Saturday, December 22, 2007

A True Friend Will Be More Loyal Than A Brother


Vous avez peut-être du mal à comprendre où nous voulons en venir chez cipiti quand on passe du dernier remix de Bobmo à la cuisson du poulet par Gucci Mane et que l'on vous sert une fumante collaboration kool keith/odb entre les deux.
Rassurez-vous, nous non plus.

Mais force est de constater que ce blog ressemble en tous points à ce qu'était No Limit entre 1995 et 1998: un business fort bien ficellé balise image.

Je conseillerai Down South Hustlers - Bouncin and Swingin comme le point d'entrée idéal dans l'univers NL à tous ceux qui craignent de ce label une avalanche de mauvais mcs posant à la coolos sur une avalanche de claviers cheapos. Sur DSH vous retrouvez d'une les Beats By The Pound en grande forme (ceci expliquant sûrement cela 1995 est une année où le rythme des sorties fût facilement trois fois moins important qu'en 1998) de deux des mcs extérieurs au tank font partie du projet et procurent une bouffée d'air indispensable au double cd (8ball & MJG, Pimp C & Bun B, PSK-13, ESG) de trois aucune chance de tomber sur un morceau dangereux de mistykal.


Quand Carlos sort les sirènes à la mode de la Louisianne, ça n'a rien d'une ballade onirique en bateau à fond de verre sur les eaux de New Orleans. Il n'y a pas de dauphin dans les marécages juste un paquet de mélancolie et les jambes de crackheads que les alligators ont laissé mariner. Ce morceau est magique et ce pour les raisons suivantes.

D'une Master P, encore fluet à l'époque, pose un couplet interchangeable avec les trois quarts de ses apparitions; de deux Mia X qui devait nécessairement être accompagnée d'un bucket trop rempli lors de l'enregistrement menace de s'étouffer à plusieurs reprises; de TROIS un refrain interprêté dans un style excessivement tendancieux par MO.B Dick, laquelle interprétation semble illustrer la confession d'une expérience(s) douloureuse(s) en milieu carcéral; ou fournirait au moins une explication tangible quant à la présence du mot le plus lubrique dans ce joli sobriquet qu'est Mo.B Dick balise image.


Voila à quoi ressemble So Much Pain jusqu'à l'arrivée miraculeuse de Tre-8. Tre-8 qui atomise avec une facilité déconcertante les efforts grossiers de ses accolytes à paraître dans le coup, à tel point qu'une version solo du morceau sera présente sur Ghetto Stories (avec il me semble également un changement sensible du niveau des vocalises chez MO.B Dick).

Aussi doué au rap qu'à la prod, Tre-8 donne à NL un de ses plus beaux chef-d'oeuvres avant de s'éclipser en autoprod plutôt que de se faire carotte par P, exercice périlleux qui sera un joli raté, dans ces cas la on parle de loss-loss situation.

Ice Mike produit ici un bon vieux tube pour l'une de ces soirées chirées où l'on arrive pourtant bourrés de bonnes intentions.

3 comments:

Anonymous said...

SiSi la famille le son il est bon!!! toi mme tu c!! porte toi bien et garde la peiche frangain!!!!

Anonymous said...

tu fais zizir

Anonymous said...

When No Limit was unlimited...Good old days.