Saturday, September 27, 2008

Krach

balise image



Un album de Z-Ro réussi est un album sans surprise. Entendre Joseph chantonner sur TOUS les refrains, relater de la mort, des baby mamas et des activités lucratives peu scrupuleuses avec cette sensibilité si particulière propre au roi du ghetto, se faire bercer par cette voix de caillou sur des mélodies cheaps, Crack l'album ravira Houston et ses alentours.



En grande forme et certainement déçu de ne pas avoir été canonisé par Houston comme son partenaire Trae (ne pas louper la Saint Trae le 22 juillet, parts de pizza offertes par le rappeur), Z-Ro remet le couvert recdi après It Is What It Is.

Ro reste fidèle à lui même et continue à inviter ses khos de H-Town résidents, mis à part Mike Dean absent on retrouve les producteurs Mr Lee/Bigg Tyme/Tone Capone sur le cd. Comme d'hab'. Houston toujours, Slim Thug/Lil Keke/Paul Wall rappent aux côtés de Joseph. Mais un album de Z-Ro ne s'écoute de toute manière pas pour ses invités. Encore que la participation de Thugga est sacrément cool, que l'on se sent toujours concerné lorsque les rappeurs évoquent leur problème de téléphonie et surtout lorsque Z-Ro commence par faire une variante un peu moins tragique de :
balise image I don't need no help my nigga, I can do bad on my own... And I don't need no company lil mama stop ringin my cellular phone.... balise image




Bref, Du Z-ro pendant une heure avec autant de classe que sur Throwed:


Wednesday, September 24, 2008

Temporisation

balise image

Aujourd'hui je propose de calmer le jeu. De mettre le pied sur le ballon. Des fois on parle aussi de temporisation pour désigner une période d'accalmie maitrisée entre deux phases portées vers l'offensive.
Cet homme, qui fait mine d'attendre un taxi sur son flycase, c'est le pape de la deep house, c'est Kerri Chandler, et il va jouer un rôle important dans la conservation du ballon. Un peu plus bas, on parlera de Prompt sans complémentarité, mais aux qualités évidentes.




Kerri Chandler a donc sorti un nouvel album. En temps normal, ce genre de sortie me filerait sous les yeux comme les pages golf à la fin de l'Equipe, mais cette fois, le Kerri a décidé de tendre la main aux nerds avec un titre hmm, je ne dirais pas "aguicheur", mais disons un titre qui donne envie de se poser des questions.

Ça s'appelle Computer Games, ça à une intro en japonais, et ça comporte quelques entractes à base de pistolet laser. Les vrais morceaux ne sont pas trop relou, voire même brillants pour deux d'entre eux. "Locked out" doit ressembler à peu près à un track d'Arpanet s'il faisait de la deep house. Mais surtout le tropical "Fortran", étonnant et intemporel. Sur celui-ci il se permet même d'utiliser un synthétiseur vocal pour tenter de faire passer un message, peut être à la gloire de ce langage de programmation encore très répandu aujourd'hui. De source sûre, je peux vous confier que le Fortran est utilisé par la NASA.
A noter que de beaux remix d'Argy de ce même morceau viennent de tomber, à l'instant, mais dans un style moins déconneur.




Déconneur, l'espagnol Prompt à l'air de faire parti de cette catégorie. Il fait des maxis avec pour thèmes des animaux. Malgré tout, il faut être plutôt imaginatif pour saisir l'analogie, ou alors, hum, vous voyez. Mais sous sa carapace, Manuel Fernandez se révèle en fait être un mec super sensible.
Il est déjà l'auteur d'un bon gros tube "evolve", où il essaye de reproduire une ligne de basse avec sa bouche. Cette fois, c'est un remix pour un certain Roman Shelepanov dont l'original fait penser à ces trucs tech house progressive interminable d'il y a 5 ans à la sauce Yoshitoshi. Prompt vient apporter son minimalisme avec ses pincettes pour une précision optimale.

Monday, September 22, 2008

Mafia, mafia, bitch I'm in the mafia

balise image


Bienvenue en enfer à tous les damnés, voilà une version achevée de ce morceau qui ouvrait Prime Minister. Il commence tout feu tout flamme, un peu comme une pochette des Hot Boys ou comme quand KFC fait de la pub pour un truc épicé. La production est une version south du rap carmina burana initié par le Dipset et Young Jeezy l'honore avec ce couplet mythique qui donne envie de dire mafia dans toutes les phrases comme les deux têtes brûlées dans Gomorrha. Des rêves sombres d’accord, mais on l’entend aussi témoigner son goût plus que prononcé pour la couleur noire qu’il ne quitte jamais. C’est son esthétique, notamment affichée de la manière la plus extrême possible dans le magnifique clip de Go Getta. Ce morceau est pour le deuxième album de USDA, d'où la présence d'intervenants nommés Boo Rossini et l'absence de Slick Pulla, FREE SLICK PULLA.




