Thursday, January 31, 2008

Horror Workout


Oh je vous vois tout de suite arriver les loulous, on parle de grime une fois tous les 36 du mois sur cette blogosphère donc si je veux faire des petits bilans je les fais. Chez corporate on parle de musique avant
de vous arroser de smileys fort rigolos balise image
de gifs animés chtrop mimi balise image


et de videos youtube des plus burlesques en lien url

Ca parait inconcevable de suivre toutes les sorties grime en 2008 pour ceux qui, comme la plupart d'entre nous, ont vécu la naissance du mouvement avec Boy N Da Corner, les vidéos de freestyles radio pirate à 50 mcs sur 13 mètres sur 13 qui puent la sueur dans leur hoody, How U Call It, et Jammer complétement arraché en concert à Paris.
Mais merde j'y crois encore.

Et ce n'est pas comme si 2007 eu été mauvais qualitativement parlant, le Skepta est juste magnifique, la mixtape de Ghetto arrache bien, tout comme celles de Scorcher et il y a de quoi faire une compilation sérieuse avec les albums de Dizzee, Wiley et Kano. Mais un peu comme le fossé qui sépare Heatmakers/Dipset et Dipset aujourd'hui, l'enthousiasme n'est plus aussi présent, peu de choses égaleront la claque Ruff Sqwad - Guns And Roses.(C'est dingue j'ai toujours l'impression de devoir me justifier sur ce genre musical dès que je veux en parler.)

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Redrum, oui oui ce nom vous évoque peut-être un vague souvenir sans pouvoir très bien identifier ce qu'il a fait avant, Redrum est de retour. Une mixtape impeccable pour une partie de dancehall au -5 où se côtoient très aisèmment des faces b new-yorkaises bien moites, Master P, Young Buck et parceque le grime c'est les amis vous retrouverez Redrum accompagné (Bruza, Demon, J2K...) sur les beats de D-Producer. J'aurai volontiers usé du champ lexical de la boucherie (et très certainement à outrance) pour en parler mais je l'ai déjà fait quelques posts plus bas. Return Of The Living Dead contient tout ce qu'il faut pour au moins vous refaire écouter Guns & Roses volume un, volume deux comme ce morceau avec quelques compadres du Ruff Sqwad.


Pour la partie bonus, un petit clin d'oeil au créateur de ce blog et sa chanson préférée d'Everything But The Girl, voila à quoi ressemble le remix à la manière artisanale. Kikou JUJU balise image

Wednesday, January 30, 2008

When you say Roc-A-Fella, you say Peedi Crakk

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Peedi Peedi redevient Peedi Crakk. Fini les conneries, il veut imiter ses copains de State Prop’ et sortir son solo. Avoir son LP à lui est d’ailleurs un accomplissement qu’il n’a encore jamais connu. Il a décidé qu’il se passerait de Def Jam puisque comme le dit Whoo Kid, il faut avoir « un grand front » pour y vendre des disques. Sa stratégie est de combiner des attaques en règle contre l’ex-boss Jay-Z et le bootlegging de tout ce qu’il avait enregistré pour une éventuelle sortie d’album chez eux.

Pas certain que ça le sorte de l’impasse mais c’est un bonheur de retrouver la voix nasillarde de ce Porto-Ricain. Son statut est surtout celui d’un excellent rappeur à featurings (souvenez-vous du fabuleux Flipside sur le premier album de Freeway) mais il a du bon matériel à disposition.

Premier exemple avec Pimp Ya Pen ou l’importance de faire des scrillas au quotidien. Pedro réhabilite bruyamment son blaze d’origine (abandonné après qu’un contrat publicitaire avec Corona lui a été refusé au motif que ça ne fait pas bien de s’appeler Crakk). Drums oldschool et ambiance mixtape, Speedy Crakk a de l’énergie à revendre.


Convocation de Cassidy, sans doute la plus grosse vedette de Philadelphia en termes de ventes, et de son producteur attitré, le génial Swizz Beatz, qui a apporté ses sirènes de premier mercredi du mois et ses bruits de foule. Ajouter un voice sample de Q-Tip pour faire le refrain. Peedi Crakk représente talentueusement pour North Philly et voilà le travail. Grosse pression.

Tuesday, January 29, 2008

C'est l'armée

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J'ai souffert de mon étiquette minimalo minimale. Les saluts nazis dans la rue, les blagues avec la moustache, c'était compliqué à gérer. La consonance germanique de mon pseudonyme et un certain attrait pour le perfectionnisme ne m'ont pas servis sur ce coup.
Si je parle d'étiquette, c'est parce que Damien Granier en a eut une grosse collée sur son front au début de sa jeune carrière. Lui, l'homme aux gomettes qui as mis 2 ans avant de sortir son maxi sur Institubes, qui ramenait son écran 15" et sa tour lors de ses prestations live et qui avait le malheur d’afficher son amour pour Kompakt et Herbert.

