Thursday, November 27, 2008

South Africa bon batard

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Qu'est ce qui fait que Mujava est le truc dont on parle le plus en ce moment sur l'internet (à égalité avec le mec qui se suicide sur un chat)? Parce que quand on regarde de plus prêt. Ok le mec est renoi et vient d'Afrique du Sud. Il a pas une thune et a probablement le SIDA. Mais il y a des gens à Chicago, ils jouent dans ce registre depuis bien plus longtemps.
Ça fait même 20 ans, et la plupart sont toujours aussi pauvres et tentent vainement aujourd'hui d'expliquer à leur jeune descendance certains titres de morceaux compromettants. Au moins, Mujava, il se fait pas chier, il se réserve bien de partager ses messages.

Des remix de Sinden et Radioclit viennent de sortir (les noms sont inversés sur Juno). Les deux sur-défoncent. La version des Radioclit est un appel au rassemblent des peuples. Il y a des jeunes femmes qui frappent simultanément dans leurs mains pour accueillir cette bonne nouvelle. Sinden lui, il est plutôt du genre puissant. Il a compris que ce qu'il manquait à Township funk, c'est avant tout un gros kick d'enculé.

Monday, November 24, 2008

Comme un singe Bonobo - Booba 0.9

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Salut toi ^^


0.9 sort aujourd'hui, tout le monde l'a depuis une semaine, et déjà les nerds francophones n'hésitent pas à balancer leurs avis experts sur toutes les messages boards de la toile. On a donc décidé nous aussi de nous coller au douloureux exercice du report, avec une objectivité à en faire pâlir les sites internet Hip-Hop les plus respectueux du travail journalistique. On donne notre avis morceau par morceau, non sans PASSION, parce que l'on pense (à raison) que Booba est le rapper français le plus important de tous les temps.

1. Intro - Aucun intérêt. On pourrait reconnaître une tentative d'évocation de la "tension", mais on dirait juste un après-midi pluvieux en Seine et Marne.

2. Izi Monnaie - Excellent morceau. Plein d'ingrédients biens, pas de refrain, référence à The Wire et au bicarbonate de soude. On dirait un morceau de Temps Mort écrit par un mec qui croit en l'égalité du système capitaliste.

3. B2OBA - Au début je trouvais ce morceau faible, enfin, bien plus faible que Garde La Peche qui était aussi le premier single sur Ouest Side. Le clip aussi était ridicule, j'ai même cru que l'album allait être catastrophique à cause de tout ça. Et puis en fait, c'est un morceau qu'il me plaît de réécouter de temps en temps maintenant que le doute à propos de l'album s'est dissipé.

4. Illégal - Le "Boulbi" du nouvel album. La prod d'Animal Sons pompe de manière abusée les trucs Strip-Club du sud à la Wes Fif, Booba pompe l'autotune, il chante mais c'est viril, c'est beau, c'est parfait.

5. Garcimore - Le morceau était déjà sorti sur Autopsie Volume 2, donc tout le monde sait à quel point il est complètement génial. C'est la représentation parfaite du "style Booba", à tel point que si un autre mec s'aventurait à rapper dessus, on aurait envie de s'exclamer "c'est style du Booba !" avant de taper du pied par terre pour signifier son mécontentement. PS : ce morceau ne contient aucune once de finesse.


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6. Izi Life Feat. 92i - Bon morceau mais apparition navrante des deux membres du 92i encore affiliés à Booba. Peut être que c'est à cause de l'autotune, peut être qu'ils ne croient pas plus que ça à la notion de chant, peut être aussi que c'est juste parce qu'il s'agit de deux grosses cailleras qui sont condamnées à se satisfaire d'une esthétique ultra-violente pour pouvoir être crédibles. Booba enterre Mala et Brams 30 fois, l'instru déboite.