Ceci dit, le trappeur à sauver d'urgence c'est évidemment Gucci Mane. Ok on en parle souvent mais c’est peut-être la dernière fois avant longtemps. Comment Radric Davis pouvait-il effectuer 600 heures de travaux d'intérêt général alors qu'il s'est fixé la mission plus noble encore de sortir une bonne mixtape par semaine? D'ailleurs, juste avant ce regrettable incident il a lâché une très bonne Gangsta Grillz avec Drama, intitulée The Movie. Le street album Gucci Sosa était un peu le summum de sa collaboration avec son alter ego producteur Zaytoven, là c’est pareil mais avec Drumma Boy qui est un habitué des albums de Gucci Mane et un docteur en trap tueries. Bref écoutez là et savourez.


LIBEREZ GUCCI MANE

balise image

Saturday, September 20, 2008

Sittin on top of the world



T.I. et Ludacris crachent du feu en ce moment et cette fois c'est pour réussir un morceau résolument positif avec la grosse confiance. Pour rester complétement Altanta c'est le jeune B.o.B. qui installe la bonne humeur sur le refrain, cool de le retrouver là. Ca devrait augmenter son exposition même s'il faut reconnaître qu'il s'est pas mal dispersé en 2008 contrairement à l'année précédente ou c'était banger sur banger. Le casting de producteur est un avantage indéniable des albums de T.I., surtout que DJ Toomp le producteur attitré de Grand Hustle se glisse un peu partout et rate rarement la cible.



T-Pain s'emploie à sortir un deuxième super single avec un autre super rappeur, Luda est invité par ici aussi. Teddy Penderazdoun est quand même incroyable et je ne dis pas ça parce qu'il dit posséder des centaines de chapeaux haut de forme. Ecoutez le s'inquiéter de se faire chopped & screwed par des meufs. C'est bien à tellement de niveaux. Tout le monde lui a emprunté son "truc" mais il reste le meilleur dans l'exercice, Three Ringz sera bien.


Friday, September 19, 2008

Pretzel day : D

balise image



Oui, tout à fait, j'ai la ferme intention de vous faire télécharger consciemment un morceau de Joey Negro. Et même un morceau DE Joey Negro, sous son vrai nom, remixé PAR Joey Negro. Il va falloir temporairement mettre de côté tous les aprioris comme quoi Joey s'était enfermé dans une lucrative soulfoul house avec plein de nana qui chantonnent.
Ici Joey est seul face à son destin et ce Mucho Macho est simplement fabuleux. Ça reste super accessible mais il y a des synthés italo disco géniaux qui font penser à plein de morceau space-disco. C'est un peu le genre de truc qui donnerait envie de se farcir toute la discographie de son label Z Records pour voir si on a rien oublié en route.




Les Bingo Players sont hollandais et ils ne font aucun effort pour se démarquer de leurs compatriotes résidant le plat pays (Laidback Luke, Bart B More). Visiblement, ils ont même sorti un truc sur Strictly Rhythm, une grosse daubasse. Remarquez, SR n'a de mythique plus que le nom.
Là ils sortent "get up" avec des remix de Bart B More et Diplo et permettez-moi de dire que ce n'est pas tout à fait la même mayonnaise. Enfin surtout pour le DJ de Philly qui signe pour l'occasion un de ses remix les plus vénèr. J'ai même hésité 30 secondes à refiler la version toute crade qui circule depuis un mois. Je me suis dis que ça renforçait un peu plus le côté gh£tto déjà bien insufflé par l'orientation baltimorel house gougoule du remix.

Thursday, September 18, 2008

Sound Sweat

balise image

On nous a bien fait passé le message: «m_n_m_l» est devenu un gros mot! Alors les DeE JaYz se mettent vite aux edit disco et ressortent leurs vinyls deep house du placard. Soundhack, lui, s’en bas les steaks de ces histoires, c’est son créneau depuis 10 ans et il fait ça comme personne.
Son 4eme maxi sous le nom Soundstream en profite même pour achever enfin toute ambiguïté entre les deux entités de Frank Timm. Hack le boucher ne fait plus la moindre incursion sur les plates bandes de Stream le magicien. Sa formule du minimum de moyen pour un maximum d’effet est entièrement dévouée à un son deep/dub/soul amorcé par son excellent remix de Rhythm & Sound en 2006 et prolongé cet été par celui de Prosumer & Murat Tepeli.


