Monday, August 04, 2008

L'art d'être casual

balise image


Mon dieu qu'as-tu fait, de tes propres mains, pour que Curtis Jones soit aussi GAY ? Même avec la plus grande des volontés, nul autre homme sur terre n'est capable de se sentir aussi à l'aise avec son corps dénudé en toutes circonstances, et ce avec une chevelure polémique par dessus le marché. Je veux dire, s'il y avait un combat de celui-qui-sera-le-plus-homosexuel entre les couilles à Vincent Mac Doom et Green Velvet, je pense que la folle de Chicago mettrait à l'amende direct le petit paquet de l'homme/femme le plus connu de France.
Mais comme Dieu notre sauveur n'est pas non plus complètement un enfoiré, il lui a aussi donné les moyens pour être le producteur house de Chicago qui aura le mieux réussi à traverser les époques, les modes et les clubs. Cette dernière phrase est hyper "bilan du présent" + "je travaille aux Inrockuptibles", je vous l'accorde. C'est pour ça qu'il est grand temps que vous ayez un aperçu du côté le plus ghetto de ce mec qui sort avec d'autres mecs : ses sorties sur son label Cajual Records sous son deuxième blaze, Cajmere.




En fait, je me suis toujours demandé si ce morceau ne détenait pas en lui un grand secret : celui de faire croire qu'il est DE(E)P alors qu'en fait c'est une sorte de machine de guerre super violente. Ça m'évoque vraiment des trucs de véner, genre je m'imagine un espèce de tank qui sortirait d'un long tunnel 4-bit dans Tron. Je sais pas si l'expression druggy s'utilise encore mais, si c'est le cas, elle conviendrait vachement bien à ce morceau.




On entre dans le vif du sujet. Du sexe, des gros mots, un break d'enculé : on est chez Cajmere, plus de doutes. C'est le genre de track qui fait croire à vos parents que vous êtes devenus de vrais voyous depuis que vous écoutez de la techno, si jamais ils vous surprennent en train d'headbanger sur ce truc de gros bourrin devant le laptop qu'ils vous ont offert à Noël. Par contre dans n'importe quel club, vous passez pour un mec cool si vous connaissez par coeur les paroles un peu olé olé de ce morceau.






Là on atteint la grande vérité, la définition la plus exacte du "son Cajual" auquel les connaisseurs chiants n'auront de cesse de faire référence pour peu que vous connaissiez des connaisseurs chiants en house de Chicago. En gros c'est une forme de house garage qui mise plus sur le côté bon son brut pour les truands que sur le côté "vraie musique qui nous rappelle le gospel et les moments chiants à l'église". Pour encore un peu plus grossir le trait, je dirais que c'est quand même vraiment mieux quand la house vocale ressemble à ça que quand elle s'apparente à un truc pour gays matures nostalgiques du temps béni du Palace.

10 comments:

Anonymous said...

dope : )

Anonymous said...

AH AH AH Corporate Bloggin you ruined my life !
Ça défonce.

Anonymous said...

"Day By Day" est énorme

Anonymous said...

"We can never be satisfied!", j'en veux encooooore! Fais nous une série Cajual de la trempe de tes Dancemania.

voltask said...

grâce à ce post j'ai enfin fait un google image de Dajae, j'ai été un peu déçu

ça reste très bon signe quand elle est sur les morceaux

Anonymous said...

http://www.arcademode.com/catalog/images/items/institubes/insts022_popup.png

tro bien le nouvo tee du rou 2 tétécé

Anonymous said...

chan mé les tracks
merci

Anonymous said...

day by day by day,kikid et cacarr.

Anonymous said...

Chez Cajual, Terence FM/Stay Around reste le morceau indétrônable en ce qui me concerne.

Le maxi GU's 70's trip de Glenn Underground fait toujours aussi son petit effet.

EtienneMenu said...

kloker ton post est tellement super que je vais t'honorer l'oignon en écoutant la discographie complète des masters at work, période todd terry et projets solo inclus. tu vas te régaler.