Aujourd'hui, Damien porte fièrement l'étiquette DAS GLOW, gage de qualité et de précision dans les textures, et est un redoutable DJ enchaînant Thomas Bangalter et Peter Grummich en toute maitrise.



Après divers remix non-officiels qui ont bien garnis tous les blogomix de la planète, on est heureux de vous annoncer la sortie de ce remix, bien officiel celui là, pour The Micronauts, sur Citizen. L'original occupait une face entière du premier Micronautic. Une épopée techno de 10 minutes difficilement exploitable en club. C'est précisément là que Captain Granier intervient. Fort d'une expérience en club worldwide, il livre la bande son idéal d'un assaut à l’arme lourde, avec ses explosions, ses montées d'adrénaline, ses time-out judicieusement placés pour reprendre son soufle. On aime ce côté où tout est calculé mais avec de l'improvisation quand même.

Par ailleur, ce High Rise Remix est le premier d’une série qui s’annonce spectaculaire. Citons ceux pour la nouvelle signature Institubes, DJ MSK, et pour St. Plomb / Crowdpleaser, sur Mental Groove. Enfin, vous le savez certainement, Das Glow a sorti un morceau sur Arcade Mode. En plus des club-tool Sunburst et Skatin' (Pip' Steeve), c'est aussi l'occasion de réaliser une confortable plus-value quand l'envie vous prendra de revendre vos vinyls bleu.

Sunday, January 27, 2008

Genre vicieux

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Oui alors, chez Corporète on a beau faire les malins, jouer au ptits foufous, baragouiner des trucs un peu chelous que vous ne vous efforcez même plus de comprendre, on a aussi /immersion vie privée on/des problèmes d'ordre technique un peu chiants qui se multiplient et qui nous prouvent que la machine entame sa domination totale sur l'être humain/immersion vie privée off/.

Il est donc bon de se rappeller à quel point les plaisirs de la chair, l'immondice et la perversion resteront à jamais les joies du seul genre humain.

Du côté de la Windy City, on a largement saisi cette notion que l'on exploite à tours de bras via la musique Ghetto-House. Le morceau qui suit est l'exemple parfait d'un déploiement total d'hormones sous la forme d'un tool aquatique façon requin vicieux à grosse mâchoire.
Téléchargez-moi ça vite fait, classic status à tous niveaux surtout quand on sait que les auteurs de ce turbinunus ne sont autre que le pionnier Hip-House Tyree Cooper et le bourrin-mais-pas-trop Czr Hernandez, responsable de l'ultime "Chicago Southside".

Le sud de Chicago parle (mal).


Thursday, January 24, 2008

Francis Hustler

Un Husalah mais ouai c'est quoi au juste?


Ambitieux, virevoltant, précis, Khayree fait son job à plein temps. Young Black Brotha ne devait pas être bien loin du summum avec Forever Hustlin, 100% parfait comme Illegal Business de Mac Mall et Dangerous Smokin de Young Lay. Il y aurait plein de trucs intéressants à dire sur YBB et l'influence de Khayree sur la Bay, sur ces beats évolutifs jamais ratés, sur la manière dont KMEL est devenu une radio rap, sur le plusieurs millions de dollars deal du label avec une major, mais non ici on préfère vous donner une leçon de cool attitude et de lancers de bras en l'air avec Mac Mall Young Lay et Ray Love.





Signe de qualité vous l'aurez compris, cette aisance microphonique aura valu à notre hustler une signature rapide chez Strictly Business a.k.a YBB 1.0 et un tube à l'échelle locale qui placera d'emblée l'enfant de Santa Rosa comme un monster truck du jeu avec une coupe de cheveux 1992 qui mériterait son revival en 2008 (cf pochette de who can be trusted?).


Après reflexion, Ray Tyson doit être le seul rappeur à avoir été meilleur pote des deux plus grandes stars de la bay à savoir Tupac Shakur et Andre Hicks. Petite anecdote de merde certes mais cela pourrait nous donner une raison quant à la mort artistique de Ray.

Wednesday, January 23, 2008

Walk like Mariah, walk like a diva

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Tout le monde a déjà entendu la signature « This is a Nitti beat » suivie de synthés stridents et ponctués de tic-tac, au moins sur It’s Goin Down de Yung Joc. Evidemment j’exagère en réduisant le style de production de Nitti à son plus gros tube mais il faut dire qu’il ne s’est pas gêné pour user la formule jusqu’à la corde. En réalité c’est un très bon beatmaker qui donne de précieux coups de main à plus d’un rappeur d’Atlanta. En particulier, il est à l’origine de la création de Playmaker Music; il a signé sur cette structure l’incroyable 9th Ward Gucci et ils ont fait ensemble Add Me Up, un banger que vous trouverez du côté de Genève.