7. Salade Tomates Oignons Feat. Djé - Voltask a déjà tout dit dans le post juste en dessous. La présence de Djé est aussi indispensable que l'existence de Sage Francis, tout le reste est parfait. Le refrain est trop "le Booba d'avant", quand il faisait peur aux ados et qu'il faisait moins de musculation.


8. Bad Boy Street Feat. DeMarco - Pourquoi on a l'impression que Booba rivalise d'idées dès qu'il s'agit de se trouver des nouveaux amis tout pourris. Dans la catégorie "Bollos pote avec Booba", je cherche une pipe de type RnB : voilà DeMarco, chanteur émérite issu du cercle des mecs qui viennent du ragga. Horrible. Mais sinon, le morceau est bien.

9. Game Over - Comme je ne trouve pas de qualificatifs assez forts pour vous faire part de mon enthousiasme pour ce morceau, je vais faire dans le simple. Simplement trois phases qui justifient le fait que de vieux idéalistes de la NRF l'aient comparé à Louis-Ferdinand Céline. "J'redonne le sourire aux michetons et aux concessionnaires"; "Tellement de diamants sur ma montre, je ne sais plus quelle heure il est"; "B2O, qu'est-ce que tu nous racontes de beau ? - J'ai toujours envie de baiser comme un singe Bonobo". À part ça, tout le reste du morceau confirme la savante idée que j'ai eue le jour où, alors petit garçon, je me suis décidé à écouter du rap.

10. Soldats Feat. Naadéi - J'aurais dit qu'il s'agissait aussi d'une tuerie, si un petit démon sinistre en moi ne m'obligeait pas à signaler que l'instru pompe beaucoup trop What U Know de T.I et que la diva RnB au refrain est tellement chiante qu'elle me fait penser à Assia.


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Toujours dans les bons coups ^^


11. RAS - Oulalah. Booba autotuné, je veux bien, mais quand ça ressemble à un inédit de Tribal Jam, c'est tout de suite moins alléchant. Puis l'instru me fait vraiment trop penser à des trucs tels que Merlin L'Enchanteur, les jeux de cartes et les dragons.

12. Pourvu Qu' Elles M' Aiment - Oulalalalah. Booba suave, je veux bien, mais quand ça ressemble à une énorme merde de ce calibre, c'est tout de suite moins alléchant. Puis l'instru me fait penser à Zaho, au concept de "nouveau français" et aux dix dernières années du RnB français.

13. Marche Ou Crève - Morceau cool, avec la plus bonne vanne de l'album : "J'suis international, t'es number one à Auxerre". Le refrain avec les petits synthés furtifs qui s'emballent comme en CE2, pas mal aussi.

14. 0.9 - "Habitude malicieuse chez Booba, nous voilà en présence d'un morceau mélancolique de clôture. Pas de refrain comme pour mieux mettre en relief ses paroles pleines d'une dépression à demi-mot, une longue introspection qui nous perd dans les recoins les plus sombres de l'âme du seul rapper français qui a quelque chose à dire à demi-mot. Un morceau définitif." Olivier Cahin-Caha

C'est terrible d'achever un si joli post de cette façon ironique, mais parfois la folie littéraire prend le pas sur la rationalité critique et alors le commentateur du présent se change en nouvelliste.
Toutefois, s'il fallait en tirer une conclusion, sachez qu'il faut que vous achetiez cet album. Supportez les mecs riches et arrogants qui font des albums avec seulement deux morceaux tout pourris. Et n'écoutez pas ces connards de nerds.

Friday, November 21, 2008

Distribution des bons points

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Le meilleur morceau du nouveau E-40 a déjà été évoqué ici mais il y a quelques autres gros tracks dans le Ball Street Journal. Il faut simplement du discernement comme quand on lit le journal de Rupert Murdoch. Avec The Ambassador il parvient à égaler la fabuleuse intro de My Ghetto Report Card. C’est exactement le même style, et l’oncle 40 Water est à bloc pour aller chercher son «gouda». En revanche on doit la jouer Alberto Tomba dans le reste de l’album pour slalomer entre des trucs radio friendly qui passeront même pas en radio. Les productions sont pas aussi impressionnantes que d’habitude chez Sick Wid It mais E-Fonzarelli est balèze.





