Wednesday, January 30, 2008

When you say Roc-A-Fella, you say Peedi Crakk

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Peedi Peedi redevient Peedi Crakk. Fini les conneries, il veut imiter ses copains de State Prop’ et sortir son solo. Avoir son LP à lui est d’ailleurs un accomplissement qu’il n’a encore jamais connu. Il a décidé qu’il se passerait de Def Jam puisque comme le dit Whoo Kid, il faut avoir « un grand front » pour y vendre des disques. Sa stratégie est de combiner des attaques en règle contre l’ex-boss Jay-Z et le bootlegging de tout ce qu’il avait enregistré pour une éventuelle sortie d’album chez eux.

Pas certain que ça le sorte de l’impasse mais c’est un bonheur de retrouver la voix nasillarde de ce Porto-Ricain. Son statut est surtout celui d’un excellent rappeur à featurings (souvenez-vous du fabuleux Flipside sur le premier album de Freeway) mais il a du bon matériel à disposition.

Premier exemple avec Pimp Ya Pen ou l’importance de faire des scrillas au quotidien. Pedro réhabilite bruyamment son blaze d’origine (abandonné après qu’un contrat publicitaire avec Corona lui a été refusé au motif que ça ne fait pas bien de s’appeler Crakk). Drums oldschool et ambiance mixtape, Speedy Crakk a de l’énergie à revendre.


Convocation de Cassidy, sans doute la plus grosse vedette de Philadelphia en termes de ventes, et de son producteur attitré, le génial Swizz Beatz, qui a apporté ses sirènes de premier mercredi du mois et ses bruits de foule. Ajouter un voice sample de Q-Tip pour faire le refrain. Peedi Crakk représente talentueusement pour North Philly et voilà le travail. Grosse pression.

3 comments:

Anonymous said...

wouh putain de selection!! longue vie à corpoourate blogginz!!

Anonymous said...

je t'ai reconnu chipmunk94

Anonymous said...

Jay-z: "Peedi's A Drug Addict, The Roc Is Intact"