C’est toujours en duo qu’ils repèrent les potentiels de mannequin chez les filles en stilettos des clubs d’ATL, pour les faire se dandiner comme des super models. 9th Ward sort encore un gros refrain. Il vient de la Nouvelle-Orleans et représente bien sur son myspace hors du commun: entre un lexique sur la culture cajun et une section photo des plus singulières, on apprend que l’étouffée d'écrevisses est son plat préféré. J’espère qu’il parlera explicitement de southern cooking dans ses futurs morceaux comme j’espère que Lil’Wayne sortira les quelques mots qu’il doit connaître du dialecte francophone de Louisianne lors de son concert parisien. J'espère aussi que Chris Paul des New Orleans Hornets sera désigné MVP s'il continue sur sa lancée mais ça je l'espère un peu plus fort encore.

Monday, January 21, 2008

X-Rated

sexuality

‘’Je suis fan de Playstation, tous les GTA, les jeux de golfs. Un jeu de pêche aussi. Ca m'aide à me concentrer.... J'aime la violence gratuite des jeux vidéos. Mon rêve ce serait d'avoir une Lamborghini avec des flammes roses…’’ interview avril 2006

Voila, maintenant que le contrat ‘’gangsta, nerd & homo’’ inhérent à chaque article de ce blog est rempli. Je peux parler de ‘’chanson française’’ sans choquer personne…

De chanson française par ce que Tellier est le fils spirituel de Polnareff, Gainsbourg et Christophe réunis. Mais comme il sait bien s’entourer, c’est aussi le grand frère de la french touch. L’aîné un peu barbu, qui préfèrait écouter Robert Wyatt et Pink Floyd dans sa chambre plutôt que Lil Louis et Luke Slater en rave.
Pourtant les petits génies fricotent ensemble. Quand c’est pas Zdar qui bidouille les arrangements sur Politics, c’est avec Oizo qu'il skate dans la forêt et avec qui il compose Stunt et La tuerie. Rien d’étonnant donc, que les fingers of steel de Guy Man atterrissent sur l’épaule de Sébastien.


Sur Corporate, on fout souvent des morceaux qui s’appellent ‘’Rock ceci‘’, ou ‘’Crack cela’’ et la plupart du temps c’est pour parler de filles nues sur la plage. Ben là c’est exactement pareil. Les claps et les quantizes y sont, les claviers cheapos et rétro aussi, tout ça screwed au maximum. Je sais pas vous, mais j’ai l’impression que DJ Paul va surgir à tout instant. C’est troublant.


Ca commence comme une ballade mélancolique au piano pour finir en montée électronique, flanger et filtres à l’appui. On a enfin trouvé le chaînon manquant entre La ritournelle et Veridis quo.



‘’Je suis peut être pas un dieu du cul, mais je fais une vraie musique de latin lover’’



Sunday, January 20, 2008

For the 4-0-7

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Wes Fif est passé à la trappe. Pourtant ce mec est quand même celui qui a eu l'audace de sélectionner le beat de ce qui deviendra Haterz Everywhere et entraînera une vague d’une bonne centaine de morceaux similaires. Il avait senti le truc mais il a été partiellement éclipsé par le talent de B.o.B. auteur du refrain et d’un couplet sur ce morceau. L’éclipse n’a pas tardé à devenir totale puisque le maxi sorti chez Atlantic est crédité à B.o.B. et que le couplet de Wes Fif est absent des différents remixes avec Rich Boy/Juvenile/Rick Ross. Le morceau est connu tandis que ses mixtapes sortent dans l’anonymat, sa prise de risque aurait mérité une meilleure récompense.

Cela dit, il n’a pas été totalement laissé sur le carreau non plus puisqu’il est désormais signé sur Slip N Slide, gros label de Miami sur lequel on retrouve Rick Ross, Plies et Trina. Il évolue d’ailleurs dans un registre beaucoup plus gangsta rap que ce qu’on pourrait penser, sachant qu’il vient d’Orlando, une ville qu’il aime et que le colosse Dwight Howard s’efforce de remettre sur la carte avec une violence inouïe. Le morceau qui suit est cependant extrêmement calme et doux, les nappes semblent sortir d’un documentaire sur la vie sous-marine. Wes Fif est toujours là.

Friday, January 18, 2008

The birth of the nerd.



Evènement, 50éme sortie sur Breakin' Records. Il aura fallu attendre dix années pour atteindre ce palier symbolique. Alors, Breakin', label inusable et toujours dans le coup ? La logique voudrait qu'on se fasse un petit best-of du label entre amis. Et bien non. Je vous propose plutôt un retour sur les faits marquants de son fondateur, l'héroique Edward Upton A.K.A. DMX Krew, en trois parties. La première est déjà lancée.

