Tuesday, October 30, 2007

Halloween locked in a trunk



Le blasphème, le meurtre, le sirop pour la toux.
Au début des années 90, Les jeunes de Memphis s'emmerdaient tellement qu'ils se sont tournés vers Satan pour voir comment c'était. Oui à Memphis, tu t'imagines vivres à Memphis? A part si t'es fan d'Elvis ou que ton rêves est d'habiter dans une absurde pyramide de verre...
A notre grand bonheur, entre deux pillages de tombes et quelques meurtres, ces mecs ont commencés à faire de la musique. Sous des noms bizarres, commençant tous par Project, Lil, Gangsta, Playa, Lil Playa ou Lil Project ils te racontaient les seules choses qui les intéressaient dans la vie (la mort):

Le blasphème, le meurtre, et le sirop pour la toux.

frayser click - intro
tommy wright III - getting crunk
mental ward click - da retribution
lord infamous - where's da bud
evil pimp - stangin part 2
al kapone - cold hearted killa
three six mafia - destruction terror
kingpin skinny pimp - y'all ain't no killaz
gangsta pat - deadly verses
lil fly - funkytowns in my brain
criminal manne - fist full of bricks
2nd family - deadly thoughts
dj zirk - fuckem all
196 click - playa hater
lil jack - fuckin with a demon
lil kuku - fuck the law

HARDCORE BLOGGIN te souhaite la mort sans aucun souci, ainsi qu’un joyeux Halloween.

dedication à Frelon pour son aide précieuse ainsi qu’a Rom Dillon pour sa terrifiante pochette.

Monday, October 29, 2007

We Believe



La NBA reprend ce soir et ça veut dire qu’on va retrouver les Warriors (premier match contre les Jazz). Le souvenir de leur exploit du premier tour des play-offs me rend autrement plus impatient que celui d’une finale à sens unique. On rappelle pour le plaisir qu’ils se sont payés les archi-favoris Mavericks, qui à la sortie d’une saison régulière historique devaient s’attendre à tout sauf à subir une élimination toute aussi historique. Le plus important n’est pas l’événement statistique mais le fait qu’ils aient misé sur le panache d’une autre époque et le jeu ultra-offensif qui les caractérisent. Capables du meilleur comme du pire et coachés par le légendaire Don Nelson, les Warriors n’ont pas attendu les play-offs de 2007 pour avoir la réputation d’assurer le spectacle. Par contre, tout le monde s’était habitué à les voir flotter dans la conférence Ouest. Comme le modèle absolu Phoenix et leur run-and-gun frénétique mais à un degré moindre, ils ont peut-être trouvé la formule pour régaler le public collectivement et avoir des résultats, c’est en tout cas une équipe à regarder de plus près qu’avant.

Federation - My Rimz

L'aspect sportif c’est très bien mais si je n’hésite pas une seconde à dire que la franchise la plus cool de la NBA est actuellement à Oakland c’est aussi et surtout pour ses personnalités bien plus attachantes que la moyenne. Le départ forcé de Jason Richardson aka J-Rich or die flyin’ est une grosse perte (un capitaine passionné et ancien vainqueur du concours de dunk) mais on peut encore compter sur plusieurs éléments brillants et charismatiques pour cette année.



Comment ne pas commencer par King Baron ?
Le héros des play-offs, ça crevait l’écran. Que ce soit terminer meilleur marqueur d’un match en étant blessé, rentrer un shoot ave maria au buzzer du milieu de terrain ou postériser le meilleur contreur de la ligue, rien n’était infaisable apparemment. On est obligé d’apprécier son style sérieux chaussettes relevées/barbe taillée et ses connexions à Hollywood.






Stephen Jackson
Un peu thugged-out comme tout bon ancien des Pacers, son casier judiciaire est bien fourni. Il manquera d'ailleurs le début de saison pour avoir tiré des coups de feu à la sortie d'un strip club d'Indiannapolis. Il est actuellement quelque part sur le chemin de la rédemption mais il se fait encore régulièrement exclure des terrains pour ses coups de sang. Honnêtement il peut oublier son 9mm sans regrets car c’est aussi une bonne gâchette à 3pts, dans un style cold as ice. Son rituel d'entrée sur le terrain fouillé par Matt Barnes était parti pour devenir un classique jusqu'à ce que les connards qui dirigent la ligue lui interdisent.