Très loin des standards radio / hype machine en vigueur habituellement, je suis étonné de trouver quelque chose de « bloggable » sur cet EP. Le vocal et les filtres y sont pour quelque chose mais c’est bien ce sample de trompette bouclé jusqu'à la corde qui fait le gros boulot. Dans ses autres diez, doit sans doute y avoir une place pour le shamanisme ou maraboutisme car ce truc est l’outro parfaite d’une compile qui s’appellerai ‘‘House d’amour’’<3.


C’est travaux manuels cet après-midi à l’école Hardwax de Berlin. Le petit Frank a choisi l’atelier bâton de pluie. Un tube en carton, un rouleau de papier crépon et une poignée de riz plus tard, ça fini en tool dévastateur avec une bass qui transpire.

Monday, September 15, 2008

Georgia Muscle

balise image


Le dernier soliste respectable des Boyz N Da Hood est en route pour le second album. Après The Recession la barre est peut être trop haute pour Jody, d'autant que le premier m'avait laissé un sale souvenir, dans le style Jazze Phae qui détruit un mythe précoce du gangstarism, à l'époque on y avait tous cru :-/ . Ceci dit on continue de supporter Jody Breeze et son flow toujours impec de mec qui ne vend pas la lavande.
Vous commencez à nous connaitre par balise image, il fallait qu'on vous mette la collaboration avec Gucci Sosa Gucci Hyaannnnnnnn. La paternité du morceau est, il me semble, attribuable à Gorilla Zoe, mais bon.



Même si le momentum du Dirty South en tant que musique de club pour blanc becs est loin derrière nous, les projets de l'équipe Dem Franchize Boyz continueront d'être téléchargés, notés sur 10 scredi sur le nom du fichier, et repertoriés dans un dossier à côté d'un gros Planet Trappes de Fouiny Baby sur le disque dur de Telefuss.
c'est au tour de Pimpin' d'y aller de sa mixtape. Le sud c'est sale, c'est ça qu'on aime, les tapes de ving cinq boucheries mal mixées avec une qualité de merde qui flirtent entre le lo-fi 4 pistes de nerd et le rap menaçant parfait pour un drive-by.



Scrappy a sorti un album incognito cette année, c'est triste pour un mec qui dépensait le budget de Terminator II dans ses clips avec Lil Jon il n'y a pas si longtemps. Désormais libre de tout mouvement et décidé à reconquérir son public à base de sorties aux titres "élaborés", L'album de rue The Art Of Hustlin' And Grindin arrive un petit peu avant l'album d'intérieur The Grustle. Le crunk est passé à la trap et entre les sons sous G-Unit on retrouve un petit Okay-kay-kay en guise d'au revoir aussi beau qu'une descente aux flambeaux. Bye Bye Scrappy.


Sunday, September 14, 2008

Turquerie

balise image




Vous savez, il y a des gens qui disent que la musique d'un artiste reflète ses divers traits comportementaux. Je crois même que des chercheurs à Toulouse II ont fait des thèses là dessus. C'est hyper sérieux.

Il serait sympa de porter cette étude sur le tout dernier maxi de Action Man. Ou devrais-je dire, le tout dernier maxi de Action Man aka Count Of Monte Cristal aka Herve aka The Things aka Tomorrow People aka Voodoo Chilli aka The Young Lovers. Ca en fait une ribambelle d'identités et je suis sûr qu'on peut déjà en déduire des choses sur Joshua Harvey rien qu'avec ça.

Le truc s'appelle Stamina, et son auteur semble être un mec à problèmes. Ou alors un type un peu "fada"comme on dit encore dans certaines régions. La question est de savoir jusqu'où AM est capable de repousser les limites de la, hum, fidget house. A voir sa façon de célébrer ses victoires, il semble que le mec soit plus atteint que prévu.


balise image


Reste que cette 4éme sortie sur son label Cheap Thrills défonce totalement et que les trois morceaux dessus sont trois k4rnages assez dantesques. Des gens ont donnés une appellation à ce genre de trucs, ils disent "turquerie", sans rien devant.

C'est complètement turquerie.

Friday, September 12, 2008

Je vouzou je vouzou vous aime



L’album de Grip Plyaz est une nouvelle occasion de parler de ce zig et de cette scène marginale d’Atlanta, déjà évoqués ici. Bien que certains visuels/blazes/styles vestimentaires allument les voyants //!attention rap de hipsters!\\ ça vaut le coup. Project Ho est par exemple un morceau club bien cool qui perpétue la tradition du rap un gars, une fille (le meilleur dialogue de ce type étant évidemment Project Pat vs La Chat). Il existe un remix baltimore par Debonair Samir, qui se trouve être le DJ de Grip Plyaz.