DMX Krew a plus d'un tour dans sa besace. Une girouette permanente, perchée sur un toit de Londres, et pour qui le mot unicité n'a de sens qu'à l'échelle du maxi. C'est aussi pour ça qu'on lui attribue le statut de légende : difficile d'anticiper le résultat final. Si cette règle s'applique sans soucis dans la variété de styles abordés, c'est hélas aussi le cas dans la qualité. DMX Krew, c'est un peu comme les Lakers. Capable du meilleur comme du pathétique : Edward Up-down

Commençons notre voyage fantastique avec 4 morceaux divers et variés. N'y voyez là aucun classement ni par thémes ni par années. C'est le souk.



SH101 Triggers MS10 EP, c'est son dernier poulain en date et donc accessoirement la 50éme sortie de son label. Dès les premières notes de Molten Analogue, il parait évident de citer Aphex Twin comme influence, qui plus est, une de ses toutes grandes idoles. On pense à la série des Analord. Une acid-house sauvagement "analogique" et bancale, tout pareil qu'AFX.
Plagiat : 90% . Résultat : 10/10




Vous voulez un rave anthem? Vous voulez un rave anthem avec plus de samples qu'il n'y a de mesures ? Et bien It's up to you est définitivement fait pour vous. HOOVER VS. RAVE KEYBOARD VS. PIANO VS. BLEEP, je crois que la dose maximum proscrite est largement dépassée. Ce track est extrait d'un explosif Hardcore House EP, et c'est sorti il y a à peine 6 mois. vi vi c'est rave-vi-val.




Edward il ose tout ce qui n'est pas permis, sans complexe le mec. Se créer une identité pour un maxi ? Il le fait. Se créer un label nivu niconnu pour une poignée de maxis? Facile. Embobiner les gens sur la date de production. Rien de plus simple, il suffit d'imprimer l'année voulue sur le macaron. Pour le reste, vous avez le droit a un fabuleux morceau de break beat ambiance ÉXOTIQUE, sorti en 2000 (ou 1995) sur Devon Rec.



Enfin, quoi de mieux pour finir cette première partie que son plus gros fait d'armes, le maxi signé Michel Chevalier. Je reconnais que reprendre le théme de K2000 n'a en principe rien d'un coup de génie. En principe seulement car ce Knight Ryder est un pur concentré d'électro cheap et de miami bass dopée à l'Atari. Ed nous refait le coup d'une obscure sortie datée 1992, au lieu de 1998 sur ce fameux label Devon. Il est intenable.

La suite, la semaine prochaine los amigos.

Thursday, January 17, 2008

Crime Scene

Ca y est c'est fait, Guiz et moi-même sommes fiers de vous présenter la création du:


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FAN CLUB CRIMINAL MANNE FAN CLUB
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Pour ceux qui n'ont pas suivi, ce club a vu le jour de facto après ce petit post.

Criminal Manne représente tout ce qu'on peut aimer de Memphis, du rap sale bien salé, un flow canardo qui canardebalise image, des crr crr qui vont avec les rips dégueulasses des cassettes audio mixées par Squeeky qui ont tourné en boucle dans des cadillacs roulant à tombeau ouvert sur les sentiers terreux d'Orange Mound.
Ca c'était dans les années 90, aujourd'hui on passe au numérique. Mais détrompez vous cette petite crapule de Criminal Manne est resté fidèle à ce bordel permanent. Pour preuve la mixtape tellement sale DA SUPPLYER, offerte gracieusement par Squeeky.
Je vous invite bien entendu à cliquer sur le piranha qui clignote.



Vous voyez qu'au moins on est pas des pinces chez CPT même si vous offrir une mixtape complétement gratuite n'était pas l'objet de ce post .
Retour en 1998, le Mo Cheda Camp continue à enchainer les projets sans réellement glâner une audience extra-regionale. C'est dans ces conditions que sort 2 Wild For The World de Tom Skeemask, légende du Tennessee. Contrairement à Criminal Manne, Skeemask n'est pas le meilleur mc du monde, mais reste au dessus de la mélée pour un producteur tourné rappeur. Ce dernier a également compris qu'il ne tiendrait jamais un album classique sans inviter Criminal Manne sur 10 de ses 16 tracks et on ne peut que saluer ce genre d'attitude sur ce blog. Le morceau qui va suivre est la version réussie de la nuit des morts vivants en 3d, un génocide de zombies découpés par le flow scie sauteuse de Mr Manne YIKNOWW.

Wednesday, January 16, 2008

L'enfant sauvage

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Au début des années 1990, les jeunes gens anglais se rassemblaient autour d'une musique répétitive et agressive communément appellée TECHNO MUSIC.
Durant cette époque décisive de la musique électronique, tout était permisse, les producteurs s'amusaient comme des ptits foufous à se remixer entre eux, à rassembler des morceaux de manière un peu crade mais gentille, c'était sale et voyant et c'était COOL. C'était la RVE.