Ludacris balèze aussi, ça s’est vu sur The Preview, ça s’entend encore sur Theater Of The Mind, une belle réussite. Hollywood a dû lui donner la science du casting car c’est mieux calibré que d’habitude, entre le single cool One More Drink, les bons services rendus par Don Cannon et les machines de guerre Wish You Would et Last Of A Dying Breed. Ce dernier morceau à l’avantage d’associer Lil’Wayne sous son meilleur jour, très impliqué, rapide comme un Gremlin, sans autotune.





Booba régale tous les deux ans environ, histoire qu’on ait de temps en temps l’impression que si tout le monde parle d’un disque français c’est qu’il le mérite largement. Salade Tomates Oignons, avec un titre aussi bien il faut assurer: B2O au top de sa technique, de l’écriture aussi, MC je t’encule en chantant do ré mi fa sol la so do mi. Reste juste un pauvre mec écrabouillé entre deux couplets, pour représenter les featurings faiblards, le talon d’Achille de 0.9. C’est dur de soutenir la comparaison aussi.

Wednesday, November 19, 2008

Niggas Need To Ketchup

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Premier post d'une série dédiée à nos amis les Trap Rappeurs, puisque non nous n'arrêtons pas de télécharger intégralement tout ce qui sort depuis l'incarcération de Gucci Mane. A écouter exclusivement en direct de la cuisine.

En guise d'introduction, Big Stacks (avec un, deux ou trois S à la fin, au choix) qui, comme beaucoup de ses compères, a sorti énormément de mixtapes, le tout sans talent aucun , sans véritable tube, juste de la bonne zizique pour passer le temps pendant que l'on fait des mélanges à base de bicarbonate de soude. Et bizarrement c'est bien quand même.

Le morceau qui arrive est vener et vient de sa dernière tape sortie avec Dutty Laundry (Dutty Laundry The Game!!), un grand habitué du genre. Pas le typique son de la trap pour une fois, ça aurait pu limite être produit par Dj Paul et rappé par Project Pat tiens.

Sunday, November 16, 2008

Like a Vegas night on a winning streak

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Je pensais qu’on ne parlerait que de Dedication 3 de Drama et Lil’Wayne ce week-end mais malheureusement cette mixtape ne mérite même pas de s’appeler Dedication. Même problème que Skull Gang Takeover avec un grand rappeur noyé parmi les pipes (assez incompréhensible car Young Money a tout d’un label fictif) et des bons passages qui se comptent sur les doigts d’une main.
Du coup j’aime autant balancer le nouveau La Fouine qui a eu une bonne et une mauvaise idée en faisant le casting de son remix. La bonne c’est Sefyu, flow obèse comme Roselyne Bachelot, et son écriture dans sa version la plus typique et la plus imagée (la meilleure donc). EH EH




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S’il me manquait un truc pour apprécier complètement Love Lockdown, c’était R. Kelly. Bonne utilisation de la connexion Chicago pour ramener un vrai chanteur roi du remix, tout en conservant l’autotune et les belles mélodies. Les nouveaux Kanye West ne laissent pas indifférents en tout cas. Entre des trucs de poseurs qui laissent pensif et des morceaux réellement innovants comme pouvait l’être Flashing Lights sur le précédent album, il y a de quoi discuter.


Thursday, November 13, 2008

Tout public

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Les deux gars de Johnny Corporate ne sont pas vraiment des novices. Ils ont traversé trois décennies, ça fait un sacré nombre de coupes du monde de football quand on y pense. Derrière 95 North, ils s'adonnent à la house soulful mention saxophone avec des nanas qui chantent leur désespoir de voir leur taulard de compagnon rester toute sa vie derrière les barreaux, ou fugitif, quelque part entre Porto Allegre et Santa Crusz.
C'est pourtant sous leur bannière de vainqueurs qu'ils feront leur plus belle percée, avec Sunday Shoutin', en 2000, sorti sur 9 labels différents, je les ai compté, dont Defected.

