J'espère que mon post précédent à propos de Nervous Records vous a plu, parce qu'à défaut d'inspiration et de nouvelle découverte fantastique en terme de musique festive, c'est encore de ce merveilleux label new-yorkais que je vais vous parler. Les fixations font partie intégrante de ma vie culturelle (que vous devinez trépidante ^^), et en ce moment je suis totalement obnubilé par cette forme de disco transpirante et spirituelle puisant ses inspirations dans les backrooms gay et la croyance en Dieu. D'ailleurs, je ne remercierez jamais assez les déviances sexuelles masculines et le gospel pour avoir crée cette musique.
Un nom intrigant, des petites notes de piano rappelant les gouttes de pluie d'un dimanche d'automne, un artiste dont le nom évoque la traversée de quelque chemin (mais ne serait-ce pas là une habile métaphore housy ?), oui on en face d'un morceau profond. Laissez vous guider par les humbles incantations en faveur du bien, passez le pont, et admettez enfin le soin deep house apporté à votre coeur sali par le monde occidental. Si vous n'aimez pas ce morceau, c'est que vous êtes un sinistre suppôt des armées capitalistes - le mal.
Essayez d'imaginer un pasteur déblatérant un discours fédérateur à propos de l'humanité et des drogues de synthèse dans une cave du New-Jersey remplie exclusivement d'hommes et de lesbiennes. Maintenant, rajoutez à cette vision des tapis voodoo à tête de léopard, quelques bibelots à l'effigie de l'enfant Jésus et un poster géant mettant en scène l'extra-terrestre de Roswell. Chassez les mauvaises pensées de votre intérieur. Acceptez la vérité.
Retour dans le réel. Vrai morceau house composé à partir de notes de piano et d'une voix soulful vous invitant à évacuer votre chagrin dans la danse. Bien que la description ressemble en bien des points à celle d'un morceau d'Alicia Keys, ce tube de Kim English en est très éloigné. Bon, y'a bien un petit côté gentiment Macy Grey-esque derrière tout ça, mais je suis faible avec les morceaux qui font à la fois danser et "réfléchir sur le sentiment amoureux". Attention, je me transforme en journaliste de cod@ pour vous dévoiler le fond de ma pensée : ce morceau POSSÈDE un GROOVE hautement JOUISSIF. Franchement RECOMMANDÉ et positivement DÉFINITIF.
14 comments:
Il en fait des tonnes ce post.
Les fautes d'orthographe/coquilles c'est bien le stress aussi.
Ouais mais non, t'as tort il me semble.
Dans la grande poulaillere des divas house kim english a toujours eu mes faveurs, bien devant crystal waters ou kim english.
En ces temps de grande dépression, cette série nervous records me parait venir a point nommée kloker.
crystal waters ou dajae.
Corporate froisse tout en ce moment c'est abuzé
"froisse", expression de Kloker ça, attention à force d'être lecteurs assidus on commence a connaître vos manies...
Très bon post, digne de nos attentes.
Ahaha, non c'est pas de moi mais j'avoue reconnaître que j'utilise le verbe "froisser" beaucoup trop souvent.
Merci beaucoup en tout cas.
OUI!
Ce post est mortel. Je suis tombé dessus au moment ou je me disais que Dennis Ferrer - Church Lady était un des morceaux house les plus fous du monde. Nouvelle dose de house pédérasto-religieuse.
clap clap corporate
http://www.youtube.com/watch?v=2XdhZEj2dng
Faîtes attention, entre le texte et la peinture zulu là j'ai comme l'impression que vous devenez
ARTY !
cool ce post!
la voix de Byron est l'une des plus belles de la house, je trouve
http://www.youtube.com/watch?v=_eOUb9G4Q0g
quelqu'un pourrait me dépanner?
Oh là! Nique pas mes surprises de fin de set Y. Ce morceau est vraiment magnifique, je l'ai choppé il y a peu, je te le file dès que je l'ai rippé.
Le wave du Byron en attendant si ça intéresse quelqu'un, parce qu'en 128 c'est quand même dégueulasse, ça doit être le coté respect pour l'artiste/incitation à l'achat des corporatistes:
http://www.zshare.net/audio/5808221393b13d98/
Et ane-toineu-clamaraaang alors?
MERCIIIIIIIIIIIIII
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