Wednesday, July 23, 2008

Church of extacy

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L’histoire de Lee et Michael est emplie de péripéties. Ils se rencontrent sur les bancs de la fac milieu 80’s, et plutôt que de faire semblant de suivre les cours d’arts-plastiques, ils décident de conjuguer leur relation derrière les potards.

Jusqu’au début des années 90, ils sortent, sous la bannière Greater Than One une série d’album qu’on pourrait qualifier de magma digital effrayant sans trop chipoter.

A l’approche de la trentaine, en général, on arrête de manifester contre le gouvernement et on pense un peu plus à faire des thunes. Le couple change de ligne directrice et peut espérer jouer devant un parterre de fans qui dépasse le cercle d’étudiants aussi timbrés qu'eux. Ils multiplient les projets et accumulent les succès sur Warp avec leur Tricky Disco, puis sur Novamute. C’est sur la firme anglaise que nos deux tourtereaux vont roucouler leur premier hymne techno. Un morceau au message sincère, décliné en quatre versions.




Ce remix commence avec des chœurs d’église orthodoxe appuyés par un clavier en bois massif pas très rassurant. C’est sans compter sur cette voix amicale qui vient nous glisser des mots dont les effets sont comparables à la prise de certains supers champignons.
A ce sujet, je ne vais pas vous faire un dessin quant au message subliminal de ce Reach For The Sky, mais il n’est évidement pas question de conquête spatiale, ni d’aérodynamisme externe. Ce morceau est tellement parfait qu’il pourrait synthétiser la techno européenne de 91/92.


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Ce track sorti sur l’excellent Go Bang ! est un bel exemple d’euro house / house-à-tiroirs early 90’s. Je me permettrai d’ajouter « sensible » devant tant il est clair que ce tube n’est pas destiner à enflammer un rassemblement Dance Machine. Pure choisi la voie de la jungle luxuriante, avec ses toucans et ses flutes amazoniennes, mais où les tam-tams sont remplacés par des Korg. En fait, une sorte de Tribal Dance, de la musique qui rassemble les peuples quoi.




Si vous avez toujours rêvé de connaitre les références des Modeselektor pour leurs Tim Tim Remix, First Rebirth, voire Rave Anthem. Ne cherchez pas plus loin. Pensez à Banzaï, pensez à la Love Parade, pensez à un track uptempo dénué de moralité avec un mec qui hurle sans arrêt pour déclarer son amour.
D’ailleurs, hormis les deux berlinois, je ne vois pas qui d’autre pourrait se permettre de jouer ce genre de trucs sans recevoir des tessons de bouteilles.

1993 est le début de la fin pour la techno européenne. 1995 est la fin tout court pour Lee Newmann. Entre les deux, elle aura quand même connu son instant de gloire radiophonique avec leur projet Technohead dont je m’abstiendrai volontairement de tout commentaire.

7 comments:

Anonymous said...

Merci CPT, tu es un ami, on peut dire que maintenant tu fais partie de la famille.

Anonymous said...

mais pourquoi Scream for love ne dure t'il qu'une minute...???
sinon mortel les tracks...ils savaient s'éclater a l'époque!!!

Anonymous said...

c'est vrai que le morceau de Technohead est assez...plutot...comment dire...spéciale; mais c'est tripant ça ressemble a rien et a pas mal de trucs a la fois.

kid kloker said...

klint j'ai remarqué que tu avais utilisé l'adjectif qualificatif "tripant", et je le trouve tout à fait approprié.

Ce post tout entier est tripant.

Anonymous said...

c'est réparé pour scream for love

Anonymous said...

Cool,il est vraiment trop bien ce track, moi perso j'adore le petit solo au début du track.
Sinon j'ai bien aimé le paragraphe sur Modeselektor, ce groupe a du culot et sa marche ,un morceau comme Hyper Hyper défonce tout en live...

DDDDdddDDDAAAnnnNNNccCCCCeeeeMMMmmmaaaAAAnnnNNNNiiiiIIIIaAAAa

Nicolas said...

la premiere track m'émeut et la dernière,sorte d'électro froid, me rapelle que sarah connor naviguant au milieu de LA transformé en champ de ruines