Bon moi je trouve ce morceau particulièrement insupportable. Je ne peux m'empêcher de penser à Disco's Revenge quand j'entends ce truc, et le morceau de Gusto occupe une place à part dans mon cœur sensible de collégien.




Le truc au dessus est en fait la face B de Sunday Shoutin', et vous savez ce qu'on dit toujours sur les faces B. Que c'est toujours le track qui vieillit le mieux. Tube-à-retardement blablabla. Cet adage est évidement monté de toute pièce pour satisfaire mon exemple. On peut dire que ce truc éclate à l'aise SS'. Il le défonce en 3 rounds, K.O., allez casse toi :

premier round : des filtres (on est en 2000 je vous rappelle)
deuxième: une tite meuf qui aime bien se faire "groover" (on est bien en 2000)
troisième : une basse française (2000)

Et les deux zoulous refont le coup du saxo, on sait aussi jouer des vrais instruments, mais cette fois, ils l'utilisent avec parcimonie, et modestie.




Retour deux ans plus tôt, en 1998, avec le premier fait d'armes des gugus de Washington D.C. Ce track fait définitivement partie des morceaux qu'on ne met pas plus de 2 secondes à aimer : on rentre dans le lard directos sans passer par la phase reloue qui consiste à attendre une minute pour le premier hi-hat, et le double pour le premier clap.
La méthode est la même, elle n'a pas changé, et permettez-moi de dire qu'elle met toujours tout le monde dans la poche o{B-).

Tuesday, November 11, 2008

Le temps du gitan

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Une sobre référence à Emir Kusturica, Delon, un couteau, vous êtes en droit de vous demander s'il l'on est pas devenu une grosse bande de pipes sérieuses inscrites en fac de lettres.
Mais c'est pour mieux vous surprendre : on parle en fait de Todd Terry, le seul homme à bien avoir voulu prendre "Les gitans" comme nom de scène. C'est difficile à porter, surtout quand on fait de la house émouvante. Disons que rien dans sa musique ne nous évoque la Roumanie ou les toilettes en extérieur, ou alors il s'agirait d'une lointaine branche gitane installée en Turquie.




Pas forcément en Turquie d'ailleurs, puisqu'il arrive à Todd de montrer sa face la plus stainless (je fais le malin avec ma connaissance des langues étrangères là) sur des morceaux comme ça. C'est beau, ça respire le courage et l'espoir, puis y'a cette voix de meuf super sexy mais en même temps super sérieuse, on sait pas trop ce qu'elle veut nous dire mais tout le monde s'en fout. Enfin, moi je m'en fous en tout cas.




Ce morceau est encore plus HOUSE que le précédent. C'est l'image que je me faisais de la house avant d'en écouter en fait. Un truc funky et salace, des voix répétitives incompréhensibles, une basse grosse comme une paire de eins porto-ricaine et un sample super catchy et sensible. Un truc de mec qui sort en boîte quoi. Un truc de gros gay.




En écoutant ce morceau africanisant pour la première fois, vous allez sans doute avoir envie de vous foutre de ma gueule et me prier d'aller me faire foutre dans les plus brefs délais. MAL VOUS EN PRENDREZ ! J'ai aussi énormément de mal avec les musiques traditionnelles, et pourtant j'adore ce truc. On dirait une sorte de house horrible pour trentenaires qui vont en afterwork lounge mais qui serait passée entre les mains d'un sorcier vaudou mangeur de singe. C'est froid, rêche, avec des trompettes qui sonnent la mort et puis une voix chamanique qui me donnent instantanément envie d'enfiler un caleçon en poils de guépard et un tee-shirt "Africa is the future". Ou juste le calebard en fait.

