y est comme tout un chacun, sauf qu’il rappe et qu’il a le temps et les moyens pour tourner des épisodes de sa mini-série Mythblazers (c’est genre Jackass sauf que tous les challenges sont liés à la weed). Quand on est au courant de son côté stoner, on comprend qu’il aime les beats planants, que ce soit à base de musique d’ascenseur, de synthés deep ou de trance-rap. Ajoutez une voix de meuf sur un synthé de superhéros, Curren$y qui joue son personnage de pilote d’avion comme une certaine légende texane et vous avez la formule pour l’excellent single.



Cette évolution récente ferait presque oublier qu’il est de New Orleans et qu’il a déjà participé à l’histoire du rap de Louisiane. Par ses apparitions aux côtés de Weezy baby bien sûr, qui ont connu pour sommet Where Da Cash At?, mais encore avant ça chez No Limit au sein des 504 Boyz. Son grand frère c’est quand même Mr. Marcelo. Chouette carrière. C’est pour ça qu’il y a aussi du rap plus sérieux dans les affaires sur This ain’t no mixtape, avec Bun B et Young Chris notamment. Derrière on trouve le duo Monsta Beatz, qui parfois sonnent au moins autant comme les Neptunes que Curren$y ne sonne comme Fabolous.




Tout le long de ses disques Yo Gotti ne fait que de parler de poudre avec sa grosse voix, ce qui fait que c’est assez linéaire en général. Cocaïne Music 2 n’a pas dérogé à la règle mais c’est parce que Drama et lui ont commis l’erreur fatale de ne pas inclure ce truc. Ce truc c’est un morceau qui conserve l’ambiance froide de la musique de Gotti tout en disposant d'un refrain de tube détourné en version cuisine du crack, avec une mélodie jouée au piano pour enfants en bas âge par-dessus, pour un contraste incroyable. En revanche je ne me souviens plus de quoi c’est repris, si vous savez je vous invite à partager la connaissance.


Saturday, April 25, 2009

Liquor Store Mascot



Ce mec ivre mort c’est Playboy Tre. Il vient d’Atlanta, il est très proche de B.o.B. et Bohagon. Après l’excellent Goodbye America sorti l’an dernier, il a encore un très bon street album à donner, vous auriez tort de vous en priver. Cette fois-ci le thème général est son alcoolisme, addiction de famille apparemment, qui a fait de lui un incontournable de ces débits de boisson où un caissier immigré protégé par une cage en plexiglas passe la nuit à glisser des bouteilles dans des sacs en papier marrons. Liquor Store Mascot. Attention ce n’est pas non plus une version rap de l’Assommoir dont on sortirait tous complètement démoralisés après une écoute. A choisir ce serait plutôt à l’image de The Bottle de Gil Scott Heron, judicieusement repris ici.
Puis il est sans doute bon de se limiter à un seul sujet tant Tre’ est bavard, il parle au début, pendant, entre et à la fin des morceaux. Comme il semble extrêmement sympathique c’est une bonne chose, exemple sur Sideways.




Je passe sous silence les trois-quatre morceaux merdiques pour se concentrer sur l’essentiel comme la présence du très talentueux Homebwoi, également dans son entourage. Ils sont sur leur 31 pour célébrer le jour du Seigneur. C’est du ghetto gospel comme dirait Killer Mike, avec qui Playboy Tre partage un héritage Dungeon Family et une forte personnalité de mec pas né de la dernière pluie.


Friday, April 24, 2009

Most Keys Are AUTO-REPEAT

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Afin de brouiller les pistes (et peut être pour laisser une part de mystère au sujet de sa nationalité autrichienne), Alexander Müller a décidé de prendre de multiples pseudonymes au cours de sa carrière dans le monde des musiques électroniques complexes. Si on le connaît à la ville sous le nom de Dj Elin, il s'est aussi produit en tant que Satanic Soul, Stützpunkt Wien 12, U-Cons-E et enfin Auto-Amerikanische Freundschaft. Ces mots me sont tellement inconnus que j'ai été obligé de faire usage de la fonction copier/coller de mon presse papier. C'est sans doute pour cette raison qu'il a décidé de sortir son projet le plus intéressant sous le nom le plus simple à retenir : Auto Repeat. C'est au sein de celui-ci qu'il s'est attelé à faire usage de ses connaissances Jackin' House en les combinant avec une rigueur toute germanique. Son album The Unbearable Lightness Of Autorepeating est sorti en 1998 et regroupe tous les maxis qu'il avait sorti jusqu'alors sous le nom Auto Repeat. Il s'est aussi fait remixer par les légendes Paul Johnson, Dj Sneak, de même que Soundhack sur le classique Auto Disco.