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Et un petit malin nommé Roger Mc Kenzie aka Wildchild (no backpack) en a fait tout simplement son fond de commerce. Ses Wild Trax étaient tous des blends/remixs/mashups de tous les tubes house et techno du moment. Jusqu'à ce qu'il ne s'envole pour le ciel prématurément à l'âge de 24 ans, des suites de complications au coeur mal soignées.

Il est donc l'heure de lui rendre hommage avec ce morceau qui est une montagne à lui tout seul. Un truc de colosse. Il a tout simplement pris le breakbeat house du "Keep On Jumpin'" de Todd Terry et lui a administré le sample énervé du classique Rave "Keep That Fire Burnin'".

Et ce morceau décoiffe. Choppez le. Directos.



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Et ne dormez pas sur la SELECTA na'man de l'homme Charly Greane pour les potos de Disque Primeur. C'est ici et vous aurez en cadeau un smiley dans un verre de bière, ce qui n'est pas dégueu après tout.

Tuesday, January 15, 2008

Im Talkin CORPORATE Business Here


Killer Mike présente SL Jones, nouvelle recrue venant de Little Rock, Arkansas. Mixtape pur porc, il mange même les yeux lui, non sans rappeller la cohérence du premier épisode de la marque Grind Time Rap Gang. Bang Bang Bang: 21 tracks, zero face b, zero single, tuerie. Comme le dit si bien mon ami voltask, voila du rap "sans concession aucune", un mélange bien goï de tout ce qui reste hardcore dans le rap sudiste en 2008. Je parle entre autre de ces refrains screwés qui sont encore supportable à petite dose, un péché mignon acceptable un peu comme la gestion pointilleuse des couleurs par SL Jones sur sa pochette, rester ghetto avec une pointe de de raffinement sans tomber dans le vulgaire.

S.L Jones featuring Killer Mike, Gangsta Boo, Alize, Nario & Legacy - Super Head

Cohérence de Grind Time Official qui risque de durer tant que Smif-N-Cash sont aux manettes, des caraïbéens sans vergogne aucune qui ont infiltré Killer Mike et son Gang dans la bande son d'Aqua Teen Hunger Force quelquepart en 2007. Ce n'est pas comme si ce mp3 avait fait le tour de la bolosphère, et quand bien même ce n'est pas comme si on devait vous rendre des comptes, alors le voici pour vous avec au moins 6 mois de retard.

Kool-Aid was syrupy, my mom used to make it real slurpy



Watch My Feet des Dude’N’Nem est peut-être ce qui est arrivé de mieux au rap de club en 2007. Un mariage évident entre la juke et le rap qui ne pouvait avoir lieu qu’à Chicago. La juke est la version plus rapide et actuelle de la ghetto house, dont l’essentiel de la production est constituée de remixes de morceaux de rap (cf le set de DJ Nehpets à la soirée Diamond Grilling). Injecter de la juke dans des beats rap est donc une idée qui ne manque pas de fondements. On la doit à Xcel. En réusissant son coup avec Watch My Feet il a ouvert la perspective d’un son régional pour les rappeurs de Chicago et c’est arrivé jusque sur l’album de Twista avec l’excellent Pimp Like Me.

Fin de l’introduction théorique. On a enfin droit à un nouveau banger directement arrivé de Chi-Town. Xcel est encore aux manettes. Avec Kool Aid, le rappeur Young Prince nous sert un nouveau « quelque chose dat hoe ». On n’en demande pas plus de toute manière, il fait ça bien et c’est l’occasion d’évoquer le popcorn ainsi que cette fameuse boisson bon marché aux arômes de fruit, tant appréciée par Kool Keith. Surtout, il est à nouveau temps de constater que la combinaison charley + clap par-dessus un refrain rap c’est aussi fatal que c’est simple, ça-flingue-tout : KOOL AID ON THAT ICE.

Saturday, January 12, 2008

Drogue Esthètes


Turbiner tous les jours de la semaine, satisfaire son prospect et glapire des gimmicks de poulets.
Bonne nouvelle: Young Cash est de retour. Plus de Young Cash ça voudra dire plus de Midget Mac sur MTV-BET. "That X" correspondait déjà bien à cette esthétisation du jeu crack-cocaine que nos rappeurs favoris prennent un malin plaisir à dessiner de manière LARGEMENT outrancière.
Les fourneaux de la trap débitent plus de lovés que les friteuses du KFC, Young Cash Gucci Mane et Yo Gotti réinventent l'hymne à la libre entreprise, ui ui il s'agit d'ici d'une déclaration d'amour à l'entrepreneuriat. Mani, c'est quoi les bails?

Friday, January 11, 2008

Entre potes

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Entre potes, il se passe toujours des trucs sympas, des trucs qui sortent de l'ordinaire, des trucs qui après mûre réflexion vous font dire que la vie vaut bien la peine d'être vécue. On est tellement mieux entre potes.