Mickaël Pietrus
Sans doute le Français le plus cool de la NBA. Il parle mal anglais mais n'est pas timide du tout, c'est bon pour la déconne. Un peu le genre à enchaîner un dunk de haut vol avec un turn-over risible, c’est totalement à l’image de l’équipe.

Ante up



Matt Barnes
On peut avoir un style à la Travis Barker et être sympathique, il faut juste un petit temps pour capter le truc. C'est une autre facette de la Californie. Paria de la NBA après avoir visité cinq franchises en cinq ans, il est parti pour se sédentariser cette année. Le tatouage "Believe" doit aider.






J’aurais aimé pouvoir terminer sur le spectaculaire Jason Richardson mais depuis ce funeste soir de la draft, il appartient au passé. Pour autant, le GM Chris Mullin n’a pas fait n’importe quoi durant l’intersaison, puisque la franchise a récupéré Marco Belinelli, un shooteur fou qui s’est avéré être la sensation de la Summer League. Il a un beau geste et s’autorise des dunks en deux temps inconcevables pour un gouère de son espèce, ça peut tout à fait marcher.

Dem Hoodstarz feat Beeda Weeda & Too $hort - Turfs up remix

Pour finir on espère que même au niveau du public, Golden State restera une franchise spéciale.


Sunday, October 28, 2007

Classe nature




Un nouvel album de Dominik Eulberg, à peine 6 mois après Heimische Gefilde , on est tous super content ici. Et comme on est du genre à kiffer les animaux et pas seulement devant les meufs, ça fait deux bonnes raisons de parler de cet album.

Alors ce Bionik fait suite au single du même nom, joliment rebaptisé Lotuseffekt sur l'album. Lotuseffekt donc, fait office de bulldozer baléarique sur un album qui s'avère bien plus subtil que le label hôte (Cocoon) ne laissait le présager. Subtil mais aussi chiant sur certain morceaux, soyons honnête.
Les années passent et on est toujours émerveillé par la qualité de la matière sonore utilisée par Eulberg. Adepte d'une techno organique il maitrise l'art d'animer sa musique, qualité partagée avec James Holden.


Rattenscharf est le joyau de cet album. Cliquetis et nappes voluptueuses se callent à merveille sur une basse acidulée... NON ATTENDEZ STOP JE LA REFAIS FACON EULBERG : les coups de becs des toucans masquent à peine les bruits du ruisselet au bord duquel deux grenouilles s'échangent pépères des compliments. Rattenscharf rappel les meilleurs heures d'une certaine minimale de Cologne, tendrement teinté de pop. Oui je pense à la douce Ada.


Eulberg's TB303

Et puis il y a ce truc fou, Haifischfluegel, ultra percussif appuyé par un pied ki rigole pa du tou et qui fini sereinement devant la cheminée . On comprend pas trop pourquoi ni comment mais peu importe.

Deux morceaux, deux facettes. Decouvrez le reste sur Bionik (Coocon, novembre 2007).

Friday, October 26, 2007

I'm a star, I ride spaceships.


Based Boys, l’album du Pack, enfin là. Avec un artwork pas très heureux, type Gorillaz. Faut dire que ce genre de pochettes dessinées c’est rarement la réussite mais de toute façon il y a dans le cas de ce groupe des antécédents bien plus curieux comme ces pochettes à base de tête de loup, remontant à l’époque où ils étaient encore fiers de s’appeler Wolfpack. Depuis, Too $hort les a sorti de ce gouffre.

Leur tube Vans leur avait permis de monter en flèche comme la valorisation de Facebook. Pour autant ils ne se sont pas enflammés sur un album. Ils ont pris le temps de développer leur esthétique de rappeurs en short et en Vans (qui est cool sauf quand on apprend qu’ils vont tourner avec Gym Class Heroes), puis ils ont profité de leur statut de nouveaux maîtres de la sonnerie, Dem Franchize Boyz de l’Ouest, pour faire des gros clips.

