Saturday, February 16, 2008

Une message de paix

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Pour votre week-end, je vous propose une belle histoire de pillage sonore, où comment la musique est un éternel recommencement.

Ce Ce Rogers - Someday

L'histoire débute en 1987, dans une ville qui est au centre de nos attentions une fois sur deux sur ce blog, la ghetto-sexual city : Chicago. C'est dans cette petite bourgade du nord des Etats-Unis que grandit le petit Marshall Jefferson, surnommé "best house producer ever" dans les cours de récré. M.J. avait pour caractéristique tout à fait honorable de collectionner les tubes de façon insolante, tout comme un sportif aux mêmes initiales collectionnera les bagues NBA, quelques années plus tard, dans la même ville.

Parmi tout ses hits dont je n'ose évoquer les titres, Someday n’est pas le plus cité, pour la simple et bonne raison qu'il n'y figure le nom de notre héros qu'en petits caractères, en dessous de l'interprète alors inconnu: Ce Ce Rogers. La fusion de ces deux génies dépasse toutes nos éspérances. Tandis que Ce Ce vient prêcher la bonne parole, le godfather démontre toute son aisance au piano. Le résultat provoque un sentiment d'exaltation rarement atteint.

Quelques années plus tard, début 90, les méthodes de sampling s’étant démocratisées voire imposées comme un exercice à part entière, il est tout à fait logique de retrouver Someday découpé un peu partout.


Ca peut paraitre dingo aujourd’hui, mais ce track signé deux londoniens, est un des plus gros succès DANCE au sens global du terme en 1992 (XL RECORDING - Prodigy), voire même du début des années 90 tout court. Il faut bien reconnaitre qu’avec le temps, les drums jungle super dégueux ne se sont pas bonifiées. Mais la ligne de piano du Someday est un pass direct pour les sommets des charts UK (piano house = hit atoulécou!). Et comme ils ont vraiment décidé de se faire remarquer, les ptits gars de Liquid doublent le sweet harmony, pour satisfaire tous les jeunes freaks ivres de bonheur au levé de soleil. Le tout, dans une douce harmonie bien entendu.

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On continue de parler musique qui se danse torse-nu, sifflet à la bouche, sur des bus ou sur tout autre mirador de fortune , et toujours en kiffant le son, non sans un certain style .

Quelque mois après la claque oldskool breakbeat Bass Shake, Micky Finn et sa fine équipe Secousses Urbaines font un pas décisif dans ce qui sera plus communément appelé Jungle et dont ils seront parmi les pionniers. On en est pas encore là avec Some Justice, grâce à ce refrain "we live as one family" et quelques pads bien débilos, mais vous noterez que le tempo s'est bien accéléré.

Depuis, on ne compte plus les reprises plus ou moins réussies. Signalons la version progressive house de Sweet Harmony par Adam Sheridan et celle baltimore de Kazey.

9 comments:

voltask said...

Someday est la perfection

☁‿☁ said...

voltask wrote: J'avoue moi j'ai bien mal quand je serre les dents et quand je mange.

Strip Steve wrote: t'as enfin essayé les taz?

::HIHI:: ::HIHI:: ::ZOBMO::

Anonymous said...

: S

Anonymous said...
This comment has been removed by the author.
Anonymous said...

le liquid fait très mal; chopé il ya deux semaine par le biais d'homegang.Axwell l'a crapuleusement pompé et replacé sur un de ses tubes...t'as vu? perdu le titre de la track.

☁‿☁ said...

Pas au courant pour le Axwell mais au vu du "I found you" c'est pas étonnant.

Anonymous said...

En fait c'est pas une track d'Axwell, mais le Spoon & Talk Mix qu'il personnalise un peu en live, Il est souvent injustement tagué Axwell.

☁‿☁ said...

Ah oui merci pour la précision yann. J'avais entendu ça, avec le break de Liquid au milieu. Pas convaincu.

Travis Lyle a.k.a DJ Hedmekanik said...

merci beaucoup por le Urban Shakedown!

What an epic classic!

Cheers