Ce morceau explore à fond les limites du concept fausse-ironie-qui-défonce car il est bâti sur la boucle disco de Born To Be Alive de Patrick Hernandez répétée à l'infinie et triturée de manière nerd et bizarre, de manière à rendre ce morceau acceptable par toute la galaxie SLSK/Torrentech/Resident Advisor remplie de gens nerds et bizarres.


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Vous kiffez ce style inspiré des covers d'IRON MAIDEN




Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais ce morceau me fait penser à certains tools ghetto qui avaient l'habitude de sortir sur Dance Mania dans les années 1990. La construction est similaire à ce genre de house pour mecs pourvus de long balls : une boucle funky, une basse niquée et une voix samplée sur un vieux truc rap pécho lui-aussi sur un vinyle de mauvaise qualité. Sauf qu'au lieu que le rendu pue la libido exaltée d'une soirée entre couilles dans un strip club de Chicago, c'est propre comme un morceau de minimale allemande. Mais c'est autrichien.

Wednesday, April 22, 2009

La Vie De Lève

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C'est tous les jours l'hiver dans les rues de Paris depuis que Joe Lucazz nous expose très clairement ses dièzes. Un an environ après Rencontre Avec J.O.€ , on attendait impatiemment les nouvelles aventures de Gainsbourg en mode Nigguz, le tout sur-imagé et haut en couleur comme les plus beaux billets €uropéens. Sur les faces b américaines les plus cramées du monde, Joe, Cross, Work et Ill racontent leur succès depuis qu'ils vendent des traces de 0.9 aux blancs sans jouer de djembé dans les squares. C'est très bien fait et So Parano permet de donner plus de classe au cocaino rap musique francophone. Je décerne donc cinq Louie Bags à cette mixtape.

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Le rythme et la qualité des sorties Neochrome sont tellement sérieux pour un indépendant que j'espère sincèrement que La Chevalière sera au moins disque d'or pour continuer à vendre des mixtapes de Joe Lucazz et d'Al Kapote à prix ghetto. Donc je ne pourrai que vous encourager à supporter la marque de textile de Yonea.


Tuesday, April 21, 2009

G's & Macaronies

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French Montana c'est les macaronis AVEC le fromage. Le fromage qu'il a amassé avec les ventes de ses DVD Cocaïne City. L'aventure a commencé dans le South Bronx mais il est né au Maroc et apparemment il parle français. D'ailleurs on pourrait croire à une solidarité entre africains vivant le rêve américain quand on voit qu'Akon a été le premier à prendre acte de son buzz en le signant tout récemment sur Konvict. Révélé à nos yeux par la boucherie Coke Wave avec ce filou de Max B (crr crr crr), il revient donc seul mais armé pour Mac WITH Da Cheese, ambiancée par le bruyant Big Mike. C'est très bon, très new-yorkais, très téléchargeable. Le mieux c'est encore de s'écouter le single New York Minute avec un Jada auréolé d'excellentes ventes d'album et un beat à l'arrache qui mélange ambiance Scarface et sample FM à la Heatmakerz.


Sunday, April 19, 2009

Thuggin like it's legal

bousillé

Lil’Boosie crache du feu. J’avoue avoir d’abord connu Webbie, son acolyte de Bâton-Rouge pourtant plus jeune, mais en 2005 il fallait bien peu de temps pour repérer Boosie Bad Azz avec sa voix criarde, sa putain de coupe laser à la Soulja Slim et surtout le fait qu’il soit en featuring sur tous les meilleurs morceaux. Depuis ce temps là, il doit être devenu une idole régionale en Louisianne (si c’était pas déjà le cas avant) et continue de mettre le feu aux poudres. Peu de monde rappe à ce point dans l’urgence et avec autant de violence, Boosie a son univers propre. Dommage qu’il soit essentiellement développé sur mixtape (Da Beginning étant de loin la meilleure à ce jour) puisqu’on doit le plus souvent se contenter d’un rappeur exceptionnel sur des beats pas formidables. Le reste du temps ça flingue simplement comme That River, extrait de Thug Passion la toute dernière.




Soulja Boy n’attendait qu’une seule chose pour clipper son tube: le retour de Gucci Mane. Il aurait été dommage de se priver d’un couplet qui contient plus de fois le mot GUCCI que The Big Lebowski ne contient le mot fuck. GUCCI BAN-DANA


Je ne me fais pas prier pour vous diriger vers le clip encore meilleur de Make The Trap Say Aye, une histoire de chassé-croisé avec des biftons dans des boîtes à pizza.