Ils ont donc sagement opté pour un EP pré-album : Skateboards 2 Scrapers, très bon disque de rap de club, hyper cohérent, dont les tracks phares sont repris pour ce Based Boys (à l’exception de Ride My Bike et ça c’est une connerie).

Pas de brusque changement de style pour l’album et c’est tant mieux. La principale raison est que Young L, producteur attitré et probablement le talent majeur du groupe, s’occupe de presque tous les tracks. Ce mec a absorbé la mode des beats snap minimalistes et du whisper song d’il y a deux ans (rien d’étonnant à voir Collipark être l’un des seuls guest producers sur cet album), puis s’est approprié la formule comme personne en ajoutant au groove d’origine ce qu’il faut de technologie, de bruits de robots et de sons froids. A mon sens c’est tout ce qui fait l’identité du groupe. A part ça, les autres ne parlent que de sexe et de biens somptuaires, c’est pas idiot non plus.

Le single est actuellement In My Car. Le prochain pourrait tout à fait être cette production Collipark qui évoque l’amour dans un vaisseau spatial.

The Pack – The Milky Way

Et cet inédit qui circule depuis longtemps sous le nom At the Club mais qui méritait vraiment de sortir tellement le refrain est une drogue.

The Pack – Jell-O

Wednesday, October 24, 2007

Humanoïd after all


J'aurais pu comme vous l'imaginez me contenter de ces deux jpg's pour justifier mon post, mais la vie n'est pas si facile, tout ne tient qu'à un fil, et là je m'aperçois que ça fait déja deux fois que j'utilise NTM pour mes introductions d'article.

Cependant CORPORATE BLOGGIN a toutes les cartes en main et en plus sachez que l'on triche plus que de raison. Nous avons le Graal du moment, ce moment cybernétique qui vous a tant fait rêver ces derniers jours. LE BUZZ.





Je crois qu'il n'est pas spécialement besoin de s'attarder sur les raisons du pourquoi ce morceau est une machine à buter sans nom, mais soyez certains qu'il finira dans tous les tops Techno des prochains mois à venir. Ou même dès maintenant en fait, puisque la totalité des meilleurs Dj's français jouent cette tuerie immédiate.

Et puisqu'il s'agit d'un remix et que nous sommes relativement plus brillants que la plupart de la BLOGOSPHERE^^, nous vous invitons à découvrir l'original, un sommet de Techno acid datant de 1988 qui vrille les oreilles et vous projète dans une autre drôle de BLOGOSPHERE^^ dont il est bien plus difficile de s'échapper.

Voici la pochette, qui tente de rassembler des éléments des Chevaliers du Zodiaque et de l'histoire Judaïque, sans jamais tomber dans le piège du prosélytisme.




Et voila le morceau, qui lui est une ôde à la science-fiction, aux humains robotisés mais sympas et à l'absorption de drogues synthétisées. Défonçage.


Tuesday, October 23, 2007

de retour dans la chevrolet


L'album des Boyz N Da Hood s'écoute d'une traite franchement il sera bien haut dans mon top trap rap 2007 avec la dernière tape de Gucci Mane surtout parcequ'il y a une mouette et un goeland sur la pochette.
Boyz N Da Hood donc; oubliez le départ de jeezy, la mini-rumeur weezy, que l'incruste de l'année est gorilla zoe et que breeze jody est le seul a avoir un petit niveau, les boyz n da hood ont fait un putain d'album tout noir avec un peu de rouge. Tout cela est d'ailleurs prouvé par la saga vidéo we ready plus we ridin; il y a ce passage génial où la fille en bikini passe le rateau pour ramasser les billets pendant que yung joc fait rimer marvin avec marvin.






PS: Pour Gorilla Zoe je sais pas c'est bizarre, il a trainé sa nulité et sa grosse voix partout mais son seul morceau bien n'est présent sur aucun album, merci à Nitti qui n'est pas encore tout à fait fini.

