Ballgreezy interpelle le serveur, commande de la vodka haut de gamme et du jus d’orange. S’en suivent des excitations sensorielles qu’il raconte avec sa voix suave, confortablement calé entre les nappes douces et rassurantes des Drum Majors comme on peut l’être dans un bon gros fauteuil en cuir. La Grey Goose le fait « se sentir comme un Russe ». Cependant, les filles sont réceptives, il est sur son 31 et il se sent hyper bien.
Le morceau ne dit rien de plus. Ballgreezy sait avoir la tête dans les nuages quand il sort le week-end à Miami et ça n’a pu que l’aider à signer cet été l’un des morceaux les plus smooth de l’année.
Mon morceau préféré de la double mixtape de Cam’ron. Poser cash sur du Barry White c’est une démarche qui me rappelle en bien la période Dipset, let’s get it on, soit les très riches heures du duc de Harlem. Il faut encore plus de trucs comme ça.
On comprend ce qui a amené Young 60 Minutes aka One hour à faire beaucoup de thug rap depuis Killa Season mais on ne peut pas non plus nier que ça rend sa musique plus ordinaire. Heureusement qu’il n’a jamais cessé de perfectionner ses qualités de rappeur. Ca ne suffit pas à supporter d’entendre des « G-O-D » et des types qui s’appellent Penz deux heures durant mais ça permet de globalement apprécier ce Public Enemy #1. Pour l’album on veut les Heatmakerz et des morceaux comme Suga Dooga.
Enfin on ne peut que saluer l’élégance avec laquelle Cam’ron officialise la séparation avec Jim Jones. A partir du moment où Jimmy fait plus de chiffre c’est normal, puis Cam garde pour lui la fierté de ne pas s’habiller en Ed Hardy.
4 comments:
Shit be right dudes
blog is heavy
im a hustla barry déboite t'as raison bro, pour moi killa était dans la cabine avec son chinchilla violet de purple haze quand il a enregistré ce son.
tuerie le ballgreezy
so suave
so smooth
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