Gucci on the rise

The BURRprint (The Movie 3-D), avec un titre comme ça j’avais pas encore entendu un seul morceau je savais déjà que c’était bien. Et en effet la première moitié de ce truc est d’une folie sans nom. Du trap rap menaçant exclusivement.

Exemple n°1 avec Shawty Redd. On voit plus la différence entre la trap house et la maison hantée, ce qui
a) défonce
b) est propice à une quantité de phases drôles autour de l’ancien métier de Radric Davis.

Gucci Mane - Dope Boys

Exemple n°2 avec Drumma Boy [remarque : à Atlanta les affaires sont les affaires, Jeezy et Gucci se prêtent les producteurs, c’est assez unique et les gagnants c’est nous :) ]. Le producteur de Memphis se lâche complètement sur ce morceau, 2025 ans d’avance.

Gucci Mane - My Shadow

Ces derniers temps Gucci Mane s’est surtout chauffé avec des feats de haut vol à droite à gauche. La toute dernière invitation de Big Boi c’est carrément du luxe, le morceau est fabuleux. Entre ça, Royal Flush et dernièrement For Your Sorrows, il a l’air d’avoir un sacré album de prêt, tout à fait digne de la discographie d’Outkast.

Big Boi feat. Gucci Mane
Shine Blockas

La différence entre 2009 et 2008 d’un point de vue East Atlanta - Zone 6 - Bouldercrest shawty c’est que les choses se passent AUSSI à un autre niveau. Donc, pendant que Zaytoven produit le nouveau Usher, les deux zouaves ont l’occasion d’accompagner Big Boi justement sur les remixes de Mariah Carey.
Pour être honnête, je me suis plutôt fait chier en écoutant l’album, son intérêt ne dépasse pas Obsessed. Maintenant je comprends, les bons morceaux n’étaient pas dessus : H.A.T.E.U. sur l’album c’est quatre minutes d’ennui, sur le remix c’est une reprise des Ghost Town DJs. Plein de bons points pour Mariah et ses consultants en rap game (JD?).

Mariah Carey feat. OJ da Juiceman, Big Boi & Gucci Mane - H.A.T.E.U.