Et n'hésitez pas à aller lire l'interview pour nos potes de Fairtilizer dans laquelle on raconte que des conneries ici. On a même fait une playlist exprès.

Thursday, November 06, 2008

Mon Bouygues Sonne

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La musique de la Bay Area ne sonne comme rien d'autre dans le milieu des années 90. Éduqués par Richard Pryor, les rappeurs choisissent dans leurs disques les plus douces harmonies sans craindre pour leur crédibilité tel un mack maitrisant l'usage de la plume sur le couvre chef.
Doté d'une moustache et d'un nom ridicule, Young Know n'a aucun problème à accumuler tous ces obstacles pour nous emmener sur le Next Level, c'est à dire au dessus du Golden Gate, là où le soleil et la lune s'affrontent tous les jours, c'est de ça dont il veut parler si vous jetez un oeil à cette pochette réussie (même si j'ai plutôt l'impression qu'il s'agisse de deux lunes). L'album est noté 17,5/20 et commence par une sonnerie de téléphone, ce qui est toujours bon signe. On se réjouit aussi de la présence des Sons Of Funk , un quatuor de R&B signés chez No Limit.


Monday, November 03, 2008

Like Suge Was Coming

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Glasses Malone
, non, je n'allais pas mettre une photo de lui pour illustrer le post ça vous aurait tous fait fuir. Pourtant ce petit con fait de la bonne musique façon West Coast ouai. Au départ affilié Blackwallstreet malgrè son appartenance aux renois couleur ciel plutôt que couleur sang, G Malone trimballe son nom horrible et sa grosse carcasse de label en label pour atterrir chez Cash Money et essayer de grignoter quelques parts de marché sur les nouveaux représentants de Compton. Côte Ouest oblige, on retrouve toute la quincaillerie instrumentale nécessaire pour baisser les fenêtres de la caisse et laisser dépasser son coude.



Un autre obèse venant de cette partie des États-Unis a donné au Gangsta Rap ses plus belles lettres de noblesse balise image, je parle bien entendu de ce sosie de l'oncle Phil qu'est Suge Knight. Même si la partie post-Deathrow de sa carrière est assez risible, Glasses rend hommage comme il peut avec un ego trip hum hum bien senti balise image.


Saturday, November 01, 2008

Shorty I'm the sexy police



All Star de Cashville, TENNAKEE est sans doute l'une des personnalités les plus attachantes du rap en ce moment. Il a touché du bout des doigts toutes les success stories du ghetto avec le deal, le basket et le football au lycée, puis le rap, sans jamais concrétiser. Si vous aimez les mecs doués mais en stand-by pour l'éternité comme Fam-Lay (ici c'est Cash Money qui la joue à la Star Trak), c'est pour vous. Le bon côté c'est que ça lui donne de la matière pour ses petites histoires sans prétention qu'il raconte très bien à longueur de mixtape; ça fera pas de Starlito un héros mais c'est déjà pas mal, tout Tenn-A-Keyan 2 là et un inédit bien produit juste ici.






Le troisième album de T-Pain est évidemment super cool. Je dis évidemment parce que des singles comme Can't Believe It et Chopped N Screwed l'avaient annoncé et parce que c'est T-Pain, le chanteur qu'on arrête jamais d'écouter puisque que même quand il ne sort pas d'album il aide toute la planète à faire des tubes. Excepté certaines productions qu'il fait lui même où son goût pour les guitares accoustiques et les beats uptempo s'entend un peu trop, Teddy Penderazdoun fait preuve de bon goût sur Thr33 Ringz. On aimerait bien qu'il l'applique à ses activités extra-musicales où là ça devient vite catastrophique (cela dit je fais partie des gens qui ont aimé les deux clips en image de synthèse). D'ailleurs il m'a fallu dix bonnes minutes pour me rappeler de l'équivalent français du Ringleader Man dans un cirque. Monsieur Loyal, voilà. C'est curieux de s'identifier à ce personnage. Heureusement ça aboutit à un slow oldschool version autotune.