Monday, September 14, 2009

FUNK YOU UP

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Encore un post plein de nostalgie et de respect pour ce qu'était la house music à l'époque où la moitié de nos lecteurs n'étaient pas nés. Nous non plus, d'ailleurs. Une fois de plus, je peux utiliser sans craindre la foudre des internautes, la célèbre technique dite du « allez voir sa biographie sur wikipédia et cessez s'il vous plaît de me faire chier avec ma tendance à l'approximation » car l'article d'aujourd'hui parle de Jesse Saunders. Et plus précisément de ses débuts, quand cette musique de mecs ne s'appelait pas encore "HOUSE".

Il faut avoir un swag de type international pour s'inventer un nickname aussi long et prétentieux que The Originator of House Music. Ou alors il faut avoir plus de quarante ans et disposer d'une carte de retrait avantageuse. Ça tombe bien, puisque Jesse Saunders entre dans les deux catégories. Il a fait tellement de tubes, de classiques et de trucs importants pour la house (créer Dance Mania Records, par exemple) que le fait qu'il raconte énormément de conneries passe un second plan. Jay-Z fait la même chose depuis dix ans, et personne ne lui reproche.




Derrière le mystérieux pseudonyme Z-Factor, se cache en fait le non moins mystérieux Bang Orchestra!, qui n'est autre que le trop méconnu Gotham City, qui est semble t-il, l'alias du producteur de synth-pop acid disco du gouffre, Vince Lawrence. Il a produit ce morceau en compganie de Jesse Saunders, en 1984. Tout le reste de l'album arrache aussi.




C'est le genre de morceau génial que je déteste filer à des potes ou mettre à disposition, parce que j'ai l'impression d'être le seul à le connaître et que c'est aussi bien comme ça. Heureusement que me rattrapent alors mes sympathies démocrates, et que je décide, beau joueur, de vous faire parvenir les voix de la volupté funky infinie. C'est comme du Prince, avec du Depeche Mode, avec du George Michael.


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Visiblement, ça a pas mal fait déconner Jesse de prendre un nom débile qui me fait repenser à ce moment de ma vie où il m'arrivait de dire « ça me casse les nois' ». Plutôt que de me noyer dans les aveux de souvenirs difficiles, disons plutôt que c'est le morceau intitulé « I'm Scared » qui retranscrit le plus mal la sensation de peur que j'ai jamais écouté. C'est même hyper joyeux, pour peu que les morceaux contenants de la grosse 808 de renoi activent l'envoi de sérotonine dans votre organisme.

4 comments:

Ymee said...

merci. le I'm scared défonce

Anonymous said...

ah ouais cool
par contre y a pas dutout de 808 dans i'm scared ^^ c'est excusé par l'emploi du mot super technique "sérotonine" juste après mais bon.

Cheshire said...

jes say records c'est aussi bien gouffre, autant que mitchbal
Trés bon post pour ce papa de la musique de maison

Anonymous said...

du lourd.