Mais quand votre pote se nomme Diddy, on sait malheureusement que tout ça est absolument fake et que vous avez essayé vainement de nous faire croire que vous étiez pris dans votre intimité avec le plus grand businessman de l'histoire du rap.

Mais ne nous y trompons pas, Stacy Kidd, légendaire producteur House de Chicago et accessoirement cousin de Paul Johnson, n'est pas un de ces coquins d'has-been essayant de se refaire une jeunesse en compagnie de Sean Combs. Le mec a le legend status.
Prenez ce maxi sorti sur Dance Mania par exemple:




Et bien il s'git d'une authentique boucherie. 4 titres de batardos pour les gringos. On vous en file seulement deux, non pas qu'on ait aucune confiance en vos goûts, mais on préfère ne pas se tapper tout le sale boulot.




Un truc de gros turc, hyper cradingue et suintant qui arrache en toute occasion. Laissez tomber, un Big Döner ghetto/disco/house avec des voix charcutées par Michael Myers agé de 21 ans. Le sample vocal et instrumental est tiré de ce classique Native Tongue à tendance Zulu radical qu'est Arrested Development - Pepole Everyday, mais tout le monde a semble t-il oublié qu'il s'agissait d'un morceau pour réfléchir.



Changement d'ambiance, mais en aucun cas changement de style. C'est crade, c'est transpirant et OUI osons les mots qui fâchent, c'est ouvertement sexuel cette affaire là. On vous envoie ici un tool House ghetto de gros véner qui stomp dans un style anti-discret au possible. Ultra répétitif, avec une seule note qui vous siffle la colonne vertébrale et une basse déconneuse à mi-chemin entre une sonnerie de portable et "Le plus grand cabaret du monde" de Patrick Sebastien.

Wednesday, January 09, 2008

Crook By The Book

Vous l'avez en plein dans le mille, corporatebloggin c'est LA place où vous pourrez téléchargez en toute illégalité l'exhaustivité du repertoire de Feadz. N'hésitez donc plus les veinards: passez au flux RSS.

Quand on parle d'escroqueries on répond présent ici ui, on fait ça à la bien, c'est votre flux RSS CPT qui va clignoter tous les jours pour vous offrir une interlude 'cailleuse digne de ce nom comme qui dirait. Ca vous parait peut-être anodin comme ça mais ce genre de performance de fond demande un travail sans relâche. Mais ça c'est notre affaire.

Dans le monde du basket on se compare à Richard Dacoury: le sportif français le plus titré, tous sports confondus avec un geste de danseur classique pour contrer son adversaire.


Dans le monde des baskets, on se compare aux groles de Richard Dacoury: un travail d'orfèvre qui juxtapose rigueur allemande et show cainri dans un style "cousu main".


*escroquerie* balise image

Natifs de Dakar comme Dacoury, Malik Bledoss et Alpha 5.20 redonnent ses lettres de noblesse à la formation bînomiale disparue du rap français depuis Booba/Ali. Interlude 'cailleuse digne de ce nom les mecs: ramassez.

Tuesday, January 08, 2008

MVP




NE CHERCHEZ PLUS LE MEILLEUR TRACK 2008, IL SE TROUVE UN PEU EN DESSOUS LA, ENTRE LES LARRY O'BRIEN TROPHIES




Si vous avez trouvé que le remix original manquait de testostérone, c'est avant tout que vous êtes une grosse saucisse. En temps normal on vous prierait gentiment de quitter notre espace mais aujourd'hui on va vous aider. Avec ce premier extrait du HAPPY MEAL EP sur ED BANGER, FEADZ repousse les limites du réel et ne fait pas les choses à moitié. NIPLUNIMOIN que le morceau de l'année : ambiance rave oldschool et science du gimmick imparable sont au programme. Et puisqu'on en vient au gimmick, Feadz s'est permis de voler non sans gêne celui du ROCK THE signé B.O.B.M.O. qui s'apprête également à sortir son maxi. La bataille va faire rage entre deux disques dont les sorties seront espacées de quelques semaines. FEADZ vs BOBMO, duel de POIDS-LOURDS.


Et puisque c'est la cérémonie de remise des trophées, un exemplaire ira sans aucun doute à Etienne Menu, l'idole de la jeunesse du bon goût, et animateur de la légendaire WRCP depuis 20 ans. Son blog vient à peine d'ouvrir que les compteurs s'affolent. Un design qui casse la baraque, une cadence de post infernale. Sans évoquer les mix prestigieux de WRCP à portée de click. A bookmarker entre kidz et CPT.