Dans le cas d’Hollyweerd on sent les fans d’Outkast qui veulent sonner différent. Sur certains morceaux ça donne des prises de risques payantes niveau production, sur d’autres ça donne du n’importe quoi, c’est la loi. Pour s’en apercevoir, leur mixtape Edible Phat tient bien la route en dépit d’un casting un peu okayplayer sur les bords. La collaboration Members Only est un morceau qui a la classe parce que d’une il suit la tendance des morceaux floridiens rapides avec des nappes futuristes et de deux il sample l’intemporel Numbers de Kraftwerk (comme les Ultramagnetic MC’s patrons du style ou Ashanti sur ce truc jamais sorti à ma grande déception).

Wednesday, September 10, 2008

Finally it has happened !

balise image
Finally it has happened to me right in front of my face
My feelings can't describe it
Finally it has happened to me right in front of my face and
I just can not hide it


Je suis tellement ému à l'idée même de poster ce morceau/remix de toute beauté, qu'il va falloir que je vous parle de ma vie avant.
Il s'est passé quelque chose en moi au sortir de la maternelle et de mon ère Michael Jackson. J'avais compris que le monde de la musique ne se résumait pas qu'au maître de l'univers gris (beige ?) à cheveux souples. J'étais enfin devenu mature et prêt à affronter les terribles assauts de la vie.

1991 > > > Cece Peniston / Finally > > > découverte de la VRAIE musique grâce à divers médias spécialisés tels que les compilations Dance Machine, La Plus Grande Discothèque du Monde ou encore le Hit Machine des Frères Noël.

Meeting Mr. Right, the man of my dreams
The one who shows me true love (or at least it seems)
With brown cocoa skin and curly black hair
It's just the way he looks at me that gentle loving stare

Plus qu'une démonstration de lyrics plus efféminés qu'Etienne Daho, ce morceau demeure un témoignage de ces belles années où le RNB et la House ne faisaient qu'un. On avait le droit d'être une fille hétérosexuelle dans la House de cette époque, on pouvait même faire de vraies chansons honnêtes à 120 Bpm sans pour autant tomber dans la deep-house merdique aux relents tropicaux.

Finally you've come along
The way I feel about you,
It just can't be wrong
If you only knew the way I feel about you
I just can't describe it

Dix-sept ans plus tard, alors que ce classique disco/house/New Jack est devenu ce qu'on sait (morceau pour mariage, hymne gay ironique, générique de série T.V teenage, B.O d'un film homo australien - que des trucs plutôt cool, en fait), le très buzzé Bart B More se risque à en faire un remix. Alors qu'avec beaucoup de cynisme mal placé j'aurais aimé défoncé cette initiative, eh bien je suis baisé. Parce que les filtres vulgaires sont très bien utilisés, qu'il a conservé le piano et qu'il doit y avoir à peu près 3 minutes de ce refrain que j'aime chantonner quand personne n'est à côté de moi.

Finally it has happened to me right in front of my face
My feelings can't describe it
Finally it has happened to me right in front of my face and
I just can not hide it


CeCe Peniston - Finally
(Bart B More Remix)

Friday, September 05, 2008

Rich people are crazy, i try to go delirious

balise image

"Back by blockular demand"! Slim Thug et ses Boss Hogg Outlaws reviennent avec un jeu de mot un peu tordu mais plein de bon sens.

Dégouté par une maison de disque qui repoussait sans cesse son album, Thugga a décidé d’arrêter les frais, pour finir le travail en indé et se focaliser sur son crew de hors la loi. Bonne stratégie qui a fait sa fortune dans les années 2000 avec ses mixtapes et celles des Boyz N Blue vendues à tour de coffres. La mauvaise tactique, aura été de virer Sir Daily du groupe sans explication. C’est con, son statut d’hypothétique troisième homme ne se vérifiera pas!
Slim Bolt et Killa Powell tracent seul devant...
Bonne nouvelle toutefois, le secret le mieux gardé de H-Town aka Mr Lee continue la distribution de patates dans ce second service. Pour ceux qui ne savent pas, les prods de chunk up the deuce , you’re everything et wood grain wheel c’était lui.



If you don’t work you don’t eat you don’t grind you don’t shine !
Cette pensée pleine de sagesse que nous a laissée Mike Jones avant de se faire par Trae, a semble t-il bien été médité par les BHO. Ils nous sortent le coup du junkie en manque de sa do$e. C’est cool et trop facile. Un peu comme faire des instrus magnifiques avec des samples de violon...J’achète tout de suite.



