Wednesday, September 30, 2009

Gloire aux tyrans egyptiens

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Ok les nerds ne sortent qu'avec des chinoises, ils achètent des objets inutiles sur ebay et ils écoutent très souvent des musiques paranormales, mais ils font aussi preuve de solidarité. Lorsque l'un d'entre eux rejoint le monde de la réalité en sortant un disque, c'est toute sa communauté qui se lève et qui salue son nouveau messie.

Je ne connais pas grand chose du personnage qui se cache derrière 808 Empire (j'ai pris soin de ne pas tomber dans le piège dressé par des gens fourbes) mais le macaron de son premier single témoigne de son attachement au forum Electro Empire et à la discographie du producteur de robot-hip-hop Egyptian Lover.
Le morceau nous transporte 25 ans en arrière, lorsque des groupes d'electrofunk pouvaient envisager sereinement une place dans les hit-parades. Une électro lente qui multiplie les références aux biotechnologies avant-gardistes qui pourrait très bien se retrouver sur la B.O. du prochain Stargate.



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Tout se vend, tout s'achète



Assez décevant le Curriculum Vital de Salif mais attention la déception c’est relatif, et si on ne compare pas ça à sa production récente, il reste le fait que Salif écrase la majorité de la concurrence. Sur Cash Converter et ses kilogrammes c’est évident. Leçon pour aujourd’hui, quand on deal des drogues vaut mieux pas se planter dans ses cash-flows prévisionnels.



Les gens disent « the wave is over » depuis que Max B s’est fait piéger (toute l’histoire ici). Dur de dire le contraire, Coke Wave 2 sera jamais aussi bien que la 1. Mais quand même c’est sous-estimer French Montana, car tant qu’il aura ce bon vieux Dame Grease à ses côtés, ce sera du bon. Le mec reste sur le segment des voix pitchées tout en gardant la créativité de son époque Ruff Ryders et ça permet de faire de la goon music new yorkaise au kilomètre.



Wednesday, September 23, 2009

The mind is so complex when you're based



Je ne doute pas un seul instant que la sortie de cet ouvrage sera vécue comme un séisme dans la rentrée littéraire, mais en l’attendant, je propose de se concentrer sur les based freestyles qui sont de plus en plus cool. Un extraverti qui se prend pour Dieu, voilà ce qui manquait.
Les morceaux pris un par un sont bien, et certains plus que d’autres, mais tout ça s’apprécie encore mieux dans sa globalité (comme pour beaucoup de rappeurs prolifiques en mp3). C’est hors normes. Donc voilà les meilleurs des derniers, sachant qu’il y en a eu beaucoup avant et qu’il y en aura après ; d’ailleurs pendant que j’écrivais ce post Cocaïne Blunts a balancé une première compilation de morceaux plus anciens, c’est idéal.




contient: Blue Time / Secrets / I’m God / Cocaine Blunts / The Bible / Street Dreams / She Don’t Love Me / My Last Call

Saturday, September 19, 2009

Magnitude 9,4

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La nébuleuse mafia K1fry c'est un peu comme Wu Tang et South Park Koalition, ça brille depuis que le rap existe et ça continuera encore et encore. Ideal J/ Karlito/ 113/ Rohff, c'est comme ça dans le Val De Marne on est à l'aise, dans le rap on sait de quoi on parle. Dry (entre RimK et OGB sur la photo), c'est celui qu'on ne remarquait pas vu que Demon One il pèse. Jusqu'au jour où Booba les invite tous les deux et que Dry pose comme une caillera, dur. Un peu comme Kennedy, sauf que Kennedy c'est naze. Les Premiers Seront Les Derniers, la différence avec un pur album Mafia K1K1 c'est que Wati B est derrière donc bon La Sexion D'Assaut est sur le disque et pas Selim du 9.4.





Alain De L'Ombre avec un blase comme ça on est obligé d'être à fond. c'est un peu comme Dry et Intouchables. Le frère de Rohff jouait le premier rôle, (DE L'OMBRE ON VOUS A DIT) du coup une carrière solo ça fait du bien. Toujours faché et trop caillera j'ai vraiment envie de voir ce que Avant La Prophétie va donner.

Monday, September 14, 2009

FUNK YOU UP

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Encore un post plein de nostalgie et de respect pour ce qu'était la house music à l'époque où la moitié de nos lecteurs n'étaient pas nés. Nous non plus, d'ailleurs. Une fois de plus, je peux utiliser sans craindre la foudre des internautes, la célèbre technique dite du « allez voir sa biographie sur wikipédia et cessez s'il vous plaît de me faire chier avec ma tendance à l'approximation » car l'article d'aujourd'hui parle de Jesse Saunders. Et plus précisément de ses débuts, quand cette musique de mecs ne s'appelait pas encore "HOUSE".

Il faut avoir un swag de type international pour s'inventer un nickname aussi long et prétentieux que The Originator of House Music. Ou alors il faut avoir plus de quarante ans et disposer d'une carte de retrait avantageuse. Ça tombe bien, puisque Jesse Saunders entre dans les deux catégories. Il a fait tellement de tubes, de classiques et de trucs importants pour la house (créer Dance Mania Records, par exemple) que le fait qu'il raconte énormément de conneries passe un second plan. Jay-Z fait la même chose depuis dix ans, et personne ne lui reproche.




Derrière le mystérieux pseudonyme Z-Factor, se cache en fait le non moins mystérieux Bang Orchestra!, qui n'est autre que le trop méconnu Gotham City, qui est semble t-il, l'alias du producteur de synth-pop acid disco du gouffre, Vince Lawrence. Il a produit ce morceau en compganie de Jesse Saunders, en 1984. Tout le reste de l'album arrache aussi.




