C’est toujours de bon ton, pour toute institution un peu sérieuse, d’avoir une sorte de parrain plus ou moins officiel. En général c’est le genre de conventions où se pressent les croûtons fatigués pour se faire mousser un dernier coup et manger des petits fours gratos.
Dans le style, j’imagine bien Lance Armstrong passer ses vieux jours à inaugurer des centres pour cancéreux au fin fond du Texas.
Nous, quand on a inventé la French Touch, (un des rares trucs avec le coup de boule de Zizou qu’on sera fier de raconter à nos gosses) on a pris comme père spirituel un type encore tout frais, qui continue de porter des survêts, et cela malgré une calvitie avancée et son incapacité manifeste à courir sur un terrain de sport.
Alors parmi tous les tontons de la house française, même si nous avions Sneak et Romanthony, Paul Johnson était le premier et définitivement le plus cool d’entre eux. Point barre.
Il était là avant donc, mais surtout pendant en fait. Un constant chassé croisé entre les productions, les labels et les acteurs de l’époque, pas toujours là où on l’attendait.
C’est absolument anecdotique, mais le meilleur exemple, après les remix pour Fiat Lux, c’est ce cameo très dispensable dans l’album de Superfunk où il annonce son homie Ron Caroll en chantant sous la douche...
Forcement, en évoquant cette connexion ‘'cheeseburger / fromages qui puent’’ vous allez penser illico à ‘'White winds’’ sur Crydamoure et vous aurez complètement raison tellement le statut est classique. Mais surtout, n’oublions pas cette tuerie qu’est le maxi Hit it up sur Riviera, le label de Fab G bien trop souvent mis de côté dans les palmarès. Allez aussi farfouiller du coté de Grand Prix et Black Jack pour votre dose de pépites cachées.
Pour la petite histoire et enfoncer un peu le clou, c’est Alex Gopher qui masterise ici ^^.
Au début de la carrière de PJ, le sample consistait souvent en un petit élément vocal, un gimmick débile ou salace. Sur nos trois exemples présents, c’est le corps du morceau, indissociable de l’aspect mélodique, et la rythmique, contrairement à l’acid et à toute la jacking house, n’est plus qu’un faire-valoir bien gonflé.
Mais finalement de quoi s’agit-il vraiment? Ceci n’est qu’une excuse pour utiliser des filtres à foisons! Tout repose dessus et ces boucles disco funk perpétuées à l’infini, vaguement cuttées de temps en temps, seraient bien fades sans cette alternance de bidouillages sinusoïdaux.
Ajoutez à cela l’effet dévastateur d’un pitch +5 et vous transformerez un morceau pépère de George Benson (2’25’’) en tube que Michael Jackson aurait pu faire si il n'avait pas déconné sévère.
Dans le style, j’imagine bien Lance Armstrong passer ses vieux jours à inaugurer des centres pour cancéreux au fin fond du Texas.
Nous, quand on a inventé la French Touch, (un des rares trucs avec le coup de boule de Zizou qu’on sera fier de raconter à nos gosses) on a pris comme père spirituel un type encore tout frais, qui continue de porter des survêts, et cela malgré une calvitie avancée et son incapacité manifeste à courir sur un terrain de sport.
Alors parmi tous les tontons de la house française, même si nous avions Sneak et Romanthony, Paul Johnson était le premier et définitivement le plus cool d’entre eux. Point barre.
Il était là avant donc, mais surtout pendant en fait. Un constant chassé croisé entre les productions, les labels et les acteurs de l’époque, pas toujours là où on l’attendait.
C’est absolument anecdotique, mais le meilleur exemple, après les remix pour Fiat Lux, c’est ce cameo très dispensable dans l’album de Superfunk où il annonce son homie Ron Caroll en chantant sous la douche...
Forcement, en évoquant cette connexion ‘'cheeseburger / fromages qui puent’’ vous allez penser illico à ‘'White winds’’ sur Crydamoure et vous aurez complètement raison tellement le statut est classique. Mais surtout, n’oublions pas cette tuerie qu’est le maxi Hit it up sur Riviera, le label de Fab G bien trop souvent mis de côté dans les palmarès. Allez aussi farfouiller du coté de Grand Prix et Black Jack pour votre dose de pépites cachées.
Pour la petite histoire et enfoncer un peu le clou, c’est Alex Gopher qui masterise ici ^^.
Au début de la carrière de PJ, le sample consistait souvent en un petit élément vocal, un gimmick débile ou salace. Sur nos trois exemples présents, c’est le corps du morceau, indissociable de l’aspect mélodique, et la rythmique, contrairement à l’acid et à toute la jacking house, n’est plus qu’un faire-valoir bien gonflé.
Mais finalement de quoi s’agit-il vraiment? Ceci n’est qu’une excuse pour utiliser des filtres à foisons! Tout repose dessus et ces boucles disco funk perpétuées à l’infini, vaguement cuttées de temps en temps, seraient bien fades sans cette alternance de bidouillages sinusoïdaux.
Ajoutez à cela l’effet dévastateur d’un pitch +5 et vous transformerez un morceau pépère de George Benson (2’25’’) en tube que Michael Jackson aurait pu faire si il n'avait pas déconné sévère.
15 comments:
marchent pas les liens
c'est réparé
c'est réparé
synchro
Merci les gars.vous pourriez poster du steve santoyo un jour? Ca manque juste d'UC ici.
yamoay1
PJ LOVE
Merci ça défonce
Le fait qu'on prefere Paul Johnson ne resulte pas seulement de ses prods énormes grace auxquelles il est un peu pres au top dans tous les styles. Il y a toutes les choses qui ont jalonné sa carriere et qui en font un perso à part : la fusillade, les sorties aux 4 coins du monde (france, pays bas, japon, ...) et comme tu y as deja fait allusion dans ton precedent post, un super myspace ou y devoile ses passions simples pour les meufs et la weed.
Il est quand meme plus cool que sneak, romanthony ou todd terry.
Super post en tout cas.
junior Jack a carrement pompé what ever u do pour son gros tube my feeling
Encore un putain de post, bien écrit en plus.
Juste: Bravo.
Oui, postez du Steve Santoyo !
I’m alone until you show me = vrai tube
thank you sooooooo much for whatever you do, been looking for it 4ever. merci!!
Les commentaires sont pertinents et bien écrits bravo au chroniqueur !
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