Houston, c’est cette ville magique où tu risques moins de chopper une pneumonie dans un cabriolet en janvier qu’une OD de sirop pour la toux devant le Oprah Winfrey show.
Le G-Code de la route s’en est d’ailleurs très bien accommodé: conduite au pas, tresses au vent et coffre relevé sont plus que conseillés. Le premier single, respectant à la lettre ces 3 commandements de la ride texane, il fallait un deuxième morceau pour aborder le sujet dégoulinant de la carrosserie. Apple ou cranberry peu importe, du moment que ça reste glossy comme de la jelly.



Je sais pas pourquoi Slim Thug est si revanchard, il est ‘’de retour’’ tout le temps! Sans doute quelques choses à prouver ou un truc comme ça. Devin, le mec se prend moins la tête, un petit refrain à tuer et hop à la maison. Dre c’est encore autre chose, on le croit parti tranquille à Hawai, mais revient avec ce beat monstre dans ses bagages. Ca boss dur quoi ^^

PS : C'est un peu vieux, mais si vous avez toujours voulu savoir à quoi ressemble un BBQ en mode ‘’serpent autour du cou’’, apprendre à bien mélanger le purple stuff et comprendre pourquoi DJ Screw est une légende, aller voir cet excellent docu bien nommé Screwed in Houston.

Wednesday, September 03, 2008

Remember the good time, don't you want some more ?

balise image





On connait bien le Blake Baxter qui murmure des trucs, la plupart du temps bien cochon, comme seul les mecs de Detroit et Chicago savent le faire (Sexuality, fuck you up). On connait aussi le Blake Baxter des annèes 2000 qui copine avec la scène européenne et qui s'est manifestement assagi. En revanche, on a moins tendance à évoquer le côté brute épaisse de l'ami Blakou.

Il faut reconnaitre qu'on l'a rarement vu autant en pétard que sur Ghost et même ses tracks les plus véners ne sont que des comptines pour fillettes à côté de la violence inouï de ce truc. Sorti à l'origine en 1991 sur Tresor (avec qui il va tisser des liens privilégiés), le morceau ressort quelques années plus tard agrémenté de remix dégueux et d'un, hum, RADIO EDIT, au cas où une radio un peu suicidaire (ou de bon goût) voudrait s'y mettre.

Si le morceau se dénomme Ghost, ce n'est évidement pas pour que je poste cette magnifique illustration de costume de fantôme, mais parce qu'il y a une sorte de clavier r4ve qui secoue hyper bien et qui fou assez les boules. Ya aussi tout ce qu'il faut pour lui coller l'étiquette de morceau épique, de morceau complètement

BLAKE BUSTER
JAMES BLAKE BUSTER
JAMES BLAKE SILBUSTER STALLONE.

Monday, September 01, 2008

En Direct D'Hamsterdam

balise image





Les Young D Boyz ont écrit l'histoire du Vallejo des années 90, un vaste supermarché de la came plutôt dans le style Lidl que Fauchon ou Hédiard. Normal que Matty Wack, B-Bop et Khadaffi y vendent de la cocaine as usual. Be-Bop (présent sur Sick Wid It Umbrella - The Machine) étant au ballon en 1994 on retrouve principalement Tony Francis "Matty Wack" et Khadaffi sur ce petit bijou de gangsta rap qu'est Straight Game. Jouez-vous la scène de Menace II Society où Samuel Jackson va sortir le brelique sur fond de funk pendant une heure et vous aurez un aperçu correct de l'album.

Vallejo oblige, vous vous dites que Khayree a évidemment son rôle dans la production de cette merveille. Coup de bol Khayree est présent sur le disque mais rien n'est évident dans cette cité.
Trois fois plus ghetto qu'une ville classique des Etats-Unis, cette bourgade de l'Ouest était à l'époque coupée entre le Crestside (Young Black Brotha), le Southside (Young D Boyz) et le Hillside (Sick Wid It). Pas mal pour une ville de 100 000 habitants. Résultat: Mac Dre se fait buter, l'entourage de Young Lay se fait massacrer et on évitera donc de parler d'U*N*I*T*E malgré les efforts d'E-40 pour rassembler la ville.

Cette putain de guéguerre aura peut être poussé à une vraie émulation puisque tous ces albums sont devenus des classiques aujourd'hui. C'est le cas de Straight Game même si l'on en parle étrangement beaucoup moins que les sorties Young Black Brotha.