C'est le genre de morceau génial que je déteste filer à des potes ou mettre à disposition, parce que j'ai l'impression d'être le seul à le connaître et que c'est aussi bien comme ça. Heureusement que me rattrapent alors mes sympathies démocrates, et que je décide, beau joueur, de vous faire parvenir les voix de la volupté funky infinie. C'est comme du Prince, avec du Depeche Mode, avec du George Michael.


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Visiblement, ça a pas mal fait déconner Jesse de prendre un nom débile qui me fait repenser à ce moment de ma vie où il m'arrivait de dire « ça me casse les nois' ». Plutôt que de me noyer dans les aveux de souvenirs difficiles, disons plutôt que c'est le morceau intitulé « I'm Scared » qui retranscrit le plus mal la sensation de peur que j'ai jamais écouté. C'est même hyper joyeux, pour peu que les morceaux contenants de la grosse 808 de renoi activent l'envoi de sérotonine dans votre organisme.

Sunday, September 13, 2009

After The Show Im Like NextNextNextNextNextNext

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En se penchant sur la biographie de Lil Boosie on s'apperçoit que le natif de Baton Rouge a 26 ans et déjà papa de six avortons (sept si on compte Hurricane Chris). Son premier album est sorti il y a dix ans et il en est très fier puisque c'est marqué dessus. Moi je ne l'ai pas connu aussi tôt; la première fois je m'en souviens très bien c'était sur Certified de David Banner où il faisait à merveille le petit con. D'ailleurs cette image de trublion est loin derrière lui, Boosie roule pour Trill Ent. et a définitivement conquis New Orleans avec son rap ghetto.
Aujourd'hui arrive Superbad et comme prévu cet album défonce tout puisque la seule condition au succès était un enregistrement de qualité. C'est suffisamment important pour être signalé vu la tonne de mixtapes complétement dégeulasse que nous a refourgué le bad azz. Affranchi de ces contraintes logistiques, la voix de Boosie tape dur et renvoie à ces images terribles de la Louisiane dévastée par Katrina. On aurait pu réclamer quelques country tunes de plus, le tout étant dans la veine de Thug Passion pour ceux qui se rappelle mais tout ça est vite oublié lorsque Torrence Hatch crache dans le microphone.



Pour finir le post Boosie, on vous met le clip de Back In the Days parceque je ne comprends pas pourquoi il ne figure pas sur Superbad.







Wednesday, September 09, 2009

Loopings

O

N’étant allé dans les îles Baléares que par procuration, la musique complaisante de Nick Holder m’évoque vaguement des moments de détente ensoleillés sur des sofas tissés de lin blanc…
Ce cauchemar chaud et cotonneux s’est arrêté net une fois découvert Fruit Loops, un side project du début de sa carrière dont la finalité était de piller en toute impunité des pépites disco. Des morceaux pas tout à fait finis ou des edits à peine trop travaillés. La nuance est mince, mais on ne pourra que le remercier d’avoir samplé (pour la 27eme fois dans l’histoire de la house) ce morceau de Chic dont le résultat est une boucle à la sobriété dévastatrice. Dance Dance Dance!

Mike Delgado – Byrdman’s Revenge

Les nombreux cinéphiles qui suivent ce blog connaissent certainement Michel Delgado, grand scénariste et acteur ayant contribué à des classiques du cinéma français comme Bambou, L’enquête corse ou bien encore La vengeance d’une blonde. Mais c’est de son homonyme New Yorkais dont je voudrais vous parler aujourd’hui : Mike Delgado, auteur de Byrdman’s Revenge en hommage au trompettiste Donald Byrd et sans doute aussi à Gusto, dont le Disco's Revenge avec sa construction chaloupée, sa loop interminable et ses filtres étouffés sonne étrangement familier.

Moodymann – The Third Track

Et pour boucler la boucle, un troisième track hyper deep par le maître du genre, comme on sait si bien le faire du coté de Detroit.

Sunday, September 06, 2009

I'm just a thousandaire and I'm praying for mills


All Star continue à être en marge d’à peu près tout (featurings, labels, sorties, sites internet, tout) et à se contenter de faire des .rar de haute qualité, le dernier étant I Love You Too Much. Il doit parfois se dire qu’il aurait mieux fait de continuer le sport (en high school dans le Tennessee il a mis 20pts à Corey Brewer une fois, c’est dans le morceau) et en tout cas il est toujours là pour en parler.
Sur Plays Of The Week, NYSE lui a fourni un beat de trappeur. Chaque fois qu’All Star rappe sur ce genre de son il donne l’impression de le transcender puisqu’à part peut-être T.I. à une époque on a l’habitude d’entendre uniquement des mecs linéaires là-dessus. Et bon rapper hyper bien c’est une constante chez Starlito, c’est facile.





Call him Sub-Zeeeero, comme prévu OJ da Juiceman fait les choses proprement sur Alaska In Atlanta. Un artwork de l’ère glaciaire + tous les trucs récents + de grosses contributions de Drumma Boy, le compte est bon. Prenez-la c’est sans aucun doute sa meilleure sortie depuis le street album. Les effets secondaires d’une écoute prolongée ne se font pas attendre.




Wednesday, September 02, 2009

Cruisin V

Si vous avez suivi avec attention cette série de posts consacrée à la musique pour conduire vous avez constaté que le mot Ride siginifie plus que le trajet d'un point A à un point B. L'Attitude est le mot avec ou sans véhicule, le ghetto youth se mouve sur le ter ter pour affirmer son existence.


ATTITUDE

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ATTITUDE