Friday, April 17, 2009

Chez Dédé

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Qu’importe le degré de pourriture d’un bas morceau, en confiant son remix à Marc Kinchen, vous pouvez être sûr de repartir avec de la bonne bidoche. Au pire, si à défaut de floorfiller, vous vous retrouvez avec un tool bien gras, c’est ça de pris. On pourra toujours le faire griller tranquillos entre un Junior Vasquez et les Salt-n-Pepa.
Appliquant scrupuleusement les méthodes de la filière bovine, MK découpe finement et fait rebondir les pistes vocales pour transformer la viande avariée en steak haché de premier choix. Il arrive aussi que des cargaisons un peu plus fraîches lui soit transmises. Labellisé KMS et grâce à une traçabilité remarquable, je peux vous garantir que Chez Damier nous a fourni là un pure Wagyu élevé en plein air dans les vastes plaines du Midwest américain. Bon appétit.


Sunday, April 12, 2009

Deeper than crap

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À l'heure où les désagréables petits chantres du realness hip-hop de proximité nous jurent que Ricky RAWSS est un affreux personnage (la faute à un très respectable passé de gardien de prison), il était temps de réhabiliter le gros barbu de Miami. Ce n'est pas parce qu'on a servi l'état de Floride engoncé dans un costume beige, que l'on doit être sali par les haters qui voient encore en vous le potentiel bourreau même lorsque parler de coke est votre fond de commerce. Avant de passer pour un défenseur de la juridiction pénitentiaire (comprendre : un connard de droite), j'aimerais rajouter qu'en revanche, Fifty a totalement détruit le peu de crédibilité que possédait encore ce bon vieux Ross en une seule vidéo. Tout n'est pas si facile pour les obèses du rap game.




Voilà donc le premier single de type ALL-STAR GAME du troisième album du faux hustler à barbe. À la vue du nom des participants, on était en mesure de se poser des questions quant à la réussite des opérations. Car si l'on était en 2005 sur un forum français, on en aurait probablement dit qu'il s'agirait d'une combinaison sacrément "fruitée" que celle-ci. Que dalle. C'est la classe intégrale. Tout a l'air lent, les intervenants font le boulot sans se forcer (puisque de toute façon ils ont des revenus supérieurs au PIB de certains pays africains), Kanye est presque bon et le refrain est merveilleux. On notera même quelques notes de saxophone, de quoi ravir les authentiques fans de Miles Davis tout comme ceux de Supertramp.




Deeper Than Rap sort la semaine prochaine, et même si j'émets des doutes quant à la réussite totale de cet album, Ross pourrait bien nous étonner. La vidéo révèle une coupe de barbe toujours aussi marginale, quelques idées de scénario d'une débilité à toute épreuve, et une bonne prod des Runners. Ça a l'air cool.

Wednesday, April 08, 2009

Teddy et les garçons

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Finir mon premier post New Jack Swing en parlant de Puffy n'était pas vraiment un hasard quand on sait où a débuté le "grand mogul" qui aujourd'hui, passe plus de temps à révéler des mantras façon méthode Coué sur Twitter qu'à "faire" faire des hits.
Alors qu'il sortait tout juste de sa business school, partant à la fraîche, découvrir des talents à bonifier dans les rues de Harlem, le jeune Sean Combs se fit remarquer par un des personnages les plus influents de ce quartier, André Harell.
Il commença par faire de ce jeune loup le manager chargé de produire et de promouvoir Jodeci au sein d'un tout nouveau label Rap mais aussi New Jack Swing, Uptown Records. Quelques années et albums multiplatinés plus tard, Diddy était devenu top exécutif de la boite..

IL IRA LOIN CE P'TIT LA!

Le label est alors une des locomotives du New Jack Swing et bien sûr Teddy Riley est de la partie. Il produit de nombreux beats pour ses collègues Jodeci et Mary J. déjà cités mais aussi pour Heavy D, Jeff Redd, Christopher Williams, Finesse & Synquis et Father MC. Il fait par ailleurs partie intégrante du mythique groupe, tête de proue du label, Guy.

Encore une réussite à mettre au crédit de Teddy Riley, mais Guy c'est aussi Aaron Hall considéré à juste titre comme une des plus belles voix du mouvement.

Grand producteur, grande voix, grande chanson donc avec cette version extended (les amateurs de house que je sais nombreux à lire ce blog devraient en apprécier les synthés) de HER, le morceau qui introduit leur deuxième album intitulé, THE FUTURE! Il semblerait que Kanye West l'ait un peu pris au pied de la lettre...




Toujours chez Uptown Records, toujours produit par Teddy Riley et toujours dans cette thématique "un groupe de garçon avec le mot garçon dans son nom mais qui chante des trucs sur les filles": Heavy D and The Boyz.




On reconnait aisément le style de production (notamment au niveau des percussions) que l'on retrouvera deux ans plus tard, sur l'un des albums les plus vendu de l'histoire, Dangerous de Michael Jackson, Teddy Riley étant pour ce projet encore une fois aux commandes.



