«Back from the dead», Pimp C n’imaginait pas enregistrer ces mots pour l’intro d’un album de UGK dont il n’assisterait pas à la sortie mais on en est là. Heureusement on peut compter sur le bon Bun B pour s’assurer que son œuvre posthume ne soit pas une triste collection de morceaux inachevés et de featurings virtuels. UGK 4 Life, dernier album de UGK, contient les morceaux qu’ils ont eu le temps de faire avant le funeste événement de décembre 2007 et ça fait un bien fou de retrouver les rois du country rap.
La preuve en mp3. Un orgue puis un riff de guitare wah-wah, on fait difficilement plus typique du son UGK que les premières secondes de ce morceau. Utiliser les instruments du coin pour faire des tueries texannes qui ne sonnent comme aucun autre style de rap, c’est le plus grand des savoir-faire du Pimp C producteur. Il méritait d’être en plus la star du morceau en ressortant des phases de son célèbre couplet sur Big Pimpin. Everybody wanna ball, holla at broads at the mall!
La preuve en mp3. Un orgue puis un riff de guitare wah-wah, on fait difficilement plus typique du son UGK que les premières secondes de ce morceau. Utiliser les instruments du coin pour faire des tueries texannes qui ne sonnent comme aucun autre style de rap, c’est le plus grand des savoir-faire du Pimp C producteur. Il méritait d’être en plus la star du morceau en ressortant des phases de son célèbre couplet sur Big Pimpin. Everybody wanna ball, holla at broads at the mall!
Pimp C est aussi réputé pour ces productions orientées soul, voire totalement soul comme celles qu’il avait sur l’album classique de Sleepy Brown, Vinyl Room, pour lequel il avait même adapté un beat de UGK. Pas étonnant que des années après, Sleepy Brown renvoie l’ascenseur avec une de ses basslines et un vieux refrain à lui chanté et ajusté par Pimp C pour le sujet de circonstance, les blunts. Swishas & Doshas doit être le morceau que j’ai le plus écouté sur Underground Kingz, celui là n’en est pas moins exceptionnel. Normal pour de la musique faite par des génies en manteaux de fourrure, sur laquelle le très bon couplet de Bun B vient apposer le tampon TRILL.
Evidemment UGK 4 Life ne touche pas les classiques des Underground Kingz mais c’est une belle fin et l’occasion de sortir certains morceaux dont il aurait été bien dommage de se passer.
Je ne résiste pas à l’envie de répéter que Fabolous-The Dream est une combinaison ultime. Surtout sur une production rnb basique à petit piano. Ce morceau qui commande de ne plus regarder les prix est un plan de relance à lui tout seul, plus puissant que Shopping Spree et Add me up réunis. Il ne faut pas attendre des montagnes du prochain Fabolous pour autant, mais sachez quand même qu’il a enregistré avec Ryan Leslie, ce qui est historiquement un autre combo gagnant.
8 comments:
Bah.
PIMP C RIP
Si Pimp C pouvait avoir la meme carriere posthume que le loubard de larticle precedent, je pars minstaller au texas et je commence l'harmonica.
ps: mise a part le remix de shawty is a ten ya til deja eu collaboration entre the dream et r.kelly ?
non je crois pas mais ce remix était cool, c'est le père et le fils
C'est clair que la filiation entre les deux se fait naturellement. Cependant il manque encore à the dream de savoir faire le yoyo entre ballade rnb et morceaux club comme le fait si aisément depuis des années l'ami robert.
En plus, si je dois faire un concours, je suis certain de placer r.kelly sur le podium des mecs les plus à l'aise en remix.
ouh putain ouai le fabo da dream est coolos comme tout.
ok ok mais pimp c n'est pas mort je l'ai vu hier a intermarché il etait entrain d'achteter du bacon et de l'huile.
respect a tous mes rappeurs mangeurs de porcs.
t'en a oublié 1 ! il est mort en 1996 et 1+9+9+6=25 et il est mort a 25 ans . . .
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