Monday, October 22, 2007

Homo dans tous ses états

Back dans les bacs, contact ? Contact.


Ok, la vie est pleine de rebondissements, de pièges retords et d'impasses dont il est si difficile de s'extirper mais tout de même, les photos de presse de Kenny Larkin sont éventuellement ce qu'il se fait de plus gay dans le monde de la musique électronique (d'obédiance gay, elle aussi).
On peu donc se demander sans paraître mal intentionné pourquoi il pose TOUJOURS de façon à montrer ses muscles saillants ou encore son regard tout à fait explicite à propos de ses intentions.

Ou pas. On peut en avoir également rien à foutre, passer pour quelqu'un de modéré auprès de ses amis et écouter le maxi entier "Smile/Life" que l'on vous apporte sur un plateau et avec tout notre amour.

Etonnament, il ne s'agit pas du tout de techno de Detroit droite et froide à laquelle Kenny est si attaché. Ce maxi est une BOMBE HOUSE de bâtard, de l'excellence club à l'état brut, 1999 certifié sorti sur le label culte KMS.

Le premier morceau est construit autour d'un sample de femme qui s'exclame qu'ELLE NE SAIT JUSTE PAS, le beat arrive, perfection.




Le deuxième reprend le sample vocal du morceau le plus classique de l'histoire de la techno, "GOOD LIFE" de Inner City, comme si Kenny se sentait obligé de rendre un hommage à son boss de label Kevin Saunderson. Et il a raison car, là encore, tout évolue dans une espèce de plénitude totale, si j'étais du même bord que Freddy Mercury je parlerais sans doute de DEEPNESS.


Kenny Larkin - Life

Vous avez compris ce qu'il vous reste à faire: foutre directos http://www.corporatebloggin.com dans votre liste de favoris et admirer cet instantané de vie.



^^Kenny à Moscou^^

Sunday, October 21, 2007

The Boss Hogg Outlawz, we run this bitch








Slim Thugga a bien raison de représenter son groupe sur ce nouveau track produit par le très bon DJ Toomp. Les Boss Hogg Outlawz sont tout sauf les faire-valoir qu’on a l’habitude de voir autour des mecs talentueux qui font croquer, la preuve : ils ont remis leur leader au volant de son SLAB en position gangsta lean, comme si de rien n’était, comme s’il n’avait pas présomptueusement appelé son album Already Platinum pour finalement ne pas vendre assez pour décrocher le disque de platine.

Already Platinum n’était pas un mauvais album, loin de là, mais on peut comprendre qu’il n’ait pas emballé l’immense fanbase de Slim Thug qui réclame le style Houston dont il est un pur produit. La toute dernière apparition de Slim Thug sur du Neptunes (Boi avec Busta Rhymes) leur donne raison.

Dans ce contexte, on ne pouvait pas imaginer meilleur retour aux affaires pour Slim Thug qu’un album collectif conçu pour la base. Des productions pour grosses cylindrées et des hors-la-loi qui maîtrisent les fondamentaux du Texas comme Sir Daily, PJ, C-Ward et surtout Killa Kyleon, c’est tout ce qu’il fallait. Rien d’étonnant à ce que ce Serve & Collect sorti en début d’année sur Koch soit une grosse boucherie que je réécoute plus volontiers qu’Already Platinum. Le seul truc étonnant c’est qu’il ait été peu remarqué.

Les retardataires pourront se faire le clip de Recognize A Playa avec l’équipe au complet.

Puis celui de Wood Grain Wheel, à voir absolument ; ce morceau était sur l’album des BHO et Slim Thug a enregistré une version solo pour son album, ça paraissait essentiel, gros morceau. Entre ça et le nouvel hymne Theme Song (Boss On Da Grind) on a bien envie de le croire quand il dit I got it right this time. Plus que n’importe quel autre album de Houston, on attend Boss Of All Bosses, pour cet hiver.

Saturday, October 20, 2007

It's on!



IT'S ON! IT'S ON! IT'S ON!