Sunday, January 06, 2008

Our primary objective is to keep the groove

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The Eternals: Monsieur Club & the Allalou brothers

Pendant des années, on a essayé de nous faire croire qu’en terme de reubeus funky on ne pouvait pas faire mieux que DJ Abdel et K-Mel d’Alliance Ethnik.

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C’était complètement évincer du jeu les frères Allalou aka Vinyl Fever aka The Eternals aka The Altered Beast aka DIRTY ALI & FUNKY FARID !
A l’heure où la french touch commençait à digérer une sérieuse gueule de bois, nos deux disco brothers nous gratifiaient de maxis parmi les meilleurs que la house française ait connues. Leur faits d’arme le plus glorieux restant l’épique Wrath of Zeus sortit sur le non moins fameux label Crydamoure.
En 2002, pour leur groupe Altered Beast, ils sont accompagnés de Madji'k. Trois galettes royales naîtront de cette collaboration. Pour faire les choses dans l’ordre, je vous présente la dernière… dans son intégralité. ^^

no more mr nice guy


Fini de jouer, le macaron annonce gentiment la couleur, nos trois gaillards veulent en découdre ! Résultat du carnage, un dancefloor en nage, une cabine DJ explosée, et des oreilles en sang.

mel gaybson


En bons fans de science-fiction, (The Eternals sortiront une bande son et un film SF appelés The Astropioneers) notre bande de loubards décide de s’attaquer à un must du cinéma post-apocalyptic : Mad Max 2.
L’intro dévastatrice nous fout directos dans un univers sablonneux et moite où règnent des bandes de riders aux moteurs surgonflés. Les filtres sont poussés au maximum et une voix nous incite à garder le groove. Grosse grosse cylindrée.

Friday, January 04, 2008

We can call a trick or treat



Shorty Da Kid est en jeu depuis qu'il a 12 ans et qu'il anime une émission de radio à Saint-Louis, sa ville. Jusqu'ici les apparitions de cette brindille ont toutes été très convenables, son featuring sur ce magnifique morceau de Cupid étant la dernière en date. Alors quand il ramène les meufs de Crime Mob c'est évidemment pour tout défoncer. Avec leurs voix sales, Diamond & Princess foutent le feu comme la copine cinglée de Dexter. Shorty Da Kid peut siffloter tranquille, elles sont les stars de ce super banger au refrain begayé.





Retour à Orlando, chez TREAL, évoqués ici-même il y a peu de temps. Apparemment ces mecs ghostwrite pas mal de refrains pour des artistes en major. Ils nous sortent de leur labo ce que j'ai envie d'appeler un morceau concept, voyez plutôt:

"this song is about a girl that's so fine she looks like she from another planet, so we telling her to take us in her spaceship back to where she from"

Le style floridien est de toute façon assez futuriste donc pourquoi pas parler de femmes-alien et de vaisseaux.

Thursday, January 03, 2008

Men At Work

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Ces deux là les enfants, vous les connaissez sûrement. Ou si jamais ces deux tronches molles Porto-Ricaines ne vous disent rien, des amis biens avisés vous en ont parlé en bien et vous avez refusé de les croire sous-prétexte qu'ils portent des chapeaux en toute occasion.

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Erreur. Ces deux là sont les derniers Dieux vivants sur cette putain de planète (avec Will Ferrell soit, mais nous n'en tiendrons pas compte aujourd'hui).
Car ces deux là sont les Masters At Work, Little Louie Vega et Kenny Dope, les deux mecs qui RUN le House-jeu depuis 20 ans. Haine Why shit avec un gros tacos sauce piquante dans la bouche. Period.


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Et comme le mongol qui sommeille en mon for intérieur se réveille souvent, j'avais largement dormi sur leurs dernières productions, outre le très bon remix de Dope pour le "Get Down" de Todd Terry.

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Erreur. C'était sans compter sur leur expérience du TUBE, de la TOURBINA, qui ne les quittera vraisemblablement jamais. Car les remixs de "Work", sortis à la rentrée, sont d'une tuerie affolante. De plus, ils nous démontrent une fois de plus leur gout assuré en ce qui concerne leurs choix de remixs.
Sérieux dans leurs affaires, dans la façon dont ils parlent à leurs frères latinos.


####CHECKEZ LE CLIP DANS UN PREMIER MOUVEMENT####



!!!!PUIS LEUR PROPRE REMIX ENCORE PLUS FIESTA QUE L'ORIGINAL!!!!
Masters At Work - Work (MAW 2007 Remix)


++++PLUS UN REMIX AUX EFFLUVES TRANCEY PAS DEGUEUES++++
Masters At Work - Work (Riffs And Rays Extended Mix)


^.^^.^ET ENFIN UN REMIX TURBINATOR VENER DE STEVE MAC^.^^.^
Masters At Work - Work (Steve Mac's Smack Ya Face Mix)


Puis concluez.

