Friday, April 24, 2009

Most Keys Are AUTO-REPEAT

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Afin de brouiller les pistes (et peut être pour laisser une part de mystère au sujet de sa nationalité autrichienne), Alexander Müller a décidé de prendre de multiples pseudonymes au cours de sa carrière dans le monde des musiques électroniques complexes. Si on le connaît à la ville sous le nom de Dj Elin, il s'est aussi produit en tant que Satanic Soul, Stützpunkt Wien 12, U-Cons-E et enfin Auto-Amerikanische Freundschaft. Ces mots me sont tellement inconnus que j'ai été obligé de faire usage de la fonction copier/coller de mon presse papier. C'est sans doute pour cette raison qu'il a décidé de sortir son projet le plus intéressant sous le nom le plus simple à retenir : Auto Repeat. C'est au sein de celui-ci qu'il s'est attelé à faire usage de ses connaissances Jackin' House en les combinant avec une rigueur toute germanique. Son album The Unbearable Lightness Of Autorepeating est sorti en 1998 et regroupe tous les maxis qu'il avait sorti jusqu'alors sous le nom Auto Repeat. Il s'est aussi fait remixer par les légendes Paul Johnson, Dj Sneak, de même que Soundhack sur le classique Auto Disco.




Ce morceau explore à fond les limites du concept fausse-ironie-qui-défonce car il est bâti sur la boucle disco de Born To Be Alive de Patrick Hernandez répétée à l'infinie et triturée de manière nerd et bizarre, de manière à rendre ce morceau acceptable par toute la galaxie SLSK/Torrentech/Resident Advisor remplie de gens nerds et bizarres.


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Vous kiffez ce style inspiré des covers d'IRON MAIDEN




Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais ce morceau me fait penser à certains tools ghetto qui avaient l'habitude de sortir sur Dance Mania dans les années 1990. La construction est similaire à ce genre de house pour mecs pourvus de long balls : une boucle funky, une basse niquée et une voix samplée sur un vieux truc rap pécho lui-aussi sur un vinyle de mauvaise qualité. Sauf qu'au lieu que le rendu pue la libido exaltée d'une soirée entre couilles dans un strip club de Chicago, c'est propre comme un morceau de minimale allemande. Mais c'est autrichien.

12 comments:

Circle Jerks said...

ça défonce ouais. il a inventé le son soundhack cinq ans avant lui.

pépi plane said...

comme d'hab bon choix mais putain bossez vos textes bande de con:/
c'est affreux la
zéro sur vingt en dissertation

loukéké said...

tageule toi pépin

Pépin Le bref said...

Ouais pépite, t'as l'air à l'ouest un peu. Ou tu sais pas trop lire peut être.

Ymee said...

★★★★

Anonymous said...

Il connait ses classiques l'autrichien : la boucle disco de Patrice Hernandez et le mythique Sylvester sur auto disco.

LOTO LOCAL EN SALLE said...

Ne vous spécialiseriez-vous pas dans la musique qui officie aux mariages au Baden-Würtemberg par hasard ? Patrick Hernandez c'est un classique merdique, dieu merci je ne dois pas être assez nerd pour pouvoir accepter cette merde remaniée, allez salut hein.

Anonymous said...

le remix de sneak donne une autre ampleur à needle damage.

kid kloker said...

Voilà le remix de Sneak pour ceux qui veulent :
http://www.zshare.net/audio/59172829ccab6edd/

Anonymous said...

Excellent post! le remix de sneak defonce

S. Santoyo said...

C'est trop nerdy de demander d'où vient le vocal ? J'entends "put the needle on the record"...

Anonymous said...

8==D(__(__)