Tuesday, April 07, 2009

94400 manières de faire des thunes

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A.P est le dernier des 113 à sortir son album, bien longtemps après la vague Princes De La Ville, victoire de la musique, rotation sur Skyrock, le challenge est donc bien là surtout à l'heure ou le rap français de banlieusard ne veut plus regarder derrière lui et a ses "nouvelles" figures déjà bien en place. A.P est ce qu'on appelle un paradoxe. Peut être puisqu'il fait le pont entre deux générations, le gwadada représentant a bien compris que la présence d'un Despo Rutti/Seth Gueko/Sefyu sur un putain de single était indispensable en 2009 mais évoque le doute (et surtout la crainte) lorsque l'on aperçoit la présence d'un artiste qui nous évoque toute une décénie de singles que l'on aimerait effacer de notre jeunesse. Ce chanteur là, inséré en toute impunité au bon milieu du disque vous l'aurez bien deviné, il ne peut s'agir que du reggaeman portant le doux sobriquet de JMi SisSoko .
Malgré ce coup bas, AP a au moins eu la qualité de savoir s'entourer. Frénésik se charge du package et après écoute on peut donc en conclure que Rim-K a à peut près tout fait sur Discret, des textes aux prods. Et c'est d'ailleurs uniquement pour cette raison que je parle de cet album qui n'aurait jamais été aussi bien foutu sans le compère nord africain de Camille Groult.




Sunday, April 05, 2009

Strictly hardcore tracks, like a new jack swing

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Sans ambiguïté, ici, les voix suaves qui émanent des ghettos afro-américains ont bonne presse.

Pas besoin de vous faire l'historique, le New Jack Swing est le genre méconnu le plus connu et reconnu des "experts de forum" rap, et Teddy Riley son "inventeur" est un des producteurs les plus respectés de la scène rap/rn'b/soul moderne...

Toutefois il est important de ne pas se fier aux apparences et le préjugé qui veut qu'il s'agisse d'une musique un peu pd, en opposition au rap plus viril...est mauvais!
Bon OK il y a bien du y avoir quelques baisers dans le cou, des regards coquins échangés, mais le New Jack Swing c'est avant tout un "genre de producteurs" aux dents longues dealant du fun au cœur des 90's grâce à une recette simple, une dose d'héritage soul/funk pour une dose de production urbaines/rap vitaminées.

Un business JUTEUX.

Le bifteck était bon et il fallait le protéger, comme en témoigne cette anecdote fumante qui veut que Q-Tip ai reçu une rouste en règle de la part de Teddy Riley et de ses protégés du moment les Wreckx-N-Effect, suite à une punchline lancée à l'encontre du New Jack Swing par Phife Dawg l'autre membre de A Tribe Called Quest... Qui a dit la honte?
De Wreckx-N- Effect à Blackstreet il n y a qu'un pas que je vous invite à franchir en écoutant ce qui suit.


Certains diront que c'est déjà la fin du New Jack Swing, mais putain quel grower...les préceptes du maitre sont respectés, l'héritage soul/funk est bien là... avec la ré-interprétation du hit majeur de George Clinton Atomic Dog présent à la fois dans ce fantastique refrain, hymne aux instincts primaires du mâle bien constitué, mais aussi dans la ligne de basse non moins folle... le tout souligné par les percussions uptempo ultra présentes et inspirées par les cousins rappeurs (Erick Sermon crédité comme co-producteur confirme cela.)

Ironie de l'histoire ATCQ avait posé sur le même sample deux années plus tôt!

Voilà donc un morceau qui a compté dans les années 90 et il n'en fallait pas moins pour que Diddy aka P.TWITTY, le mec le plus 90's du bizz, ne le recycle en 2003 pour relancer la mamy-diva Mary J Blige. Un morceau, Love @ first sight qui donne lieu à un de ces clips badboyghettofabulous que l'on aime tant!

Saturday, April 04, 2009

YUP





On connaît Ballgreezy pour son petit tube, pas son collègue du comté 305 du Sunshine State appelé Yung TAZ, mais les noms des rappeurs de Floride on s’en tamponne. En général leurs prestations sur les tapes jook de Purfiya servent surtout à faire passer le temps, un peu comme les conseils business donnés par le manager local TJ Chapman sur son twitter. Avec YUP ils ont récupéré une belle production de CP Hollywood, mec bien installé chez Slip N Slide le gros label rap de Miami. C’est une déclinaison moins électronique et légèrement west coast de la vibe music, toujours aussi cool. Ce style revient à point nommé, d’ailleurs demain il fait beau à Miami et à Paris apparemment.


la salade, la salade khouya!




Qui s’attendait à voir Nessbeal en clown hyper triste raconter des salades sur Day N Nite et réussir un bon clip de défoncé? Complètement enfumé. Vodka-redbull, ce soir tu «voles comme une libellule» (?!).