Wednesday, January 02, 2008

Dans mon propre délire tu connais ma signature (épisode 3)

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Des lettres d’or et diamants montées sur spinnerz, ce n’est pas du dernier Bling Bling extravagant de Young Joc dont je veux parler mais du dernier modèle de ceinture de champion* de la fédération historique de catch américain, la WWE.

Auto-quote pour dire qu’ici tout est calculé.

Cette petite comparaison entre deux pièces de joaillerie chatoyante me permet aujourd’hui de compléter l’exercice commencé il y a maintenant près d’un mois, visant à tisser quelques liens entre catch et rap.

On continue donc.

Septembre 2007, une rumeur est lancée. Young Joc suite à une bagarre dans un club londonien se serait fait voler son modeste pendentif. Des bruits vite démentis par l’intéressé qui s’empresse alors de poser avec la breloque sur de nouvelles photos.
Dans un style plus miniaturiste mais cette fois-ci bien réel, le Capo du Dipset, Jim Jones s’est lui fait voler son son aiglon doré par TRU LIFE, un jeune rappeur dirigé en sous mains par le moins jeune Jay-Z. Dans un esprit poil à gratter, TRU passe des heures devant la caméra à dénoncer les agissements de Jim et ne perd pas une occasion de rappeler l’épisode du vol de câble.
On pourrait continuer genre histoire sans fin avec Shiest Bub un membre de Purple City, crew affilié à Dipset qui à son tour a volé la la chaine Roc A Fella de Tru Life.

Boucle bouclée.

Voler l’or du copain, c’est mal. Mais c’est un bon moyen de le ridiculiser ou d’attirer son attention. Les Bookers* de la WWE mettent donc fréquemment en route ce mécanisme afin de déclencher des rivalités, des FEUD dans le langage consacré.

La rivalité ici est une façon de créer de l’intérêt. Une bonne Feud entre catcheur fait augmenter considérablement le rating des shows télévisés de la WWE.
Le rap n’est pas en reste et si l’on ne parle pas de FEUD mais plutôt de BEEF, le but semble être similaire, à savoir attirer l’attention de l’audience et vendre un maximum de disque.

La rivalité est un des thèmes principaux dans la musique rap. Elle repose sur des affrontements entre quartiers entre scènes locales. La plus connue de ses rivalités, et c’est un poncif de le dire, reste la rivalité entre l’est et l’ouest des états unis symbolisée par les deux icones Tupac et Notorious Big.
L’issue de cette rivalité mythique tend à prouver qu’être en Beef, c’est sérieux et l’enjeu ne semble pas forcément être la vente de disque.
Néanmoins, il existe encore des doutes sur la mort des deux géants et nombreux sont ceux qui, dans un style dénicheur de conspiration façon « inspecteur nunus », dénoncent la manipulation.
Young Dro dans son dernier bulletin myspace lance un « pavé dans la marre » :

Date : 31 déc. 2007 4:01
Sujet : I GOT SOMETHING IMPORTANT TO TELL ALL RAP AND HIPHOP FANS
Texte : I SAW 2PAC YESTERDAY! DAT NIGGA IS ALIVE

DONT BELIEVE THE MEDIA

DONT BELIEVE THE HYPE

DONT BELIEVE DAT NIGGA TI

PEACE TO MY BRUTHAS IN IRAQI AND SHOUTOUTS TO MY BABYMAMA JAYANCE

chyea nigga.


Des millions de disques vendus plus tard, nous voici en 2007 (en fait en 2008 mais bon). Les rappeurs ont bien retenu la leçon. Quelques insultes, deux trois anecdotes déconeuses sur le rival, et la machine Beef est lancée, le tiroir caisse avec.
Dans cette utilisation d’une esthétique de la rivalité, il est facile de voir une relation avec le monde du catch.
Quand 50 cent annonce cet été que s’il ne vend pas plus de disques que Kanye West (censé sortir son album à la même date le 11 septembre) il ne fera plus d’album solo, la notion de Beef se confond avec celle de Feud, propre au catch.
En effet régulièrement les catcheurs mettent en jeu leur avenir au cours de matchs à stipulations type « I QUIT MATCH » dans lesquels le lutteur qui, sous la torture de son rival, prononce « I QUIT » se doit de quitter sa fédération.
L’issue du Beef « à stipulation » entre 50 cent et Kanye West ne s’est pas soldé par la disparition d’un des protagonistes de la scène rap ni par la mort, il en est de meme dans le catch le perdant revient toujours quelques mois plus tard. Ce fut donc une caricature de rivalité dont il ne fait aucun doute que le but était de créer l’intérêt et de susciter les ventes. On a ainsi vu pendant quelques mois les deux loulous se livrer à l’exercice de style du Beef une belle petite histoire dont le climax fut la confrontation mise en scène aux MTV vidéo music awards .

*Les booker scénarisent le déroulement des matches de catch et donc des FEUD